25/01/2020 Cérémonie familiale de préparation de la mariée

Petit déjeuner avec des restes du dîner de la veille donnés par la mère de Rachna. Balade du côté de Chandi Chawk, où nous avons trouvé la statue de Gandhi un peu étouffée dans les constructions envahissantes. Quartier connu que nous avions visité en 2017, et qui est aujourd’hui très congestionné par les travaux du métro.

Les robes de mariée nous laissent perplexes…

Nous jetons un coup d’œil intéressé aux robes de mariée et évitons la mosquée Majiv trop fréquentée, passons au milieu des magasins de pièces détachées automobiles.

Nous n’avons pas osé demander au vendeur s’il avait une colonne de direction pour le K6…

Nous mangeons dans un restaurant très « militaire » servis par des bidasses en tenue (10IR dans l’addition pour les veuves de guerre, que nous ne payons pas). Retour à l’hôtel de nouveau pour repartir avec nos cadeaux chez Rachna vers 17h.

La future jeune mariée doit enfiler ces jeux de bracelets (20cm) à chaque bras, puis les cacher jusqu’au mariage formel. Elle les gardera 1 an.

Là nous attend la cérémonie des bracelets. Il s’agit d’enfiler à Rachna des fourreaux de bracelets rouges et or qu’elle devra garder pendant un an. Pour l’instant, ces bracelets sont cachés par un foulard, ils seront découverts dimanche. Cérémonie très amusante et émouvante, uniquement la famille est là, et les plaisanteries vont bon train. JL fait des portraits.

La future mariée
La mère de la future mariée

A la fin, il ne reste plus que les femmes qui s’amusent beaucoup entre elles. Retour à l’hôtel en autorikshaw après un dîner rapide (nous sommes « traités » spécialement avec une petite table sur un lit).

24/01/2020 Enterrement de vie de jeune fille indienne

De bon matin, après un petit déjeuner tout aussi bizarre que la veille, nous partons, en métro, voir Qutub Minar, un site de ruines où l’on peut voir une tour ressemblant à un minaret et les restes d’une madrasa.

La tour de Qutub Minar

Après un déjeuner très local dans un village, notre chauffeur qui se rend à la mosquée nous fait entrer dans le parc Mehrauli, une nécropole un peu à l’écart des circuits touristiques.

Retour à l’hôtel pour une douche en risquant notre vie en traversant les avenues très chargées. Vers 18h, nous nous rendons en aurorickshaw chez Rachna, quelques km au nord de notre hôtel. Rachna nous y attend, toute peinturlurée de héné sur les membres.

Les tatouages tout frais de Rachna

Beaucoup de femmes de la famille se font tatouer de cette façon.

F y passe aussi

Ensuite, nous passons la soirée à danser et banqueter dans une tente dressée sur un parking voisin avec un orchestre tonitruant. Nourriture exclusivement végétarienne et pas d’alcool.

Grande fête familiale informelle, tout le monde danse

La famille de Rachna se dit Penjabi bien que tous soient nés à Delhi. Le père est mort en 2015 à 60 ans. Il possédait un commerce qui permet aujourd’hui à la mère de vivre correctement. Rachna a 2 frères. Kamal, l’aîné, est marié et a 2 enfants. Il remplit sa voiture dépose des amis et nous ramène à l’hôtel vers minuit.

23/01/2020 New Delhi, l’astronomie, et un puits à escaliers

Petit déjeuner dans un restaurant voisin de l’hôtel qui en est dépourvu. Cela ressemble beaucoup à un déjeuner tout court. Pour le jus de fruit, nous avons acheté dans la boutique du parc une bouteille d’un jus non identifié qui s’avère très amer si consommé pur. Rachna passe nous voir avec sa mère en fin de matinée, sans avoir le temps de déjeuner avec nous. Elle insiste pour payer les 5 nuits, et il devient évident qu’il nous faut accepter le remboursement de notre paiement. La rencontre nous permet de nous faire une meilleure idée du code d’habillement, et nous pouvons constater que nous n’avons rien apporté de trop.

Déjeuner rapide à l’hôtel Jyoti Mahal où nous sommes allés par nostalgie et tenter de réserver pour les derniers jours du voyage. L’après-midi, nous allons visiter le site Jantar Mantar d’observation des étoiles, un peu semblable à ce que nous avons vu en 2017 à Jaïpur.

