Gros vent au réveil, je retarde le départ à 9h30. Ce vent se calme assez rapidement après le départ, mais mon rythme est haché, j’ai du mal à être régulier.
Le relief non plus n’aide pas, il y a vraiment des montées et descentes raides, jusqu’à 7%.
Après 2 heures de route, passage de la frontière du Montenegro, avec un poste de contrôle de chaque côté, et des queues que je double sans honte. Le Monténegro est un cas particulier : il ne fait pas partie de l’Europe mais utilise l’€. Pour l’avoir oublié et avoir reçu des tas de photos familiales sur Telegram, je suis bloqué par Bouygues qui me facture les Mo reçus 60€.
A mi-chemin entre Zelenika et Kumbor, je me baigne et fais une petite sieste. Un jeune pêcheur fait un feu sur le môle à côté du mien, et se régale d’une belle pêche d’oursins grillés. Peu partageur, même avec une copine qui vient le voir.
Je décide de ne pas aller à Kotor, déjà visité en 2017, et de prendre un bac pour ne pas avoir à faire le tour de la baie.
Je m’arrête pour la nuit dans un camping peu après Budva, c’est à dire à peu près à mi-parcours de la traversée du pays. Les douches se prennent à l’extérieur dans des cabines sans porte ouvertes sur la mer. Il y a une jolie Natacha ukrainienne n’ayant pas froid aux yeux qui vient discuter et admirer mon vélo, il y a aussi 2 jeunes Polonais venant de Split à vélo. La tenancière (conséquente, et à cheveux rouges) du camping parle français quand on lui demande gentiment. Et il y a aussi une ribambelle de petits chats affamés prêts à tout pour voler du fromage.
Nuit ventée et chaude, mais calme compte tenu de l’environnement.