J183 18/11/2017 Le climat des déserts

Ce matin, nous nous réveillons un peu transis. Pourtant, nous avons monté d’un cran nos protections nocturnes : au lieu de la couette habituelle, nous avons sorti nos sacs de couchage grand froid, censés nous protéger jusqu’à -15°C. En fait, nous n’en sommes pas loin : le soleil est déjà levé et il fait -10,5°C au thermomètre du K6. C’est probablement descendu vers -11, -12 au petit matin. Évidemment, dans ces conditions, le chauffage stationnaire du K6 ne fonctionne pas, le gazole est figé dans les tuyauteries. Et il ne démarre pas non plus, ce qui est plus embêtant. Nous essayons de le pousser pour l’orienter côté gauche au soleil, mais c’est trop lourd pour nous. Il ne reste plus qu’à attendre en buvant un bon thé chaud (nous avons encore un peu de gaz).

Nous décidons de monter au col qui domine notre campement pour voir ce qu’il y a derrière.

 

 

 

Le désert, agrémenté de quelques villages épars, à chaque point d’eau. Au retour, le K6 veut bien repartir et nous avec. La route vers Shiraz est de bonne qualité, et nous arrivons vers 17h sans encombre, après avoir longé le lac Maharloo qui est en fait totalement asséché et d’où l’on récolte le sel en abondance.

 

 

 

 

 

Il fait 20°C à Shiraz en cette fin d’après-midi et nous sommes en t-shirts. Nous choisissons un hôtel du centre où l’on puisse garer le K6.