J103 30/08/2017 Saidpur

Pas de visa indien aujourd’hui donc. Il nous faut passer d’abord à la banque pour tirer de l’argent une fois de plus, car la guesthouse n’accepte que du cash. Chou blanc, les distributeurs ne fonctionnent pas (un comble, avec les commission que nous laissons dans le circuit). Passage chez l’opticien pour récupérer les nouvelles lunettes de soleil de F. Les anciennes s’étaient cassées en Croatie, avaient été réparées, re-cassées en Grèce, réparées par JL et définitivement fichues en Iran. F en a profité pour s’équiper d’une paire de rechange avec vision lointaine seulement, très classe.

Passage à l’ambassade du Népal pour savoir s’il sont capables de sortir des visas en 24h, la réponse est fermement non, donc nous repartirons d’Islamabad demain, car sinon, nous perdons 2 jours de plus ici.

Déjeuner dans une bicoque devant le zoo. Elle est tenue par Jalal (?) qui est le père de 2 garçons et 2 filles et accessoirement le gardien de l’éléphant du zoo. Très rébarbatif au départ, il s’anime, nous fait cadeau d’un plat de riz supplémentaire, et refuse finalement d’être payé. Il nous faut insister et nous arrivons à payer en échange d’une boisson supplémentaire en canette. Le tout pour moins de 3€.

Nous allons visiter un must d’Islamabad d’après le guide : le village ancien reconstitué de Saidpur. Autant l’écrire tout de suite, la réputation faite à ce village est largement usurpée. Il y a bien une maison de maître ancienne, et quelques bâtiments refaits, mais rien qui vaille le détour. Par contre, il y a 2 attractions qui nous ont retenus : le marché aux bestiaux à l’entrée du village, avec ses chèvres et des vaches bariolées :

Et dans la grande salle de la maison de maître, une exposition de photos montrant le début d’Islamabad, en 1963. Il n’y avait pas d’arbres. Et aujourd’hui, on peut voir dans les rues des arbres dont on dirait qu’ils ont toujours été là. Ces arbres ont été mis en place par des équipes australiennes et japonaises.

Retour chez l’opticien pour récupérer une facture pour les lunettes de F, faire ajuster les lunettes de soleil de JL, et finalement acheter un kit lunettes de sport avec écrans interchangeables très tendance. Un peu cher pour une copie…

Dîner dans un restaurant afghan de brochettes, aubergines grillées et yaourt.

Bonne dernière nuit à Islamabad.

J102 29/08/2017 Course aux visas indiens et népalais

Les demandes de visas pour l’Inde ont dû être transmises hier lundi, et nous allons à l’ambassade pour pousser sur le dossier, un peu anxieux car on nous promet 2 semaines de traitement. Il faut pour cela entrer dans l’enclave diplomatique, ce qui ne devrait pas poser de problème, nous y sommes déjà allés 2 fois. Eh bien, c’est sans compter avec la susceptibilité de l’un des gardes à l’entrée qui ne se laisse pas impressionner par les lettres CD à la fin de notre plaque d’immatriculation et nous bloque. Le chef confirme que nous ne pouvons pas entrer, du moins en voiture. JL fait le tour du rond-point, se gare en pleine interdiction et nous voilà partis pour entrer à pied. Le truc joue son rôle, immédiatement, on nous réoriente vers une autre porte où se trouve le chef des chefs qui pourra trancher. Et nous entrons sans trop de tracasserie. A l’ambassade (on dit « High Commission »), nous sommes cantonnés hors du guichet de base, puis devant un guichet spécial pour les cas urgents, et enfin admis à l’intérieur. Deux hommes en costume nous reçoivent et expliquent qu’ils ne peuvent délivrer les visas immédiatement, parce qu’un document bancaire manque (mentionné nulle part). Je propose de montrer l’état actuel de nos comptes, pourvu que l’on me rende mon téléphone. Mais ils veulent un document papier ou électronique. Et les passeports seront rendus avec les visas dès réception du document. Dans l’après-midi, le document est envoyé, mais JL reçoit un email demandant que les passeports ne soient pas collectés avant jeudi 30/8. Nous nous demandons si l’ambassade du Népal pourra attribuer les visas en 24h…

Nous déjeunons dans une cantine surpeuplée, mais de bonne qualité.

