Nous partons de bon matin pour aller voir la plage de Chawpathi, haut lieu de rendez-vous de la jeunesse de Mumbai.

  Bon, cela ne vaut pas trop le déplacement, mais nous décidons de suivre  la côte en direction de la pointe sud dans l’espoir de voir de belles  propriétés. Nous avons vu beaucoup de voitures, avalé plein de gaz  d’échappement, longé une grande propriété le long de la côte qui nous  empêche de rien voir. Et nous découvrons que le D200 ne veut plus  fonctionner. Demi-tour donc, et direction « Handloom house » dans les  environs de laquelle nous devrions trouver des marchands d’appareils  photo. Il semble que l’appareil ne lit plus la carte mémoire. Et vive le GPS du téléphone qui nous conduit directement dans le quartier des vendeurs  d’appareil photo. L.e premier est le bon JL explique notre souci et en manipulant l’appareil découvre qu’une des bagues de positionnement de  l’objectif est décalée. Le D200 peut continuer le voyage mais voilà qu’en bon commerçant indien le vendeur sort une boite d’un autre Nikon, le D7500 et propose un prix et le rachat du D200…. Discussion  transaction la vente est presque faite sauf que nous n’avons pas le chargeur avec nous. F propose d’aller d’abord à l’hôtel chercher les  sacs à dos et donc le chargeur en prenant le temps de manger et de réfléchir avant de se lancer dans cet achat.
 Nous filons dare dare vers l’hôtel à pied en cherchant un endroit pour  manger. Nous fixons notre choix sur un restaurant rempli d’étrangers   venus boire de la bière et nous attendons longtemps notre plat.
En  arrivant à l’hôtel quelques centaines de mètres plus loin JL trouve enfin un chauffeur de taxi qui accepte de nous conduire de l’hôtel au magasin (l’achat s’est décidé entre temps) puis au terminal où nous devons prendre le bateau de la compagnie Angrya pour Goa, embarquement avant 3h pour un départ à 4h et il est 2h45… Nous avons acheté le D7500, abandonné le D200 à sa nouvelle vie et pris le bateau à l’arrache vers 3h25. Le plus rigolo dans cette histoire étant qu’à un moment, le chauffeur répond à un appel et tend son téléphone à JL qui, stupéfait, entend quelqu’un de la compagnie maritime lui demander si nous sommes sur le chemin et quand  comptons-nous arriver ? La compagnie avait le nom de notre hôtel, l’a appelé, et a appris que le taxi n°xx nous avait embarqués. De là, ils  ont retrouvé le n° de mobile du chauffeur (comment ?) et nous ont appelés. Service asiatique… Les 250 roupies négociées au départ se sont évidemment transformées en 500 à l’arrivée où il nous a fallu pourtant  escalader une barricade et marcher un peu pour atteindre la guérite  d’accès à la navette du bateau.  
 Nous n’étions pas les derniers contrairement à ce que  l’employée de la  compagnie avait déclaré : nous avons attendu une Indienne plus en retard  que nous.
Le  bateau est très  sympa, en fait c’est un ancien bateau japonais, et tous  les panneaux  sont dans cette langue. Les sièges dans la cabine sont des  fauteuils  sans jambes, et nous avons même deux accoudoirs au sol.

Dîner très correct dans le restaurant self du bateau et nuit très tranquille pendant le trajet.



