Aujourd’hui, c’est le jour des services. Nous commençons par la lessive. Un grand sac à provisions plein de linge sale est transmis à l’accueil. Un prestataire viendra s’en occuper avec la machine à laver de la maison.
JL a la flemme de se raser, et il doit aussi se faire couper les cheveux. Nous voilà en chasse d’un barbier indiqué par l’hôte d’accueil de la guesthouse. Nous ne sommes pas très sûrs, mais finalement nous optons pour le plus propre des 2 salons de l’endroit indiqué. Le barbier est ravi de s’occuper d’un étranger si tôt le matin, et les choses vont bon train, coupe au millimètre, barbe taillée, poils enlevés dans le nez et les oreilles, et enfin massage de la tête, un luxe. 6€, c’est cher, mais cela valait le coup.
Nous passons à la banque pour demander à tirer de l’argent au guichet, parce que le distributeur automatique limite les montants et que le commission en devient chère : plus de 1 % ! Chou blanc : il faut se contenter du distributeur (qui marche, ce n’est déjà pas mal).
Déjeuner dans un centre commercial ultra moderne, avec des salades pakistanaises servies dans des coupes en croûte de pain, délicieux, arrosé avec du jus de mangue ou de pamplemousse fraîchement pressé. Le tout pour environ 7€, quand c’est propre, le Pakistan, c’est top !
Nous trouvons l’ambassade du Népal, ouverte seulement le matin, trop tard pour nous. Il faut télécharger le document de demande de visa sur internet, et nous découvrirons dans la soirée que le problème est le même que pour l’Inde, l’ordinateur refuse énergiquement d’aller sur le site.
F a cassé ses lunettes de soleil en Croatie, nous les avions fait réparer, elles avaient récidivé et JL avait usé de colle époxy pour essayer de les maintenir ensemble, mais la branche avait fini par se séparer définitivement des verres. Un opticien moderne se trouve dans le même centre commercial où nous évoluions ce matin, F lui apporte ses lunettes, ils s’y mettent à 3 et finissent par trouver une monture à peu près compatible avec les verres. Le lunetier insiste pour que F s’équipe d’une paire de rechange, avec une monture-copie, et des verres standard. L’affaire se termine avec la monture nouvelle pour les verres anciens, la nouvelle monture et les nouveaux verres pour un total de 120€. Est-ce que la mutuelle voudra bien rembourser cette dépense somptuaire ?
Nous décidons d’aller manger français au Club 21, un restaurant branché de l’enclave diplomatique. C’est vraiment très français haut de gamme, avec une piscine immense ! Nous reviendrons. Mais le dîner est bon, c’est propre et bien servi, on se croirait en France. Sympa, pour une fois sur le parcours.
Retour à la guesthouse dans le K6 qui a rechuté dans les couinements et craquements maintenant qu’il est sec.
Nuit tranquille.
Il faudra penser à prendre des photos demain. Islamabad est très peu connue en Europe. C’est une ville agréable, avec de larges avenues, où la circulation est à peu près fluide et civilisée, contrairement à ce que nous avons vécu sur la route du Karakorum. Par contre, il n’y a aucun bâtiment ancien, la ville date des années 1950.