03/02/2020 Mysore

Le petit déjeuner est servi à partir de 7h00. Mais à 7h, nous sommes obligés de réveiller les serveurs. Petit déjeuner trop copieux, avec omelette sur toasts et toasts avec beurre. Nous sommes un peu en retard à la gare, mais cela n’a pas d’importance, la queue n’est pas pour nous, la ségrégation a toujours cours en Inde. Achat facile de nos billets, et départ pour le palais. Ouverture à 10h ! Nous avons vraiment tout faux.

Le palais de bon matin : il n’y a personne

Nuresh nous emmène -à notre demande- dans un magasin d’état vendant l’artisanat local. F hésite devant des vêtements, le vendeur essaie de nous vendre un éléphant en bois de plus en plus petit, et nous finissons par acquérir un flacon de 50ml d’huile de santal pour la fortune de 50€ et un autre d’huile d’eucalyptus pour soigner nos rhumes.

La visite du palais réserve des bonnes et des mauvaises surprises. Les salles de réception sont très belles et valent le déplacement, avec les marbres, et les objets précieux. Par contre, on ne voit que 1/4 probablement de la surface, et cela reste très protocolaire.

Les halls de réception du palais de Mysore
La famille du maharadja il y a quelques années…

Quant aux appartements royaux, ce qu’on peut voir est miteux. Explication de Nuresh : la famille du maharadja n’autorise pas plus de visite. Nous, nous trouvons que 320 roupies, c’est cher pour ce que l’on peut voir. Bon, évidemment, ramené en €, ça ne fait que 10€ pour nous deux.

Il faut être attentif pour trouver le bureau de poste…


Après avoir acheté des timbres pour les cartes postales, nous reprenons la route vers Bengalore. De jour, Nuresh est plus fringant, et ce retour passe vite, malgré les embouteillages autour de Bengalore. Nous avons 4h à attendre notre vol pour Cochin. Le câble de charge du téléphone étant parti en soute, et le téléphone étant nécessaire pour la communication avec le chauffeur à l’arrivée, il a fallu en racheter un autre, et trouver un point de chargement. Dîner rapide avant le vol. L’avion est rempli à 10% seulement. Une gamine fait un charivari du diable pendant tout le vol, courant en avant et en arrière, faisant des barres parallèles sur les accoudoirs, etc. Vive l' »éducation » moderne. Sa petite sœur était plus calme, le nez sur la tablette de sa mère.
A l’arrivée, le chauffeur nous attend, s’empare du téléphone de JL et modifie notre destination dans l’application, ce qui fait que la note passe de 1080 roupies à 164. Mais bien sûr il nous emmène à l’hôtel et demande les 1080. Nous transigeons à 1050 puisque nous avons participé à la tricherie. Il est minuit et il faut réveiller le veilleur pour nous faire ouvrir. Chambre au RdC envahie par les moustiques. Mais le quartier est calme et nous dormons comme des loirs.