La connection super rapide en débit montant de l’hôtel nous a permis de remettre le blog à jour.
Le petit déjeuner sympa face à la baie nous met en forme pour la journée. Nous repartons pleins d’énergie pour tenter de trouver un bateau direct pour l’Europe depuis Izmir. Du port d’Izmir même, il ne semble pas qu’il y ait de gros ferries en partance. Le terminal est à Cesme, à 70km d’Izmir. Le seul moyen pour nous est d’aller sur place pour voir. Nous faisons le déplacement, et trouvons effectivement un terminal d’embarquement d’une société de ferries. Et il y un bateau pour Trieste samedi matin à 4h. Il faut y être vendredi avant 16h, cela va coûter 813€ si nous avons bien compris. Et donc, cela ne nous convient guère, parce que cela ne nous amène pas au sud de l’Italie. Tous calculs faits, nous préférons garder notre liberté (et notre argent), et aller en Grèce en voiture, avec une option possible vers Athènes, ou le bateau d’Igumenitsa à Venise. Nous repartons donc en direction d’Izmir puisque Cesme est au bout d’une presqu’île, et que nous visons le garage VW d’Izmir (oui, encore). Bonne surprise, ils ont la glace du rétroviseur et malgré leur mauvaise organisation, nous arrivons à nous le faire monter rapidement. Après le déjeuner pris dans le K6 dans le garage, nous filons vers Éphèse qui se trouve 80 km au sud d’Izmir. Ephèse, c’est une grande ville très développée dans les siècles avant et après J.-C., et qui a été quasiment effacée de la carte suite à l’envasement du port et la christianisation. Il y a sur le parking à notre arrivée une vingtaine de cars, majoritairement de Chinois que nous retrouvons par paquets dans les ruines.
Le site est grandiose, ce ne sont que des ruines, mais elles permettent aisément de se représenter la ville, sa vie, son organisation. Par contre, toutes les statues sont au musée, et les photos présentes sur le site sont un peu frustrantes.
Le théâtre est immense, la bibliothèque impressionnante. On peut voir les infrastructures permettant l’adduction d’eau, et comprendre l’agencement des tuyaux noyés dans les murs, scellés au plomb.
Les derniers occupants étaient romains, on retrouve les mêmes installations que dans le sud de la France et en Italie.
Nous sommes les derniers avant la fermeture du site, et trouvons facilement une plage pour passer la nuit.