J144-J146 10-12/10/2017 Kathmandu

Les deux premiers jours de repos à Kathmandu ont été occupés à sortir le capteur de température du K6 de la douane à l’aéroport (nous reviendrons sur ce sujet plus tard), à faire la lessive et mettre à jour le blog, les photos dans le serveur, etc, donc à reprendre pied dans la civilisation. Rencontres intéressantes dans l’hôtel (Marcelle et Daniel, joyeux Québecois) et dans la ville.

Ce dernier jour nous sommes  allés voir les dégâts à Durbar square et faire des achats pour le retour, puisque nous avions décidé depuis  le début que les souvenirs viendraient du parcours retour (tant pis pour les « stans »).

 

 

Beaucoup de maisons privées ont été reconstruites, comme dans la montagne,

 

mais les bâtiments historiques sont parfois tellement endommagés, voire détruits, que rien n’a été fait pour les remonter.

Des étais au mieux les consolident en place, mais au pire, il ne reste plus que des tas de briques non identifiables. La tâche s’annonce rude, où est l’argent ?

J123 19/09/2017 Randonnée 3 semaines dans le massif de l’Everest

Nous partons 3 semaines dans le massif de l’Everest en randonnée. Nous avons renoncé à emporter l’ordinateur, et les connections internet seront très épisodiques. Donc pas de blog avant notre retour prévu pour le 13 ou 14 octobre à Kathmandou. Nous posterons alors un compte-rendu de cette expédition, avant de nous engager sur la route du retour vers la France.

Bonnes vacances.

Françoise et Jean-Louis

J122 18/09/2017 Le raccourci pour aller à Kathmandu

Nous avons plusieurs sources d’information, des cartes en papier, des GPS et Google maps quand nous sommes connectés. Les distances données pour Kathmandu depuis notre hôtel vont de 85 à 225km, et les temps de 4h à 11h. Enfin, les moyennes horaires diffèrent peu, c’est de l’ordre de 25km/h. JL choisit de tirer au plus court, aussi le plus rapide, au grand dam de F qui craint des routes très mauvaises. A la sortie de Hetauda, la route est bonne, c’est la route principale, l’équivalent d’une départementale en France. Mais à 14km, il faut tourner à droite et s’engager sur une route plus petite. Difficultés de croisement, et certains passages rendus étroits par les glissements de terrain. Et à 40km environ, une fourche inattendue. F souhaite aller à droite, JL prend conseil auprès d’un conducteur local qui recommande la gauche, plus courte et plus rapide. « Road good condition » dit-il. Les bases de nos estimations de la condition de la route doivent être radicalement différentes, car nous avons rarement vu pire sur le parcours. Quand la route est en bon état, elle est en fait pleine de nids de poule et demande une attention permanente. C’est un tiers du chemin.

Les 2 autres tiers sont très dégradés, et par 2 fois, il faut attendre qu’un engin fasse un passage dans les glissements de terrain nombreux suite aux pluies de la mousson. Certains passages sont assez défoncés par les cars qui assurent le transport local, et il ne faut pas trop regarder vers le ravin alors que l’on roule dans la boue…

Le tout est sauvé par les paysages, un festival de verdure. Nous retrouvons avec plaisir les petites fermes népalaises accrochées à flanc de montagne, et les cultures en terrasses. Enfin, nous avons fait les 85km en un peu plus de 4h, et nous entrons dans Kathmandu, un peu émus de toucher au but du voyage. Il est 13h. Le trajet intramuros est plus facile que nous ne l’imaginions, probablement grâce aux élections qui ont envoyé les népalais dans les villages pour voter.

 

Et l’entrée dans la cour du Ganesh Himal relativement aisée, bien qu’au cm. Déjeuner dans le K6 puis entrevue avec Babu, le patron de l’agence qui organise la randonnée. L’après-midi est passée vite à se balader dans les rues de Thamel animées mais avec peu de touristes. Achat de la carte SIM locale, et dîner dans notre restaurant local favori, nous sommes dans nos traces.