L’un des monuments d’observation des étoiles sur le site d’
Il y a des panneaux peu explicites
L’architecture complexe de ce monument le rend photogénique

Il y a quelques explications qui nous permettent de comprendre un peu mieux comment ces installations étaient équipées et utilisées. Vue rapide d’un puits à degré, comme nous en avons vus au Pakistan et au Rajasthan.

On peut voir ce type de puits à escalier un peu partout en Inde et au Pakistan

Celui-ci est vide, alors que ceux que nous connaissions étaient plutôt pleins d’eau.

Un peu de street art jouant avec les dégradations existantes du mur

Dîner aux alentours de Rajiv Chawk dans un restaurant où nous avons mangé le menu unique, des petits plats sur une grande assiette, les serveurs passant pour remplir les préparations végétariennes à consommer avec des pains, coiffés du turban local, accompagnés du crincrin folklorique (1200IR quand même).

Mais non, nous n’avons pas l’air bête!

Retour en métro. Un peu moins de bruit ce soir-là. Nous en profitons pour avancer dans nos réservations de transport et logement.

22/01/2020 Arrivée à New Delhi

L’avion atterrit avec 45mn d’avance, ce qui, additionné au brouillard, fait qu’il n’y a pas de porte libre, on nous débarque en bus. Les sacs et la valise mettent du temps à sortir, nous changeons un peu d’argent (le taux s’avèrera le plus mauvais de tout le voyage), et nous équipons d’une carte SIM Airtel communications illimitées, y compris les données, pour environ 20€ pour le mois (très utile) ce qui compense l’avance de l’avion. Notre chauffeur nous attend bien au point de rendez-vous à l’heure prévue. Le carrosse (VW Passat) s’est transformé en citrouille (Suzuki Maruti), la valise voyage sur le siège du passager avant (ce service commandé sur le site Opodo nous a coûté 3 fois le prix local avec une application). Arrivée à l’hôtel Solitaire de Laxmi Nagar, surprise, cela ressemble bien aux photos, mais l’environnement est plutôt glauque, extrêmement sale et surtout horriblement bruyant. Nous essayons de changer notre chambre donnant sur la rue pour une aveugle mais moins bruyante, mais ce ne sera faisable qu’à partir de la 3e nuit. Il faut payer une partie du séjour pour obtenir la clef, nous payons 2 nuits, Rachna a insisté pour nous inviter, nous lui laissons les 3 dernières, celles du mariage. Après-midi, visite du site Akshardam, un temple dédié à un Indien qui a voué sa vie au bien d’autrui. Il semble que le site est en perpétuelle évolution, il ne semble pas fini. Nous voyons des ouvriers mettant en place de têtes de vache dorées sur tout le pourtour du bâtiment principal. Il faut pratiquement se déshabiller à l’entrée, impossible de prendre des photos. Une partie de l’espace extérieur est occupée par des statues de personnalités importantes de l’histoire de l’Inde.

De l’usage avisé des taggeurs…
La décoration de l’accès au site est en cours

Retour à l’hôtel en « autorickshaw » (triporteur style Vespa). Dîner local aux environs de l’hôtel dans un restaurant recommandé par le réceptionniste de l’hôtel. Coucher tôt, nous dormons rapidement malgré le bruit, grâce à la fatigue du voyage. JL se relève dans la nuit pour se mettre des bouchons d’oreille.

21/01/2020 L’Inde, c’est (re)parti !

Un taxi vient nous prendre à la maison, parce que nous avons une valise à trainer. 2 sms nous informent que notre train de Lyon St-Ex à CdG ne part plus de St-Ex mais de la Part-Dieu, qu’il a 20mn de retard et qu’il est amputé d’une rame (la nôtre). A la gare de Valence, après beaucoup de tractations, nous sommes finalement admis à prendre un train partant 4mn plus tard pour la Part-Dieu sans supplément (nos billets pour CdG nous ont coûté 47€ pour les 2, avec une valise). Quand les portes du train se ferment, les haut-parleurs annoncent que le premier arrêt est Vitrolles. Panique, le train part quand même vers le nord. A la Part-Dieu, nous avons des difficultés à confirmer que notre train part bien de là, parce que le personnel SNCF n’est pas au courant des mouvements OuiGo ! Par contre, à CdG, enregistrement express pour le vol AI142 grâce à nos cartes d’embarquement pré-imprimées. L’avion est plein, mais 2 passagers de la rangée nous précédant partent en classe affaires.

