25/08/2018 J21 Lin – Viglia-Pissoderi 124km, 1240m+

Départ tôt à 6h40, il a fallu attendre le réveil du patron pour payer. Je m’arrête à Bilisht avant la frontière pour acheter un dernier Coca et finir ma monnaie. Deux kilomètres plus loin, je rattrape Sally qui a dû passer pendant mon arrêt au supermarché.

Sally Allen

On prend un pot ensemble et je pars devant, elle n’a pas déjeuné. Je passe la frontière et file vers mon objectif : Antartiko où j’espère coucher dans une guesthouse. Mais pas de boutiques sur la route, et la guesthouse ne fait pas à manger. Je dîne donc dans un restaurant où j’ai commandé du riz avec un assaisonnement comportant de la viande. Sally qui me rattrape ici essaie de manger la même chose, puis sort un paquet de chips de ses sacoches. Le patron veut nous faire peur et parle d’ours et de loups. Sally décide de s’arrêter là et essaie de me convaincre de planter ma tente à côté de la sienne,

Tout cela m’agace et je décide de monter jusqu’au col où devrait se trouver une station de sport d’hiver (1250m), donc des hébergements. Il y a un village avant la station, et un petit restaurant très sympathique, équipé d’un bar avec un grand écran pour les matches de foot. Nous nous trouvons des points communs avec ce patron de « la Pisaderi » : il fait de la montagne et de la randonnée, et il a grimpé le pic Karapater 3 semaines avant nous l’année dernière. Il téléphone à un gîte qui veut bien m’héberger pour 30€ sans repas. Je trouve que c’est trop cher.

La Pisoderi, bien à l’abri de l’orage de la nuit

D’accord avec moi, il me prête l’abri de sa voiture. Bien vu, il pleut dans la soirée. En reconnaissance, je lui achète une soupe de champignons délicieuse. Encore une fois, je couche à la dure, mais à l’abri. Vacation téléphone avec F via la wifi du restaurant au dessus de ma tête.
Nuit très calme après le départ des spectateurs du foot.

24/08/2018 J20bis Lin 0km

Bain matinal dans le lac. L’eau est limpide, pas froide, c’est très agréable. Une femme me rejoint, mais le reste du camping dort encore. Les Tchèques repartent très vite. Je profite du beau temps, lessive complète.

Je jette un coup d’oeil sur la fin du voyage. Il reste 900km jusqu’à Istamboul, ce qui fait un total de 3000, un peu plus que ce que j’avais prévu. C’est possible en 9 jours. Le dernier jour promet d’être très difficile, c’est de l’agglomération plus de la moitié du parcours.

Je bulle toute la journée, l’objectif étant de récupérer un maximum et retrouver une bonne sensation abdominale. Discussions avec le patron du camping, qui dit me reconnaître de l’année dernière et me demande des nouvelles de F. et de la voiture. Son camping n’est pas ouvert toute l’année, il a aussi 2 restaurants à Pogradec.

L’ambiance d’un anniversaire au camping d’Erling en Albanie

 

Une famille albanaise fête l’anniversaire d’un gamin de 15ans. La musique est lancinante, des couples dansent des danses locales, on m’invite, je décline, je préfère être au calme. Petite balade pour échapper à la musique.

 

Je remets toutes mes affaires en ordre, mon estomac va mieux, je sais que je vais aller au bout, ce qui ne m’était pas évident jusque là. Je me couche tôt.