Retour à la guesthouse pour remplir les documents pour l’entrée au Népal. Contact pris avec l’agence à Kathmandu, tentative avec Tendi en France. Les formulaires sont difficiles à obtenir, le site de l’ambassade du Népal à Islamabad est classé « menaçant » par le navigateur de l’ordinateur, nous devons passer par un proxi en Allemagne pour les obtenir. Ensuite, le format n’est pas pratique à remplir, une vraie galère. Enfin, la réservation de l’hôtel de Kathmandu (obligatoire) refuse d’être confirmée, et ne peut être utilisée pour la demande de visa. Nous arrivons au dîner sans être arrivés à boucler tous les papiers.

Dîner dans le centre commercial Jinnah dans un restaurant de « Fine Pakistani food ». Effectivement bien tenu, propre et avec un service impeccable, classe internationale. Les plats sont fins, un peu trop épicés pour F, mais bien servis. Pas de vin évidemment, mais un très bon jus de mangue et du yaourt maison, avec du pain spécial pakistanais.

Tout est presque parfait, la seule fausse note est un peu bizarrement du retard à servir une tasse de thé vert à F. Le tout pour un peu plus de 20€.

Nous rentrons ravis à la guesthouse et passons une très bonne nuit, il pleut à torrent dehors.

J101 28/08/2017 Barbier, banque, lunettes et Club 21

Aujourd’hui, c’est le jour des services. Nous commençons par la lessive. Un grand sac à provisions plein de linge sale est transmis à l’accueil. Un prestataire viendra s’en occuper avec la machine à laver de la maison.

JL a la flemme de se raser, et il doit aussi se faire couper les cheveux. Nous voilà en chasse d’un barbier indiqué par l’hôte d’accueil de la guesthouse. Nous ne sommes pas très sûrs, mais finalement nous optons pour le plus propre des 2 salons de l’endroit indiqué. Le barbier est ravi de s’occuper d’un étranger si tôt le matin, et les choses vont bon train, coupe au millimètre, barbe taillée, poils enlevés dans le nez et les oreilles, et enfin massage de la tête, un luxe. 6€, c’est cher, mais cela valait le coup.

Nous passons à la banque pour demander à tirer de l’argent au guichet, parce que le distributeur automatique limite les montants et que le commission en devient chère : plus de 1 % ! Chou blanc : il faut se contenter du distributeur (qui marche, ce n’est déjà pas mal).

Déjeuner dans un centre commercial ultra moderne, avec des salades pakistanaises servies dans des coupes en croûte de pain, délicieux, arrosé avec du jus de mangue ou de pamplemousse fraîchement pressé. Le tout pour environ 7€, quand c’est propre, le Pakistan, c’est top !

Nous trouvons l’ambassade du Népal, ouverte seulement le matin, trop tard pour nous. Il faut télécharger le document de demande de visa sur internet, et nous découvrirons dans la soirée que le problème est le même que pour l’Inde, l’ordinateur refuse énergiquement d’aller sur le site.

F a cassé ses lunettes de soleil en Croatie, nous les avions fait réparer, elles avaient récidivé et JL avait usé de colle époxy pour essayer de les maintenir ensemble, mais la branche avait fini par se séparer définitivement des verres. Un opticien moderne se trouve dans le même centre commercial où nous évoluions ce matin, F lui apporte ses lunettes, ils s’y mettent à 3 et finissent par trouver une monture à peu près compatible avec les verres. Le lunetier insiste pour que F s’équipe d’une paire de rechange, avec une monture-copie, et des verres standard. L’affaire se termine avec la monture nouvelle pour les verres anciens, la nouvelle monture et les nouveaux verres pour un total de 120€. Est-ce que la mutuelle voudra bien rembourser cette dépense somptuaire ?