Vol AI142

Le siège de JL a une ceinture de sécurité défectueuse et une vidéo HS, l’hôtesse lui demande d’aller occuper l’un des sièges libérés. Tête de la Côte d’Ivoirienne qui voulait s’allonger pour dormir…

16/08/2019 J9 Ternay/Mours 128km

La tente est encore assez mouillée, quoique moins que la veille, on la plie telle qu’elle.

Après quelques km le long de stockages nauséabonds, la piste est plutôt sympa.

Il y a beaucoup de cyclistes, des familles entières.

Pas d’arrêt à Arcoule (Guy n’est pas disponible).

Nous faisons les courses à St Pierre de Bœuf, un joli village bien qu’il faille monter un peu raide pour atteindre l’épicerie Vival (avec sa bibliothèque) et la boulangerie.

L’épicier sympa nous remplit les gourdes.

Déjeuner à Sablons au bord du Rhône parmi les autres cyclo-randonneurs.

Pepino nous dérange un peu le déjeuner, moins que ses maîtres.

La passerelle de Tain à Tournon

La piste est très bonne et roulante. Arrêt à Tain-L’Hermitage après avoir traversé le Rhône sur le vieux pont transformé en passerelle pour manger une glace et boire un « Perrier ». Ensuite nous reprenons la ViaRhôna pour aller, comme prévu, jusqu’au confluent avec l’Isère.

Remontée de l’Isère le long de la véloroute V63 sans trop de vent contraire.

Quelques abricots ramassés au sol nous donnent un peu de sucre pour la fin de l’itinéraire.

Plutôt que d’aller au centre de Romans au bord de l’Isère, nous coupons vers l’hôpital.

Achat de fruits et tomates avant de remonter à la maison.

128,4km dans la journée, attestés par la montre, record battu pour F.

La montre et le compteur du vélo sont d’accord pour un total de 760km.

15/08/2019 J8 La Balme-les-grottes/Ternay 94km

Au matin, la tente est très mouillée, même après essuyage intérieur et extérieur.

Rapidement, on perd le fil de la voie, il n’y a pas de balisage suivi.

Impossible de voir le confluent Ain – Rhône, les panneaux nous baladent dans le village et la campagne environnante.

Nous aboutissons à la Villette d’Anthon pour les courses à Intermarché, nous y rencontrons 2 collègues qui ne nous saluent pas avant de reprendre leurs vélos dans notre dos.

On retrouve des morceaux de Viarhôna que l’on perd aussi vite.

A la descente, ça va…

A Jons, pour accéder au chemin de halage le long du canal de Jonage, on fait face à une descente d’escalier, du jamais vu.

Après déjeuner le long du canal en faisant sécher la tente, nous doublons une famille de Belley avec 3 enfants sur les vélos avec des gilets jaunes.

Entrée dans Lyon par le parc de Jonage, il faut faire très attention aux piétons et petits cyclistes nombreux et peu concernés par les vélos longue distance. C’est le 15/08, il y a beaucoup de monde.

La Confluence

La traversée de Lyon est très agréable et facile, la sortie beaucoup plus chaotique, nous nous trompons et n’arrivons pas à longer le Rhône après le pont de la Guillotière, ce qui fait que nous sommes sur la route et devons faire des montées et descentes non prévues dans l’itinéraire.

Pour nous, la Viarhôna rive droite : ce n’est que de la route.

Nous longeons les parcs de stockage de la CNR, suivis d’une décharge pas terrible et qui sent fort les matières en décomposition.

A Vernaison, nous traversons le Rhône. Et mauvaise surprise, il y a un sentier escarpé pour contourner Ternay.

A la sortie de Ternay, nous jetons l’éponge, et décidons de passer la nuit au bord du Rhône dans un accès pour les pêcheurs. C’est très calme.

Toilette dans le Rhône, il y a des bateaux à moteurs, des péniches et des énormes bateaux de touristes.

Nos voisins de passage

14/08/2019 J7 Belley/La Balme des grottes 95km

Un pick-up attelé à une caravane est venu s’installer à l’autre bout du champ dans la nuit.