23/08/2018 J20 Labinot-Fushe – Lin 58km

Je traîne un peu avant de me lever. Partie parce que le trajet est court, partie parce que je ne me sens pas bien. Et j’ai du mal à avaler le petit déjeuner. Je me rends compte que le champ où je me suis installé était en fait ouvert sur 2 côtés, et que tous les gens qui sont passés sur l’autre chemin que celui que j’ai emprunté pouvaient me voir. Au bistrot à côté du pont, j’ai l’impression que tout le monde savait que je couchais dans ce champ. On me permet d’utiliser les WC. Beaucoup de faux-plats montants, puis des montées courtes avec les descentes qui vont avec. Je mange 2 bananes. Je choisis de déjeuner dans un restaurant pour avoir des nouilles, mais je n’ai pas pu avaler plus d’un tiers de l’assiette, et quand même bu le Coca. J’ai manqué de m’endormir en attendant mon repas. Je fais donc une sieste dans l’herbe au bord de la route et essaie de récupérer avant la côte de 6km qui m’attend. Je finis par absorber cette côte vaillamment et dévale vers le camping Erlin au bord du grand lac Ohrid où nous sommes passés l’an dernier. Arrivée vers 17h30 après seulement 58km. Je décide de récupérer ici et donc de rester 2 nuits. Sur les quelques camping-cars présents sur le site, la moitiés sont des Californias. Un Tchèque sympa trouve que je n’ai pas bonne mine et me donne du charbon. C’est un baroudeur habitué aux voyages, cette fois-ci il a toute la famille dans sa Range Rover, mais pour les expéditions lointaines, il a un Toyota Land Cruiser, bien sûr…
Nuit calme mis à part un réveil dû à des conversations tardives allemandes. Je dors dans le duvet pour la première fois, et avec un tee-shirt.

22/08/2018 J19 Fishte – Labinot-Fushe, 125km, 690m+

Au matin, je peux même aller faire ma toilette dans les WC du restaurant. Départ vers 7h, c’est plat, mais il y a beaucoup de voitures et de camions. Ce qui est bizarre, c’est que de temps en temps, il y a des ralentissements importants, avec des embouteillages. Quelques kilomètres avant Tirana, je suis devant une impasse : la route que je suivais s’est brutalement transformée en autoroute, théoriquement interdite aux vélos. Le patron d’une station service me rassure et m’informe que tout le monde peut y circuler. Je vois plus tard des tracteurs et même un âne.

Central Tirana

Bon, j’arrive vers 11h30 à Tirana, seule capitale sur le trajet, mais sans intérêt. Déjeuner dans un restaurant local, un seul plat de viande et yaourt, arrosé d’une bière, le tout pour un peu plus de 3€. Sieste sur un banc public voisin.

 

Et en repartant, je rattrape une Australienne équipée comme moi. Nous roulons un peu ensemble et constatons que les rythmes ne s’accordent pas. Alors, pour la montée au tunnel sur la route de Elbasan, je pars devant, consigne de l’attendre avant le tunnel. Elle ne veut pas poser sa tente seule dans la nature. Le trafic est épouvantable, la route assez étroite, elle monte en virages serrés, les conducteurs sont impatients et tentent souvent de doubler sans visibilité. Arrivé en vue du tunnel tout neuf qui constitue l’entrée de l’autoroute vers Elbasan, je l’attends 45mn avant de demander à une voiture de passage s’ils ont vu quelqu’un à vélo. Personne. J’ai perdu Sally. Je dévale tout seul l’autoroute en limitant ma vitesse à 60km/h pour contrôler le vélo. Après tout, ce n’est limité qu’à 110km/h… Cela fera en tout environ 40km d’autoroute aujourd’hui. Je ne sais pas comment s’est débrouillée Sally pour la nuit. Courses du dîner à Elbasan, et je repars sur la route de Progradec. A environ 10km d’Elbasan, un petit pont enjambe la rivière, et je compte m’en servir pour m’installer. C’est exposé, plein d’ordures et peuplé par des groupes de chiens. Je choisis plutôt un champ d’oliviers, malgré les conseils d’un jeune Albanais qui m’a montré d’autres endroits plus publics. Mon champ est évidemment privé.
Nuit de pleine lune sous un olivier.

21/08/2018 J18 Budva – Fishte 108km, 890m+

Visiteur affamé du matin attiré par mon petit déjeuner

 

Départ tôt, avant 7h, et les chats m’ont fêté pour mon petit déjeuner. Maintenant, il faut remonter les pentes très raides ayant mené au camping. Les jeunes Polonais sont déjà partis.