Nous décidons d’aller manger français au Club 21, un restaurant branché de l’enclave diplomatique. C’est vraiment très français haut de gamme, avec une piscine immense ! Nous reviendrons. Mais le dîner est bon, c’est propre et bien servi, on se croirait en France. Sympa, pour une fois sur le parcours.

Retour à la guesthouse dans le K6 qui a rechuté dans les couinements et craquements maintenant qu’il est sec.

Nuit tranquille.

Il faudra penser à prendre des photos demain. Islamabad est très peu connue en Europe. C’est une ville agréable, avec de larges avenues, où la circulation est à peu près fluide et civilisée, contrairement à ce que nous avons vécu sur la route du Karakorum. Par contre, il n’y a aucun bâtiment ancien, la ville date des années 1950.

J100 27/08/2017 Les sentiers des Margallas, la mosquée Faiçal

Le Pakistan est une république islamique, mais c’est aussi un régime parlementaire, au contraire de l’Iran dont le président a tous les pouvoirs. Et donc, le jour chômé de la semaine est le dimanche et non le vendredi. Par conséquent, nous ne pouvons pas agir sur les urgences ce jour-là. Nous décidons d’aller randonner au départ de la guesthouse dans les montagnes au nord d’Islamabad. Vue l’altitude des sommets environnants, ce n’est pas une performance, mais c’est sans compter avec la température qui flirte avec les 40°C. Bref, nous voilà partis.

Cela commence par la visite de la mosquée Faisal, ultra moderne, avec une forme de « tente de bédouin ». C’est le matin, il n’y a personne et le lieu est beau. Mais on n’entre pas, il faut se contenter de l’extérieur. La boutique de souvenirs nous permet d’acheter quelques cartes postales.

Derrière la mosquée se trouve le point de départ du sentier n°1 des Margallas. On y rencontre aussi les rangers en charge de l’entretien des sentiers, qui donnent quelques conseils. Nous avons de l’eau, et la montée se fait sous les arbres. Nous ne rencontrons pratiquement que des hommes. Il y en a même 2 qui se baignent en caleçon dans le torrent et qui sont confus de voir Françoise. Nous allons jusque sous la crête et redescendons par un autre chemin, dénivelé de 350m, cela suffira pour aujourd’hui, avec la chaleur. Retour à 16h en bas, déjeuner dans un fastfood moderne d’un hamburger (mais si!) arrosé de Coca. Après tout, c’est le J100, on peut faire un extra.

La fin d’après-midi nous sert à nous mettre à jour de nos journaux respectifs, et nous dînons dansle K6 dans la cours de la guesthouse. Nuit longue et très reposante.

J99 26/08/2017 Toyota supprime des bruits mais pas des lumières

Nous avons RV chez Toyota entre 9 et 10h. Bien que nous ne soyons pas au Japon, il faut être à l’heure. Nous avons quelques minutes de retard, mais on nous fait entrer immédiatement dans le hall d’accueil. L’ingénieur que nous avons rencontré la veille nous rejoint avec son ordinateur et se branche sur le K6. Le verdict est immédiat : le filtre à particules est déclaré HS par la machine, et il ne peut rien y faire avec cette machine qui ne peut servir qu’à tester. Si notre voiture avait été une Toyota, il pouvait utiliser le matériel de la marque et tenter de supprimer le défaut pour voir s’il s’agit d’un artefact. Mais ce n’est pas possible avec ce matériel, et il pense que le filtre est réellement HS. Il propose même de le retirer, tout en disant que cela ne fera pas revenir la puissance. Bon, on arrête là la discussion, nous n’arriverons à rien dans ce domaine au Pakistan. Le chef d’atelier arrive, intéressé par notre véhicule. JL lui explique que nous avons un bruit de craquement dû à une tôle endommagée par un caillou. Il est ravi de manœuvrer lui-même le K6 pour le lever et nous voilà dessous à regarder. Le carter que JL avait déjà identifié comme mal en point sert à cacher le chauffage stationnaire, il fait mettre un fil de fer pour rattacher la tôle de protection et retire le caillou resté dans le carter. Et pour les autres bruits qu’il a entendus, il dit de faire laver le K6 à la pression sur les articulations, surtout ne pas mettre d’huile. On nous sert la main, nous félicite pour notre équipée, se désole de n’avoir pas pu régler le problème de la puissance, refuse le paiement, et nous voilà repartis.

