On parle souvent de la loi de Murphy, l’empilage des emm…dements. Mais on oublie souvent de dire qu’il y a peu de hasard là. Le nez dans le guidon, nous ne voyons pas venir l’obstacle et buttons dedans tête baissée.
Expérience malheureusement intéressante que cet échange avec le service Apple Care au téléphone en Inde. On obtient immédiatement un conseiller qui est disponible longtemps et qui connait bien les produits. Comme l’iPad est bloqué, il nous faut le connecter à un PC qui fait tourner iTunes et qui va faire le boulot pour lui. La jeune femme (dans notre cas) ne peut pas voir l’iPad et nous demande donc l’autorisation de voir notre écran d’ordinateur. Nous installons un petit logiciel de communication et là, cela commence à se gâter. Elle découvre que notre machine est en français et elle ne peut pas comprendre ce qui se passe à l’écran. De plus, elle a un accent indien épouvantable et JL ne comprend pas la moitié de ce qu’elle dit, d’autant qu’il utilise la ligne du lobby de l’hôtel, les chambres n’ayant pas accès à l’extérieur. Elle exige un PC indien. Le patron de l’hôtel prête son appareil. Pendant plus de 2h, JL monopolise la seule ligne externe de l’hôtel (combien ont-ils perdu de réservations pendant ce temps ?) et le PC du patron. Jusqu’au moment où il faut redémarrer l’iPad, la conseillère découvre que la carte SIM est verrouillée, il faut la déverrouiller, JL fait stupidement 3 fois un code erroné, la carte est bloquée, nous n’avons pas le code PUK, game over. Personne ne s’énerve, le patron de l’hôtel recommande l’achat d’une autre carte SIM locale. Rapidement fait, mais l’activation de la carte SIM va prendre toute l’après-midi. Fin de l’histoire pour aujourd’hui (on ne parle pas de la désolidarisation de la carte dans son logement qui a imposé un peu de force pour être extraite). Pendant ce temps, Mohammed et son cousin courent après des spécialistes de la reprogrammation moteur, l’expert retenu ayant soudainement disparu. En fin de journée, 2 contacts annoncés, et un trouvé par nous sur internet. Il faut patienter…
Nous sommes pas mal patraques, nous prenons tous nos repas dans des restaurants où l’on peut trouver des plats occidentaux sans épices. Coucher tôt. Pas de photo aujourd’hui, cela reflète peut-être notre état d’esprit, face à ces tracas introduits par les systèmes électroniques censés nous aider dans nos projets et qui deviennent parfois de vrais boulets à traîner. Les ingénieurs nous prennent vraiment pour des handicapés du cerveau. Ou peut-être, au contraire, ont-ils peur d’avoir fait des erreurs qui peuvent leur être reprochées, et verrouillent-ils toutes les possibilités de réglage.