J160 26/10/2017 2 temples si différents

 

En route vers Jodhpur, nous nous arrêtons au temple Jaïn de Ranakpur, un haut-lieu de la religion Jaïn. Jaïn, c’est la non violence, le respect du règne animal. Il y a 1000 ans, un homme a décidé de construire un grand temple dédié à cette religion, et il l’a financé seul. Le plan est immense, mais l’ensemble a une grande cohérence.

 

C’est aussi très aéré, le cœur du temple devant pouvoir être vu de partout dans l’enceinte.Tout est en marbre blanc, donnant au lieu une grande élégance. Ici encore, grosse affluence des touristes indiens, mais aussi énormément d’étrangers, alors que le site est assez éloigné des grands centres. Pour nous, comme d’autres, il est à mi-chemin entre Udaïpur et Jodhpur. 

 

Un audioguide obligatoire nous permet de voir et comprendre les messages inscrits dans l’architecture, les sculptures et le plan du temple.

Un peu plus loin sur la route, nous nous arrêtons pour la visite (?) d’un temple d’un autre genre. La divinité est une moto.

 

Elle n’est pas jeune, et plus très vaillante non plus, la rouille ayant pris possession des parties métalliques, et les pneus complètement à plat. Le K6 sur le parking fait sensation, nous repartons avant que la foule ne le déifie et que nous n’ayons plus qu’à rentrer à pied. Nous arrivons à Jodhpur à la nuit tombante et peinons à trouver un hôtel intéressant. Nous optons pour le grand hôtel près de la gare, et regrettons ce choix quand nous allons dîner dans un hôtel historique à 100m de là.

J156 22/10/2017 Le fort de Kota, le palais de Bundi

L’hôtel de Sivpuri n’était vraiment pas le meilleur endroit pour se reposer cette nuit. Il y a eu du monde sur le parking discutant toute la nuit, et beaucoup de bruit dans les couloirs. La salle de restaurant n’est pas en état au petit matin pour le petit déjeuner, visiblement il y a eu une fête, peut-être certains ont-ils fêté diwali le samedi soir ? Nous partons sans rien manger et en abandonnant 10 roupies de l’avance constituée la veille dur le prix de la chambre. Petit déjeuner dans le K6 un peu plus loin sur l’autoroute.

 

A Kota, méprise, nous arrivons dans un ancien palais de maharajah converti en hôtel de luxe, dont le parc est envahi  par les singes. Nous en profitons pour déjeuner, le personnel qui s’ennuie est ravi de nous montrer l’endroit. So british…

Nous visitons le château de Kota qui ne vaut que pour les peintures sur les murs.

 

 

Et après quelques 300 km sur les routes indiennes nous arrivons fourbus à Bundi. Le palais nous domine de toute sa colline, alors nous choisissons une guesthouse dans une maison ancienne tenue par 2 frères bien sympathiques. La chambre est grande, la salle de bain propre, les sols sont en marbre.

Nous visitons le château, il faut monter les escaliers. Les peintures sont plutôt moins jolies qu’à Kota, mais la vue sur Bundi au coucher du soleil est magnifique. Ce maharajah avait une femme légitime et une maîtresse. L’appartement de la maîtresse est plus bas que celui de la femme, mais il donne sur une cour où l’on pouvait se divertir. La chambre de la dame, superbement décorée, donne sur une courette très fermée…

J153 19/10/2017 En route pour les palais des Maharadjahs

Nous partons de Lucknow et Lucknow Homestay sans dire au revoir à Nahid qui dort encore à 10h, après avoir partagé notre petit déjeuner avec un jeune couple (barbu british et américaine country style) qui voyage sur une Royal Enfield d’occasion.

Direction Kanpur où nous franchissons le Gange 1,5h plus tard. Pas très propre, mauvaise odeur, le Gange n’est pas impressionnant à cet endroit-là. Nous ne nous baignons pas et continuons notre route, tout heureux de la qualité de la chaussée. C’est une autoroute que nous suivons jusqu’à l’entrée de Janshi où nous virons au sud.

 

Direction Orchha où nous comptons visiter quelques palais de maharadjahs. Nous décidons de coucher dans un palace, donc directement dans l’un des palais d’Orchha.

 

 

Petite visite à pied de la ville, rencontres avec des habitants très chaleureux. Nous déclinons une invitation par un jeune papa et ses deux enfants. L’ambiance est à la fête, les pétards sont de sortie.

 

Au retour au palais, le personnel nous invite à célébrer diwali (ou deepavali) avec eux. Petits gâteaux, bougies, cérémonial dans le cadre colonial de ce vieux bâtiment.