Le reste de la matinée est occupé frénétiquement à rassembler les documents pour la demande de visa pour l’Inde. Il faut 2 dossiers complets, avec photos au format. Nous arrivons à remplir tous les papiers et entrer dans les bureaux de TCS visas juste avant 16h, heure de fermeture. Tout le monde s’y met pour boucler les dossiers, 190€ plus tard, nous n’avons plus de passeports et nous sommes dehors. Un tour au bazar pour manger une espèce de sandwich local, admirer les vessies de moutons et absorber un jus de fruits ou un milk shake et nous voilà repartis.

J099.01
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Nous trouvons un stand de lavage et réparation de pneumatiques sous une autoroute élevée. JL fait une bosse dans le pare-choc arrière du K6 en reculant dans l’axe d’une barrière non vue par les radars et par le conducteur.

Lavage haute pression et levage du K6 pour projeter l’eau par dessous., Essuyage soigné, lavage intérieur, le tout pour 700roupies (environ 6€), et miracle, il n’y a plus aucun bruit.

La cause d’un pneu un peu dégonflé est identifiée comme étant une bosse sur la jante que le mécano martèle et redresse pour 150PR (environ 1€). (à suivre)

Nous sommes alors très en retard pour le Skype avec Corentin, Gabriel et Yumi qui attendent à Die pour que nous puissions leur parler. La communication est particulièrement faible, il faut écourter, mais nous avons eu le temps d’apercevoir Yumi, et de nous faire voir.

La journée a été particulièrement fatigante, le coucher est rapide, le sommeil immédiat.

J98 25/08/2017 Islamabad au bout de la route

Nous sommes au cœur de la plus belle région du Pakistan, et aimerions bien rester quelques jours ici pour faire un peu de montagne et en profiter.

Mais nous sommes préoccupés par la situation du K6 et nous ne savons pas combien de temps va prendre l’obtention du visa indien. Notre stratégie est donc d’aller rapidement à Islamabad, de demander immédiatement le visa et pendant l’attente, de profiter du délai pour obtenir les pièces détachées éventuellement nécessaires. Nos informations nous avaient fait croire qu’il y a un centre de service de classe internationale VW à Islamabad, mais comme depuis 2 jours que nous sommes au Pakistan, nous n’avons vu aucune VW, nous savons que c’est faux. Par contre, Toyota occupe 90 % du parc avec notamment des véhicules d’occasion en provenance directe du Japon. Il doit donc bien y avoir un gros centre de service, car nous voyons de beaux Land Cruiser récents. Rapidement, cela veut dire à une vitesse de 50 km/h. Et là, ce n’est pas le K6 qui est en cause, mais la circulation. On trouve toutes sortes de véhicules sur les routes ici.

Les Pakistanais ne respectent aucune des règles internationales de sécurité automobile. On voit des dépassements en sommets de côte, en 3e position, avec un véhicule en face voire 2, il faut être très attentif. Et ce manque de discipline résulte en un manque de fluidité du trafic qui ralentit considérablement la vitesse de croisière. Sans parler des troupeaux.

