29/01/2020

Nous partons de bon matin pour aller voir la plage de Chawpathi, haut lieu de rendez-vous de la jeunesse de Mumbai.

Chawpathi beach

Bon, cela ne vaut pas trop le déplacement, mais nous décidons de suivre la côte en direction de la pointe sud dans l’espoir de voir de belles propriétés. Nous avons vu beaucoup de voitures, avalé plein de gaz d’échappement, longé une grande propriété le long de la côte qui nous empêche de rien voir. Et nous découvrons que le D200 ne veut plus fonctionner. Demi-tour donc, et direction « Handloom house » dans les environs de laquelle nous devrions trouver des marchands d’appareils photo. Il semble que l’appareil ne lit plus la carte mémoire. Et vive le GPS du téléphone qui nous conduit directement dans le quartier des vendeurs d’appareil photo. L.e premier est le bon JL explique notre souci et en manipulant l’appareil découvre qu’une des bagues de positionnement de l’objectif est décalée. Le D200 peut continuer le voyage mais voilà qu’en bon commerçant indien le vendeur sort une boite d’un autre Nikon, le D7500 et propose un prix et le rachat du D200…. Discussion transaction la vente est presque faite sauf que nous n’avons pas le chargeur avec nous. F propose d’aller d’abord à l’hôtel chercher les sacs à dos et donc le chargeur en prenant le temps de manger et de réfléchir avant de se lancer dans cet achat.

La première photo du D7500 dans la boutique du vendeur

Nous filons dare dare vers l’hôtel à pied en cherchant un endroit pour manger. Nous fixons notre choix sur un restaurant rempli d’étrangers venus boire de la bière et nous attendons longtemps notre plat.
En arrivant à l’hôtel quelques centaines de mètres plus loin JL trouve enfin un chauffeur de taxi qui accepte de nous conduire de l’hôtel au magasin (l’achat s’est décidé entre temps) puis au terminal où nous devons prendre le bateau de la compagnie Angrya pour Goa, embarquement avant 3h pour un départ à 4h et il est 2h45… Nous avons acheté le D7500, abandonné le D200 à sa nouvelle vie et pris le bateau à l’arrache vers 3h25. Le plus rigolo dans cette histoire étant qu’à un moment, le chauffeur répond à un appel et tend son téléphone à JL qui, stupéfait, entend quelqu’un de la compagnie maritime lui demander si nous sommes sur le chemin et quand comptons-nous arriver ? La compagnie avait le nom de notre hôtel, l’a appelé, et a appris que le taxi n°xx nous avait embarqués. De là, ils ont retrouvé le n° de mobile du chauffeur (comment ?) et nous ont appelés. Service asiatique… Les 250 roupies négociées au départ se sont évidemment transformées en 500 à l’arrivée où il nous a fallu pourtant escalader une barricade et marcher un peu pour atteindre la guérite d’accès à la navette du bateau.

Attente dans la navette, minutée par la super montre Lillet

Nous n’étions pas les derniers contrairement à ce que l’employée de la compagnie avait déclaré : nous avons attendu une Indienne plus en retard que nous.
Le bateau est très sympa, en fait c’est un ancien bateau japonais, et tous les panneaux sont dans cette langue. Les sièges dans la cabine sont des fauteuils sans jambes, et nous avons même deux accoudoirs au sol.

Le bateau est même équipé d’une piscine
Nous avons une autre vue de Mumbai depuis la mer, avec tous les chantiers de construction

Dîner très correct dans le restaurant self du bateau et nuit très tranquille pendant le trajet.

28/01/2020 Mumbai

Les conditionneurs d’air font un bruit épouvantable juste à côté de notre fenêtre. JL regrette d’avoir laissé ses bouchons d’oreilles à New Delhi. Lever pas très tôt, vers 8h alors que nous voulions aller voir l’île Elephanta avec le 1er bateau à 9h… C’est raté. Nous cherchons le petit déjeuner sur le toit alors qu’il est au RdC. Buffet très correct.

Les grottes de l’île éléphanta

Bateau, ile Elephanta, JL retrouve ses impressions de 20 ans en arrière, surtout après avoir visité les Bouddhas de Dalian…

Le site est mieux mis en valeur qu’il y a 20ans.

Déjeuner dans un restaurant sur l’île, très fréquenté.

L’architecture particulière de la gare Victoria

Après-midi, nous allons visiter la gare Victoria et le quartier catholique Khotachi Wadi.

Fête en l’honneur de Ganesh

Nous tombons sur une clébration en l’honneur du dieu Ganesh, et on nous offre à manger et à boire. Jolies vieilles maisons dans les petites rues. Nous avons réussi à prendre 2 taxis « au compteur ».

27/01/2020 New Delhi – Mumbai

Lever à 6h30, après avoir été réveillés par un Indien hurlant dans son téléphone dès 6h. Il a passé 4 coups de fil est a joint ses correspondants sans problème. Il semble que les affaires démarrent tôt en Inde. En fait, cet homme est un candidat politique qui se promène avec une écharpe aux couleurs du drapeau indien et que tout le monde semble craindre. Pas nous. Petit déjeuner de gâteaux et d’une pomme, les restes de la veille. A 7h30, nous sommes dans l’autorickshaw pour aller au Jyoti Mahal déposer la valise qui va nous attendre jusqu’à notre retour à Delhi en fin de voyage. Après négociations, ce conducteur nous emmène ensuite au terminal du métro express pour l’aéroport. Nous doublons la queue impressionnante des travailleurs prenant la ligne standard pour aller au boulot. Deux arrêts pour les terminaux, dont le 1er est indiqué comme domestique. Impossible d’obtenir l’information concernant notre avion, nous choisissons donc l’arrêt de ce terminal. Il faut payer et prendre une navette pour rejoindre le terminal où l’on nous dit que c’est en fait le n°3 à l’arrêt suivant. Autre navette, etc. Heureusement que nous avions vu large. Avion plein. 10°C de plus nous attendent à Mumbai. Nous prenons un taxi prépayé pour rejoindre l’hôtel, ce qui nous permet de voir un peu de la ville. Arrivée vers 15h, déjeuner dans un salon de thé voisin d’une quiche et un chausson à la viande de mouton. Un peu cher mais très bon et léger.

La porte de l’Inde, monument emblématique sur le port de Mumbai

Nous partons en vadrouille sur le circuit proposé par Lonely Planet : porte de l’Inde, hôtel Taj Mahal et une série de bâtiments datant de l’époque coloniale, université, banques, et diverses administrations. Nous dînons dans la chambre de l’hôtel Godwind’un yaourt et de biscottes sans sucre.

L’hôtel TAj Mahal, nous avons hésité, mais outre le prix, les chambres les moins chères sont dans le nouveau bâtiment qui manque d’intérêt