03/09/2018 J30 Istamboul – Asie

Il ne faut pas oublier que le but de cette expédition, ce n’est pas Istamboul, mais la partie asiatique d’Istamboul. L’idée, c’est d’aller passer le pont sur le Bosphore. Le problème avec les cartes, c’est qu’elles n’ont que 2 dimensions, alors qu’au sol, cela peut être très différent…

Depuis Mamaray, c’est encore loin…

En essayant d’approcher du pont par le quartier Marmaray, je grimpe une fois de plus des côtes à plus de 10% (sans les bagages, il est vrai), et me retrouve plus haut que le pont. Marche arrière pour récupérer une bretelle d’accès. Manqué, la police l’a annexée et elle est fermée.

 

Mal visé, c’est trop haut.

Demi-tour donc pour revenir plus bas sur une autre bretelle qui présente l’inconvénient d’avoir une voiture de police à la jonction avec l’entrée du pont, ce que j’ai pu voir d’en haut.

La cata. Gare aux bouches d’égoûts !

 

 

Au moment de traverser l’avenue pour rejoindre la bretelle, c’est la catastrophe. Je roulais à contresens, et un taxi m’a serré contre le trottoir. Focalisé sur le taxi, je n’ai pas fait attention à une bouche d’égout et la roue avant s’encastre dedans, bloquant le vélo. Chute à gauche, roue avant en huit. A moins d’un km du pont.

 

 

Le prophète a dit : « ce que la bouche d’égout a fait, la bouche d’égout peut le défaire ». Sitôt dit, sitôt fait, je détords +/- ma roue avec la bouche d’égout, en tous cas suffisamment pour qu’elle n’accroche pas le frein et me permette d’avancer.

Heureusement, il n’y a pas beaucoup de circulation

Et je m’engage sur le pont, non sans passer à côté des pandores qui ne me prêtent aucune attention. Il est vrai qu’il y a un panneau d’interdiction aux piétons, mais rien pour les vélos. C’est quand même assez aérien, et les voitures qui passent à quelques cm rendent l’exercice assez risqué.

 

Mais je ne touche pas à mon frein avant et tout va bien.

Bienvenue en Asie !

 

Au bout du pont, un panneau me souhaite la bienvenue en Asie, et un autre me vante IHI, qui pourrait réaliser mes rêves, ce que je fais tout seul.

 

 

Passé de l’autre côté

 

 

Photo au milieu du pont et selfie pour le souvenir à l’autre bout.

 

 

 

 

Le vélo prêt à voyager

Je fais le retour en ferry, et cherche une boutique pour acheter un carton pour le vélo.

Le patron de la boutique de vélos où nous avons emballé mon vélo

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le quartier du bazar voisin de l’hôtel, il y a des magasins de vélo et je regrette d’être limité en poids pour l’avion, j’aurais pu acquérir à peu de frais des éclairages légers et tout un tas d’accessoires bon marché.

 

 

Dîner le soir sur la partie asiatique par le ferry dans un restaurant branchouille, et retour en métro. Grande nuit bien calme, je commence à être conscient de la fin du voyage.