 

 

A peine sur la route, très vite je croise des ambulances et des voitures de pompiers. Une voiture de pompiers sentait le feu. Et effectivement, la colline flambe un peu plus loin. Ils ont dû se démener pour éviter une catastrophe avec une station essence.

 

Le feu vient de la colline
Le feu proche des maisons

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a de grandes étendues noires qui fument. Le feu a dû prendre dans la colline et passer par dessus la crête avec le vent du matin.

Le feu sous la route, dans une maison vide

 

 

A Dobra Voda, je fais mes courses pour le repas de midi, descends jusque sur la plage, renonce à m’installer au milieu de  la foule compacte des baigneurs et me décide pour un raccourci à travers la colline pour couper une boucle de la grande route qui monte de toutes façons.

Et pour monter, ça monte, et même très raide, et il fait chaud. Déjeuner au sommet, sur les bancs d’un restaurant de plein air fermé, et sieste dans un abribus. Tout est désert, seules passent épisodiquement de vieilles grosses Mercedes typiquement albanaises. Et en repartant, je reconnais l’endroit où l’an dernier nous avons acheté un plein seau de cerises à une paysanne. Passage de la frontière -à pied, il y a un couloir spécial- et bonjour les routes albanaises. L’objectif est d’aller dîner et si possible dormir au restaurant agricole que nous avions expérimenté l’an dernier à côté de Fishtë. Objectif atteint à 18h30. On m’accepte sans réservation à condition de manger immédiatement. Et je peux mettre ma tente partout autour sur la propriété.
Nuit dans les oliviers très calme après le départ des derniers fêtards du restaurant.

20/08/2018 J17 Dubrovnik – Budva 82km, 630m+

Gros vent au réveil, je retarde le départ à 9h30. Ce vent se calme assez rapidement après le départ, mais mon rythme est haché, j’ai du mal à être régulier.

La côte est superbe, mais très construite

 

Le relief non plus n’aide pas, il y a vraiment des montées et descentes raides, jusqu’à 7%.

 

 

 

Après 2 heures de route, passage de la frontière du Montenegro, avec un poste de contrôle de chaque côté, et des queues que je double sans honte. Le Monténegro est un cas particulier : il ne fait pas partie de l’Europe mais utilise l’€. Pour l’avoir oublié et avoir reçu des tas de photos familiales sur Telegram, je suis bloqué par Bouygues qui me facture les Mo reçus 60€.

A mi-chemin entre Zelenika et Kumbor, je me baigne et fais une petite sieste. Un jeune pêcheur fait un feu sur le môle à côté du mien, et se régale d’une belle pêche d’oursins grillés. Peu partageur, même avec une copine qui vient le voir.

Je décide de ne pas aller à Kotor, déjà visité en 2017, et de prendre un bac pour ne pas avoir à faire le tour de la baie.

Je m’arrête pour la nuit dans un camping peu après Budva, c’est à dire à peu près à mi-parcours de la traversée du pays. Les douches se prennent à l’extérieur dans des cabines sans porte ouvertes sur la mer. Il y a une jolie Natacha ukrainienne n’ayant pas froid aux yeux qui vient discuter et admirer mon vélo, il y a aussi 2 jeunes Polonais venant de Split à vélo. La tenancière (conséquente, et à cheveux rouges) du camping parle français quand on lui demande gentiment. Et il y a aussi une ribambelle de petits chats affamés prêts à tout pour voler du fromage.

Budva vit la nuit

 

Nuit ventée et chaude, mais calme compte tenu de l’environnement.

