J122 18/09/2017 Le raccourci pour aller à Kathmandu

Nous avons plusieurs sources d’information, des cartes en papier, des GPS et Google maps quand nous sommes connectés. Les distances données pour Kathmandu depuis notre hôtel vont de 85 à 225km, et les temps de 4h à 11h. Enfin, les moyennes horaires diffèrent peu, c’est de l’ordre de 25km/h. JL choisit de tirer au plus court, aussi le plus rapide, au grand dam de F qui craint des routes très mauvaises. A la sortie de Hetauda, la route est bonne, c’est la route principale, l’équivalent d’une départementale en France. Mais à 14km, il faut tourner à droite et s’engager sur une route plus petite. Difficultés de croisement, et certains passages rendus étroits par les glissements de terrain. Et à 40km environ, une fourche inattendue. F souhaite aller à droite, JL prend conseil auprès d’un conducteur local qui recommande la gauche, plus courte et plus rapide. « Road good condition » dit-il. Les bases de nos estimations de la condition de la route doivent être radicalement différentes, car nous avons rarement vu pire sur le parcours. Quand la route est en bon état, elle est en fait pleine de nids de poule et demande une attention permanente. C’est un tiers du chemin.

Les 2 autres tiers sont très dégradés, et par 2 fois, il faut attendre qu’un engin fasse un passage dans les glissements de terrain nombreux suite aux pluies de la mousson. Certains passages sont assez défoncés par les cars qui assurent le transport local, et il ne faut pas trop regarder vers le ravin alors que l’on roule dans la boue…

Le tout est sauvé par les paysages, un festival de verdure. Nous retrouvons avec plaisir les petites fermes népalaises accrochées à flanc de montagne, et les cultures en terrasses. Enfin, nous avons fait les 85km en un peu plus de 4h, et nous entrons dans Kathmandu, un peu émus de toucher au but du voyage. Il est 13h. Le trajet intramuros est plus facile que nous ne l’imaginions, probablement grâce aux élections qui ont envoyé les népalais dans les villages pour voter.

 

Et l’entrée dans la cour du Ganesh Himal relativement aisée, bien qu’au cm. Déjeuner dans le K6 puis entrevue avec Babu, le patron de l’agence qui organise la randonnée. L’après-midi est passée vite à se balader dans les rues de Thamel animées mais avec peu de touristes. Achat de la carte SIM locale, et dîner dans notre restaurant local favori, nous sommes dans nos traces.

J108 04/09/2017 Le temple d’or

Amristar, c’est la ville sainte des Sikhs. On y trouve quantité de mausolées et lieux de prière, mais le plus important, c’est le temple d’or. Nous nous devons d’aller voir ce monument et ce qui s’y passe. Un tuctuc à l’entrée de la guesthouse accepte de nous emmener au plus proche distributeur de billets (ATM), ce qui prend plus de temps que prévu, car nous devons nous arrêter 4 fois avant d’en trouver un qui accepte notre carte ou simplement qui fonctionne. Et nous voilà repartis vers le centre d’Amritsar. A quelques centaines de mètres de l’enceinte du temple dans laquelle le riskshaw ne peut pas pénétrer, la pluie commence à tomber. D’abord petite pluie peu impressionnante, à l’arrivée, nous ne pouvons pas descendre de notre engin pourtant peu abritant.

De grosse pluie, on passe à pluie diluvienne et aux gros seaux, le vent s’en mêle et nous sommes trempés. Il ne fait pas froid, mais c’est assez inconfortable. Tant qu’à être mouillés, autant traverser la rue et aller dans un café. Il faut se déchausser car la hauteur avoisine les 15cm. Et nous constatons notre erreur : le café est climatisé et cela ne fait pas bon ménage avec nos vêtements dégoulinants. Heureusement, l’abondance de la pluie provoque une coupure d’électricité. Au total, l’épisode pluvieux a duré une bonne heure et demie. Les rues sont impraticables pour les piétons, la boue envahit tout, les égouts débordent…

Nous n’avions jamais expérimenté les pluies de mousson, c’est très impressionnant. Dans la zone où nous sommes, les balayeurs sont à l’oeuvre dès l’arrêt de la pluie. 2H après, il n’y a plus trace de l’inondation. Ce n’est pas le cas ailleurs dans la ville, la circulation est perturbée jusqu’au soir.

 

 

 

Dans la cour carrée qui entoure le temple d’or, les fidèles se pressent, effectuent le tour et font la queue sur la jetée qui permet de rejoindre le temple en traversant le bassin

Il y a une majorité d’hommes, mais aussi des femmes et des enfants. Comme il se doit, les eaux du bassin sont curatives et purificatrices, il y a donc des baigneurs. Les hommes (en caleçon) ont un emplacement aménagé, les femmes bénéficient d’une enceinte.

Après un déjeuner pris dans un restaurant local (mais où se trouvaient déjà 3 Français), nous visitons d’autres monuments liés aux Sikhs, y compris un restaurant où la nourriture est distribuée gratuitement aux pélerins. Nous profitons du centre ville et faisons des courses au marché.

Retour en tuctuc, une vache sacrée nous attend à l’entrée de la guesthouse.

 

 

 

Et nous n’avons plus qu’à nettoyer les dégâts de la pluie dans Le K6 puisque nous avions laissé le toit levé et la fenêtre latérale ouverte. Pas de bain dans la piscine ce soir.