Nous prenons notre petit déjeuner dans les premiers pour pouvoir partir tôt. Comme toutes les tables sont prises et que nous ne sommes que 2, un couple de Français avec deux enfants nous ayant repérés comme compatriotes nous demandent à venir manger avec nous. Et nous discutons avec ces jeunes qui ont déjà fait un voyage en vélo en Asie en 2005. Nous découvrons des points communs, ils nous donnent des idées de balades pour le 2e séjour au Kirghizstan dans 3 jours. Et soudain, nous découvrons que ce sont les voisins de Céline à Mens. Le monde est petit. Pendant le petit déjeuner, un jeune homme fait coucou de loin à JL qui n’y comprend rien jusqu’au moment du départ où le jeune Italien rappelle que nous nous sommes rencontrés en Cappadocce. Il y a d’ailleurs un autre couple qui partageait notre campement cette nuit-là au petit déjeuner ce matin. Là, rien d’anormal, nous suivons la même route. Cet Italien est arrivé dans la nuit sur une dépanneuse avec son vieux Land-Cruiser. Comme quoi, même ces engins-là peuvent tomber en panne (moteur cassé?).
Après un faux départ dû à une connection manquante à F, nous croisons les 3 4×4 Toyota hollandais rencontrés sur un gué dans le Pamir, et qui étaient nos voisins de parking la dernière nuit ici (nous avons dormi sur le parking dans le K6). Ils semblent chercher leur route dans Osh pour remonter vers le Nord du Kirghizstan. Nous avons pu constater que dans certains groupes, notamment des multiples de 3, l’harmonie n’était pas toujours présente. Un groupe de jeunes cyclistes belges semble aussi à la peine. Quelques courses avant le passage de frontière, et nous voilà repartis.
A la frontière, la traversée à pied des passagers ne se fait pas facilement, il y a un couloir de filtration et une queue importante en plein soleil. Les policiers et les douaniers sont finalement sympas, et le passage nous prend 2,5h. Nous pouvons aller déjeuner dans un restaurant au bord de la route un peu plus loin (3€).
Nous sommes surpris de trouver à Kuvah un supermarché tout neuf, moderne et bien approvisionné. A Ferghana, nous pouvons profiter du bazar immense pour faire quelques achats.
Recherche un peu tardive du lieu de couchage, le propriétaire des champs vient nous rendre une visite avant que nous soyons couchés. Tout semble aller bien. Extinction des feux à 23h locales (nous avons repris une heure sur le décalage).