Nous sommes vendredi, et nous savons que les consulats n’ouvrent souvent le service des visas que le matin. Nous essayons donc d’arriver à Islamabad avant midi. Mais c’est mission impossible. Bien qu’il soit près de 14h quand nous sommes à l’entrée de l’enclave diplomatique, nous tentons notre chance. Entrée de l’ambassade, fouille, confiscation des téléphones, nous passons, mais à l’intérieur de la clôture, dans un interphone, nous apprenons que l’entrée consulaire est à l’arrière du bâtiment. Rebelote de l’autre côté, fouille etc. Au guichet, l’employé nous informe que les demandes de visas ne peuvent pas être faites à l’ambassade, mais chez un prestataire à l’extérieur de l’enclave. Le tout a duré près d’une heure. Il est plus de 15h quand nous arrivons chez le prestataire qui nous dit que nous devons remplir un document sur internet, mais que ce document est inaccessible du Pakistan ce jour-là sine die. Vérification faite, c’est exact. Le truc pour nous consiste donc à faire remplir le document à l’étranger et à se le faire envoyer par email. C’est fichu pour aujourd’hui. Le seul bon point, c’est que nous pouvons revenir le lendemain, car ils travaillent le samedi. Nous passons chez Toyota. Le chef du service maintenance nous appelle le technicien formé pour le « passage à la valise » qui arrive avec une mauvaise nouvelle : ce centre n’est équipé que pour les véhicules de la marque. Mais il peut obtenir une valise universelle pour le lendemain. Décidément, tout se passera le samedi. Il faut remarquer que le Pakistan est une république islamique, et bien que le jour chômé de la semaine soit officiellement le dimanche, beaucoup de commerces sont fermés le vendredi jour de prière.

Reste à trouver une guesthouse confortable et pas trop chère. Il ne faut pas se montrer trop difficile, car celles indiquées par le guide sont toutes fermées. Nous en trouvons une grâce au GPS de la tablette de F, et nous pouvons enfin nous reposer.

Nous partons à pied vers le centre commercial Jinnah voisin, et choisissons d’aller dans un restaurant de pizzas pour changer de l’alimentation « sur la route ». Euh, mauvaise pioche, il y la dedans une trentaine de mâles qui regardent F bizarrement car elle n’est pas correctement voilée. Un Pakistanais sympa nous oriente vers un autre restaurant un peu lointain et nous prenons un « taxi » (Suzuki Cuore) pour y aller. Grandes jambes s’abstenir. Le restaurant est beaucoup plus moderne, ce n’est pas le même standard. Nous étions en train de nous demander comment nous y prendre, car il faut payer d’abord et attendre pour être servi. JL entend parler français derrière lui, se retourne et fait face à 4 jeunes Pakistanais. En fait, ce sont des Français immigrés de 2e génération qui sont en vacances ici. Grande discussion pour comprendre la situation exacte de ces jeunes, 3 femmes légèrement voilées et un homme. Très sympathiques, ils sont tous plus ou moins étudiants et passent leurs vacances chez des parents qui sont d’ailleurs avec eux dans le restaurant. F, un peu surprise, apprend que contrairement à ce que nous pensions, les jeunes femmes ne sont pas frustrées d’être légèrement voilées ici, parce qu’en France, elles portent le tchador. Photo souvenir, puis elles nous aident à commander notre (énorme) pizza.

Pizza que nous mangeons à l’extérieur sur la terrasse. Mais elle est trop grande, il faut se résigner à en laisser la moitié (Fabien et Corentin devraient penser à Bondi beach à ce sujet…). Pas de problème, on nous met le reste dans une belle boîte que nous emportons… et donnons une dizaine de mètres plus loin à un travesti qui mendie de la nourriture et la reçoit, ravi, car c’est encore chaud. Des travestis au Pakistan, nous en avons vus déjà quelques-uns, généralement mendiant et très méfiants du contact avec nous. Apparemment, ils n’ont pas la vie facile.

On nous rappelle notre chauffeur de taxi qui nous remmène à la guesthouse. Nuit confortable sans trouble.