19/08/2018 J16 Opuzen – Dubrovnik 102km, 1070m+

Départ un peu tardif juste avant 8h, la bière et le dîner de la veille me freinent. Peu de faux-plats, cela monte et descend en permanence, et de plus en plus raide, semble-t-il. Il y a même une côte à 10% sur un bon km. Aujourd’hui encore, je franchis deux frontières, avec la particularité de retourner en Croatie après avoir traversé une fine bande de Bosnie-Herzégovine. Les douaniers sont sympas avec les cyclistes et me font passer sans prendre la file des voitures. Je ne m’arrête pas en Bosnie. Quelques difficultés pour trouver de l’eau, la zone n’est pas touristique, les gens prétendent que l’eau du réseau n’est pas potable. Mais quand on leur demande ce qu’ils boivent, ils ne répondent pas…Sauf une jeune femme tenant un camping qui me dit que l’eau est potable partout et qu’elle la boit et sa toute petite fille aussi. A éviter à tout prix : les stations -services où on peut même se faire chasser à coup de lance à eau ou proposer de boire l’eau du seau de lavage des pare-brises…

En montant après la Good Energy Factory

 

La côte est magnifique, les paysages variés. Les plaines sont cultivées en petits champs, il y a beaucoup d’eau.

 

 

Déjeuner frugal au bord de la route, petite sieste et çà repart, il fait chaud. J’ai du mal à atteindre Dubrovnik vers 17h. Et encore plus de mal à trouver une chambre, les prix sont dans la bande des 80€.

Dubrovnik…

 

Je repars donc après la photo qui me coûte toute la descente à remonter. L’affluence touristique est impressionnante, et le manque de civisme déroutant : l’exemple d’un énorme camping-car (français) tentant malgré les panneaux d’interdiction multiples et immanquables d’entrer dans un parking à hauteur limitée à 2m alors qu’il en fait largement 3 me laisse perplexe.

 

Coucher de soleil sur l’Adriatique

 

Je laisse de côté la vieille ville vue largement l’année dernière et remonte sur la corniche.

 

 

 

Nuit dans un camping municipal à Kupari, une dizaine de km après Dubrovnik, pas très loin d’un centre commercial où je peux faire les courses du soir. C’est un peu vieux et mal entretenu, mais le jeune homme à l’accueil est sympathique. Pas d’herbe et sol cabossé, c’est un peu dur, mais calme. Un autre pédaleur vient planter sa tente non loin, mais va se coucher sitôt arrivé.

18/08/2018 J15 Split – Opuzen 124km, 1060m+

J’ai bien dormi, malgré la fenêtre fermée et la climatisation. Départ tôt, vers 6h30.

La côte Croate au sud de Split

 

Matin agréable puisque peu de voitures, mais plus tard, c’est une voiture tous les 20m, sans discontinuer. Et un véritable embouteillage avec 2km de queue de mon côté et 3 en face.

 

Je déjeune une première fois vers 11h, puis une deuxième fois vers 16h. Je me baigne et fais une petite sieste sur la plage d’un camping chez les bidochons.

Les lacs Bacina au nord de Ploce

 

Un  peu avant Ploce, la route évolue dans le paysage magnifique des lacs Bacina.

 

 

 

Fête des pêcheurs chez les Ribard ?

Au moment de faire les courses du dîner, je vois un panneau indiquant une fête le soir. Renseignement pris, il s’agit d’un gros dîner de poisson sur le port, mais il n’y a pas de camping dans le village. « Allez dans le prochain village ». Pb : il est à 20km.

Je décide de coucher en sauvage, puis je réalise que je n’ai pas provisionné l’eau. Donc je vais au camping à 20km. Mais à environ mi-chemin, le long de la rivière Neretva, je tombe sur un panneau « ferme familiale ». Il s’agit d’un camping un peu informel appelé « Good Energy Factory » tenu par un baba-cool : « Je demande 10€, mais toi, tu veux me donner combien ? » Malgré les courses du dîner faites, je commande un dîner, ce sera du local. Et la tente est sur une pelouse. Rencontré 2 jeunes danois sympathiques en vacances.
Dîner super bon, avec de la poitrine de jeune bœuf, des légumes en salade et des frites arrosé d’une bière maison. Ambiance chaleureuse avec les Danois et le cuistot qui parle anglais. Nuit très tranquille et confortable sur une vraie pelouse après une douche rustique, alors que j’avais poliment refusé la proposition du patron d’aller nous baigner dans la rivière en face. A recommander.

