Courses alimentaires dans un petit supermarché de Thamel avant de partir, puis Denis, le réceptionniste de l’hôtel, nous souhaite bonne route avec les écharpes oranges rituelles, et nous voilà repartis, toujours sans puissance. La sortie de Kathmandu est infernale. Embouteillages, travaux, poussière à n’en plus finir. Puis la route de Pakhara se déroule, route de montagne, très sinueuse, et comme le trafic de camions est très dense, nous n’avançons pas. Un péage de 25 roupies pour un tronçon de route non identifié, mais tout le monde paye. Un camion en train de changer une roue en pleine côte nous ralentit 1h, d’autant qu’un autre est aussi arrêté dans l’autre sens un peu plus loin. Et vient la bifurcation vers Baharpur, avec la route qui serpente le long de la rivière. Il n’y a plus de route. C’est un champ de poussière et de cailloux, sillonné par un flot continu de camions. Il est quasi impossible au K6 de doubler, mais de toutes façons, le sol est tellement défoncé qu’il est impossible de rouler vite. Le K6 touche plusieurs fois à l’arrière. Au bout d’une quinzaine de kilomètres, un tronçon de route tout frais sorti des machines dure 2 kilomètres, puis c’est de nouveau l’enfer, sauf que le sol a été arrosé. Il n’y a plus de poussière, mais de la boue partout. Le K6 est de nouveau crépi. Enfin, le croisement vers Sauhara où se trouve l’entrée du parc national Chitwan où nous allons voir la jungle et les animaux sauvages, arrive, avec une route plus petite , très encombrée de vélos et autres piétons, mais goudronnée. Nous arrivons dans le village vers 18h, il fait presque nuit et le camping annoncé dans le GPS et le guide n’existe plus. Nous nous installons dans un lodge pour 2 nuits.