Le petit chien vient nous voir, son maître (le propriétaire du pick-up) vient le chercher et dit à peine bonjour.

F aussi va se laver dans le Rhône avant le petit déjeuner maintenant que la voie est libre.

Départ tardif à presque 10h. C’est la journée des fours et lavoirs banaux.

Four banal de la Bruyère

Nous avons cherché à stopper chez Carola près de Morestel, et chez Maurice à Lyon, tous 2 absents.

A Morestel, tout va mal, la boulangère ne me sert pas, on prend des sens interdits, on se perd à la sortie.

Déjeuner sur table de pique-nique occupée à la barbe d’un couple qui remonte en voiture.

On se reperd.

On roule plus ou moins avec 3 couples de jeunes.

Courses à Lagnieu, discussion avec un couple franco-allemand sympathique.

Perte d’une vis de tenue de sacoche sur vélo JL, bricolée avec un Ship-Shandler.

Utilisation amusante d’une ancienne voie ferrée à Sault-Brénaz
Cheminées de fées près de Villebois

Après la Balme-les-grottes, nous allons à Travers où nous rencontrons un groupe de joyeux lurons se préparant des pizzas dans le four banal, à côté du lavoir.

Le lavoir banal de Travers, avec sa bibliothèque, pas banale

Nous nous installons pour la nuit près du Rhône, et d’une installation d’irrigation couvrant 16ha.

Nous discutons avec le paysan, qui n’est pas venu pour démarrer l’irrigation comme nous le craignions (probablement parce qu’il nous a vus passer) il fait pousser du maïs pour alimentation animale, vendu via une coopérative.

Toilette dans le Rhône malgré la vase.

13/08/2019 J6 Valleiry/Belley 83km

Pas de toilette par manque d’eau.

Graissage à l’huile Lesieur des chaînes, resserrage de 2 vis sur les cale-pieds et un frein du vélo de JL.

Chanaz très fréquentée au bout du canal entre le lac du Bourget et le Rhône, avec un paquet de touristes venus en voiture.

Beaucoup de cyclistes, avec de nombreux randonneurs, mais aussi des rouleurs.

Déjeuner à Seyssel au bord du Rhône, rencontre d’un couple suisse qui a beaucoup tourné en vélo, Mme en vélo électrique, comme pas mal de couples d’un certain âge.

Achat d’un nouveau réchaud, le bleuet commençant à avoir des faiblesses.

On s’arrête dans un champ indiqué par un jeune au volant d’une BX dont il manque à peu près tout l’intérieur.

JL peut se baigner dans le Rhône pour se laver, l’emplacement étant choisi pour son accès au Rhône.

Un type arrive avec une voiture et reste un peu de temps à faire on ne sait quoi juste à l’endroit où l’on peut accéder au fleuve.

Pour une raison obscure, pas de photo ce jour-là.

Nuit en sauvage dans ce champ isolé près du Rhône.

12/08/2019 J5 Vongy/Valleiry 82km

Il a plu dans la nuit, notre choix était le bon.

Petit déjeuner avec les motards qui s’avèrent être des flics (bonjour le petit déjeuner en pyjama dans la salle commune!).

Domaine de la Ripaille

Départ sous la pluie, qui s’arrête assez vite, mais la route reste très mouillée. Piste cyclable majoritairement le long de la RN5.

Nous nous arrêtons à Yvoire pour faire un peu de tourisme, et F se fait une copine pas vraiment à sa taille.

Cristallerie d’Yvoire

Genève vers 13h sans s’être rendus compte que nous avions franchi la frontière.

Genève

Déjeuner d’une pizza chez Mama Corleone puis café Starbucks à côté.

La sortie de Genève est difficile, on traverse des quartiers glauques avant d’affronter des pentes assez raides.

Montées descentes fatigantes.

Frontière très perméable sur une petite route où les voitures circulent trop vite, qui ferme de 22h à 6h.

Courses dans un supermarché Carrefour à Valleiry, discussion avec un homme qui utilise son vélo aménagé pour les courses, prise d’eau au cimetière.

Nuit dans un champ tranquille entre Valleiry et Vulbens, si ce n’est les avions (nous sommes dans l’alignement de la piste de Cointrin) et les trains au passage à niveau voisin.