Dans le GPS du téléphone de JL, il y a une boucle départ Arslanbob qui semble pouvoir se faire dans la journée. Donc, ceinture Suunto en place, nous voilà partis vers 10h pour effectuer ce périple. Le chemin commence dans le village, et traverse le site d’un camp d’amusement soviétique transformé en fête foraine improbable sur fond de pics enneigés et parois vertigineuses. Il y a même un dancing en plein air vide à cette heure. La route continue en montant très raide vers la montagne. Ce qui n’empêche pas des camions ex-militaires russes de monter et redescendre pleins de sable.
Plus haut, nous pouvons découvrir que ce sable est extrait des éboulis de la montagne, tamisé directement au-dessus des camions venus le collecter. La route se transforme alors en chemin « carrossable » mais non asphalté montant vers les alpages. A 2200m, ce chemin se termine et des sentiers tracés par le bétail prennent le relais. Comme la veille, nous approchons un campement, mais celui-ci est beaucoup plus rustique, il n’y a aucune plantation autour, et la femme que nous saluons ne fait aucun signe d’amitié.
Nous continuons jusqu’au col à 2400m et mangeons nos provisions de petits gâteaux en guise de déjeuner. Le chemin du GPS, au lieu de faire un tour autour d’une colline, monte directement vers la montagne. La boucle est donc beaucoup plus longue qu’anticipée et nous décidons de faire demi-tour. Au moment de se lever, nous nous rendons compte qu’une vache qui était derrière nous est couchée les 4 pattes en l’air, morte. En redescendant, JL tente d’expliquer cette situation à la femme du campement, mais elle se saisit de son Coran et commence à prier. Rien à faire.
La balade était assez longue pour nos organismes sans entraînement après 2 mois de voiture. Nous allons allonger les courses progressivement.
Retour au même campement que les nuits précédentes.