Malgré une nuit un peu bruyante à cause de fêtards sur la plage, et un réveil matinal, le départ du camping ne se fait que vers 09h30, après connexion au wifi de la réception pour essayer de souhaiter un bon anniversaire à Corentin. Mais c’est de son côté que la connexion ne fonctionne pas, et nous ne communiquons que par messagerie.
Nous ambitionnons de voir les remparts le matin pour avoir une belle lumière.
Apparemment, tout le monde a eu la même idée, c’est une cohue monstre. Et c’est (très) cher : 150Kn/personne, c’est à dire 20€. Le parking souterrain éloigné où nous avons laissé le K6 est à la même sauce : 12€ pour moins de 2h. C’est un métier cher que celui de touriste. Mais la vue vaut le détour, et il ne faut pas plaindre son plaisir. Ce lieu est magique, il faut être content que les Serbes aient décidé de ne pas l’abîmer pendant la dernière guerre.
Et c’est donc vers 11h que nous laissons Dubrovnik derrière nous, en cherchant un petit port de pêche pour manger avec nos derniers Kunas (exactement 129,86, soit 17,8€ avec le meilleur taux que nous ayons trouvé en route). Et bingo, à quelques km de la frontière avec le Montenegro, nous trouvons le village de Prevlaka où un petit restaurant est ouvert, et le patron accepte de nous servir un risotto de poulpes et des brochettes de crevettes. Payés partiellement en €.
La frontière est passée dans un minuscule poste au dessus de la mer, mais sans voir les bouches de Kotor comme espéré. Nous en sommes réduits à revenir à la grande route.
Kotor, le seul point d’arrêt prévu en Montenegro. C’est encore un port établi dans une étendue d’eau captive derrière plusieurs caps. Le site est magnifique, mais pas du tout sauvage. C’est la côte d’azur du Montenegro. Parking sur le port à l’ombre d’un paquebot moins cher qu’à Dubrovnik, mais 6€ quand même pour 1h30. Visite de la vieille ville au milieu des touristes. Un pot de bière et un café payés en €, cela fait bizarre.
En repartant vers le Sud, nous repérons rapidement une grande baie peu bétonnée. Après quelques petites routes peu fréquentées, nous arrivons à notre lieu de couchage, face à la mer, près de quelques maisons peu peuplées, et personne ne nous dit rien. Le coucher de soleil sur la côte est romantique à souhait, et nous passons une très bonne nuit au calme sans perturbations.