10/08/2018 J7 Legnago – Venise 130km, 77m+

Je suis réveillé par le bruit d’un énorme tracteur, il n’est pas 6h. L’engin s’arrête à quelques mètres de mon abri, puis redémarre et s’éloigne, je continue à l’entendre tourner dans le champ de maïs. Je prends mon petit déjeuner, petite toilette du matin, démontage de la tente, et départ à 7h40. Le paysan a en fait déposé des bidons d’essence et fait son boulot dans son champ, je ne le vois pas. Objectif Venise dans la soirée.

Il y a quelques villages, le centre est toujours pavé, un vrai bonheur…. A dix kilomètres du point de départ, Montagnana, typique.

Entrée fortifiée de Montagnana

 

 

 

 

 

 

 

Cinéma de Montagnana

 

Passée la majestueuse porte d’entrée, on tombe sur le cinéma. On croirait Cinema Paradiso, on s’attend à rencontrer Philippe Noiret.

 

 

Les villages italiens sont pavés…

 

Le centre-ville est tout à fait d’époque, mis à part la Maserati dernier modèle, tout à fait exotique ici. L’élégance italienne…

 

 

Ensuite, il fait très chaud, les routes sont toutes droites et sans relief. Rencontré un pédaleur et un vieux couple, nous ne nous arrêtons pas. Déjeuner à côté de Moncelice. J’atteins Chioggia (à la pointe sud de la lagune) après bien des détours dûs aux canaux.

Chioggia, en vue de Venise

 

 

La lagune est bordée par une digue sur laquelle on peut circuler. Je prends le bac sur le vélo, les marins me font descendre de vélo, mais pas payer. Naïf, je pense qu’il s’agit d’un service public.

 

La plage selon les Vénitiens

 

Je me baigne dans l’Adriatique, un vrai plaisir, malgré les voisins italiens qui s’imposent.

 

 

 

Arrivée sur la lagune

 

Le 2e bac est beaucoup plus gros et prend même des autobus. Là, il me faut payer 8,7€ (un ticket pour moi, un autre pour le vélo…).

 

 

Le Lido

 

Et comme je fais mes courses au Lido, je perds du temps (il faut dire que je n’étais pas prévenu), et dois repayer, mes tickets sont expirés (1h pour passer les 2 îles avec les 3 bacs, je n’y crois pas).

 

Du coup, refoulé par 2 campings bondés et terriblement bruyants, j’ai du mal à trouver un coin pour dormir, finalement entre un champ de maïs et une villa de luxe. Nuit très tranquille.