Sur la plage, les pêcheurs arrivent tôt, mais nous étions levés avant eux. JL était tenté par un bain matinal, mais lorsqu’il a tâté l’eau, il a renoncé. Petit déjeuner rapide, et départ. Beaucoup de km dans les champs d’oliviers, nous ambitionnons de passer le bac à Çanakkale. Sur la route, nous voyons Ayvahk qui nous semble intéressant, il est midi, donc nous nous engageons. Le village est en fait une petite ville très active, et s’il y a beaucoup de monde dans les rues, nous ne voyons aucun touriste (on les reconnaît au déguisement).
On trouve dans les rues piétonnes un cireur de chaussures tous les 20m environ, avec un étalage très riche, en cuivre. Déjeuner dans un restaurant de poisson délicieux. Passage dans une pâtisserie pour le dessert, des gâteaux turcs très sucrés. Les rues étant très étroites, il faut obéir aux règles locales et laisser la voiture dans un parc de stationnement. Un parc nous admet parce qu’il a une place en fond de parc. Nous refusons de laisser la clef de la voiture à un valet, à cause de tous les objets présents à l’intérieur, et donc on ne peut pas mettre le K6 dans une file dont les éléments sont susceptibles d’être déplacés. Ce qui fait que nous repartons rapidement, après avoir admiré le port, arpenté les vieilles rues et fait tailler la barbe de JL qui en avait besoin. Sur le parcours, nous souhaitons nous arrêter à Troie. Nous y arrivons à 17h03. Le système informatique ferme à 17h nous dit-on. Il faut revenir le lendemain. Décision est donc prise de coucher dans les champs d’oliviers qui abondent dans la région. En fait,nous allons nous cacher dans les chênes verts pour ne pas être dérangés. Il y a beaucoup de vent et les arbres nous abritent un peu. Beaucoup de km, peu de photos.