17/08/2018 J14 Kastela – Split 26km, 300m+

Face au port depuis la terrasse d’Ivanka

 

Petit déjeuner face à la baie de Split. Au revoir à mes hôtes bien sympathiques. Le mari me rattrape un peu plus loin, je suis parti avec la clef de la maison.

 

 

Direction l’hôpital Furile où je vais passer plus de 6h pour des examens à cause de mes jambes enflées. La ville de Split est installée sur des collines, avec des fractures importantes du terrain rendant la jonction entre quartiers compliquée. En vélo, c’est une vraie galère car on ne peut pas prendre les voies rapides. De plus, la voie ferrée coupe la ville en deux, avec peu de ponts. Je monte, je descends, je croise un autre pédaleur, on se regarde piteusement. L’hôpital est finalement près du bord de mer, il me faut un certain temps avant de comprendre la procédure d’entrée aux urgences.

Les urgences de l’hôpital de Split

Au bout de quelques heures d’attente, ils ont réussi à mettre à l’œuvre une équipe parlant anglais, et je suis examiné par une jeune docteur blonde très jolie assistée d’une infirmière brune magnifique, toutes deux attentives et très professionnelles. Je subis des prises de sang et un électrocardiogramme, divers examens. Finalement, on craignait une thrombose ou un début d’œdème du poumon, mais tout va bien de ce côté-là. Ce serait de la fatigue ou des conséquences traumatiques. On me recommande une journée de repos.

 

Je repars vers 18h, j’ai juste le temps de faire les courses et de me trouver une chambre. A 19h30, je suis de nouveau dans une maison, mais je suis cantonné dans une chambre anonyme en bordure de la route, et le prix est moitié plus cher. Dîner dans la chambre, et nuit avec la climatisation et fenêtre fermée.

16/08/2018 J13 Benkovac – Kastela, 112km, 650m+

Cette fois-ci, planqué dans les bois, j’ai dormi comme un loir, et je suis reposé au réveil. Discussion avec F au téléphone au sujet de mes jambes enflées, cela l’inquiète, et du coup, moi aussi.

Le Sibenski Sajlev, une baie comme en Bretagne

Une dizaine de kilomètres avant Sibenik, on traverse le Sibenski Saljev, l’entrée de l’immense « lac Prokjan » très découpé qui fait immanquablement penser aux côtes bretonnes. Ce « lac » qui communique avec la mer remonte jusqu’au parc Krka où l’on peut voir de magnifiques paysages gorgés d’eau et que nous avions visité en 2017.

A Sibenik, je trouve un docteur avec l’aide des pompiers. Ma tension est ok, mais elle recommande d’aller à l’hôpital passer un Doppler. Je passe outre et décide de me rapprocher de Split pour trouver un gros hôpital et un aéroport à côté, on ne sait jamais.

Déjeuner en face de Grebastica dans un coin sympa au bord de la mer et à l’ombre. Au matin, j’avais consulté Maps.me qui m’avait donné Split à 75km, mais après 30km, les panneaux m’ont remis le moral en bas : 101km. En fait, je roule bien, sans trop de fatigue. A 15h, je suis à 40km de Split, et je peux évaluer la distance totale à 115km environ. A Kastela, à l’entrée de Solin, je suis obligé de rouler sur une voie rapide, je sors donc et rejoins le bord de mer, non sans m’empiffrer au passage de figues sauvages succulentes. Après quelques tâtonnements, je trouve une chambre chez l’habitant, des gens de notre âge très accueillants. Dîner face à la mer après un apéritif tord-boyaux maison pris en compagnie d’Ivanka, la maîtresse de maison.
Nuit dans un lit, après une bonne douche…