J201 06/12/2017 Le retour

Le soleil se lève sur la lagune quand le ferry arrive au quai à Venise.

 

Cette journée n’est pas très intéressante.

 

 

Nous avons parcouru 700km sur les autoroutes italiennes du nord puis passé le col du Lautaret, avec peu de neige, et route sèche, et dévalé la vallée de la Romanche, repris l’autoroute pour arriver à Mours vers 19h. Tiphaine nous attendait avec une quiche et un gâteau au chocolat, il nous reste à vider le K6, ranger le tout, nous réinstaller dans la maison, et reprendre les routines. Il y a une certaine mélancolie à se dire que le voyage est fini, mais la compensation, c’est la richesse accumulée dans les rencontres, les paysages, les pannes et autres aventures vécues pendant ces 6 mois.

Ce post est donc le dernier pour ce voyage. Nous reprendrons le blog lors de nouveaux évènements. A ceux qui nous ont suivis ici, nous disons merci, car cette adresse a été donnée à toutes les rencontres amicales que nous avons faites depuis 6 mois, et nous sommes conscients que sans l’aide reçue, le voyage aurait facilement pu tourner au cauchemar. Et c’est un peu un rêve que nous avons vécu, un rêve exceptionnel.

J200 05/12/2017 La mer Adriatique

JL avait mis le réveil du sustème du K6 sur 3 alarmes à 5mn d’intervalle, son téléphone sur 2 alarmes et sa montre pour ne pas rater l’heure du départ. A 5h, personne au comptoir d’enregistrement Anek. Il ouvre avec 10mn de retard, exaspérant les passagers qui se sont levés tôt pour être à l’heure. Le ferry n’arrive qu’à 6h20, faisant douter que le départ puisse être ponctuel. Pratiquement aucun véhicule ne descend du bateau, faisant comprendre qu’en fait, il est parti d’ailleurs, et fait seulement escale à Igoumenista.

 

Et donc départ à 7h pile. Le bateau est très peu chargé, l’embarquement est rapide.

 

 

La suite, c’est la remontée vers le Nord pour rejoindre Venise qui prend 25h. Il y a une petite houle due au vent des jours derniers.

J2 21/05/2017 On roule

Réveil très matinal, il fait jour et le soleil pointe son nez sur la cime d’en face. Il fait frais à peine 5° dans le K6, une température que nous reretterons peut-être beintôt, mais pour le moment, il nous faut mettre un petit coup de chauffage. Toilette rapide dans le torrent et le petit déjeuner avalé, nous voilà en route pour la frontière italienne, via le col du Lautaret, Briançon et le col du Montgenèvre. Arrêt pour passer les derniers coups de téléphone aux enfants, et nous entrons dans la zone franche. Appel de Danièle Gateau, ce sera notre dernier contact. 500m après la douane, arrêt par l’armée italienne, contrôle des papiers. Panique, on n’avait rien prévu, il faut aller chercher dans le coffre-fort. La jeune femme qui nous contrôle a du mal à croire notre destination, c’est tout juste si elle ne demande pas à voir les visas. Nous suivons la route de Cezana Torinese, Sestrière, Pinarolo, de belles vues sur l’autre côté des Alpes. Ensuite, c’est l’autoroute toute la journée avec juste un arrêt à midi pour déjeuner dans un restaurant d’autoroute. Sortie à Trieste, mauvaise surprise, les Italiens nous comptent en catégorie B, coût 44€.

Passage de frontière avec la Slovénie, en faisant bien attention de ne pas rester sur l’autoroute, sinon, à défaut de payer la vignette (mini 15€ pour 15 jours), une amende certaine de 300€ nous attend. Merci le guide du routard. Donc, petite route de campagne où défilent les voitures étrangères…Nous rattrapons l’autoroute croate à la frontière et filons vers Porec, puis Vrsar, notre destination pour la nuit, le camping naturiste de Koversada, histoire de se mettre à l’air avant les pays musulmans…

Emplacement très calme, au bord de la mer, sous les chênes verts et les pins, un peu tard pour se baigner.