Eurovélo6 saison 2 épisode 13

12/08/2023


Sigmaringen – Ulm 120km

Lever tôt, le soleil éclaire la tente placée à l’ouest dans un grand champ. Il a fait froid cette nuit, et la condensation est importante, la tente est humide à l’intérieur et trempée à l’extérieur. Il faut tout essuyer et espérer que le soleil va chauffer assez vite et sécher le tout. Ça ne marche pas, au bout d’une demi-heure, il se cache et tout reste humide. Tant pis, je replie le tout après le petit déjeuner et en route. Hier, le Danube était dans une gorge et il se faufilait entre les montagnes. Aujourd’hui, c’est dans une grande plaine que le fleuve se déploie, et le chemin est entouré de cultures, majoritairement du maïs. Cela manque donc de charme et d’intérêt. Mais cela me permet de rencontrer des cigognes qui ne sont près du fleuve.

Quelques villages agricoles, et peu de points particuliers. Les bidochons sortent tard, et le matin, je ne vois pas grand monde, sauf un grand type sur un VAE qui roule à une vitesse un peu inférieure à la mienne. Il s’amuse de voir que je peine dans les côtes (une signalée à 20%, il y a de l’abus) et que je le double à fond la caisse dans les descentes. On a fait une bonne vingtaine de km comme çà. Finalement, je fais mes courses pour le déjeuner dans un village où je découvre que je ne suis plus qu’à 28km d’Ulm. Donc, arrêt à Ulm, marqué par une bière qui m’a complètement tué les jambes.

Vu la cathédrale, avec sa flèche ultra gothique et impressionnante, et quelques vieilles maisons, mais beaucoup trop de touristes. Courses dans un super-marché pour 2 dîners et un déjeuner, vélo bien chargé, je vais me poser au bord du Danube 10 km plus loin. Dîner sur une table, toilette dans le fleuve et au lit.

Eurovélo6 saison 2 épisode 12


11/08/2023 96km

Wahlwies – Sigmaringen
Je savais qu’il fallait passer du bassin de la mer du nord au bassin de la mer noire. Mais je n’avais pas imaginé qu’il faudrait monter si haut pour çà. 867m, et en plus, c’est le point culminant de l’Eurovélo6.

Une bonne série de côtes casse-pattes, avec des descentes partielles que l’on regrette.

En haut, un monument en mémoire de la grande peste du 17e siècle que les bidochons viennent photographier parce que c’est indiqué. Combien font la relation avec le Covid que nous venons de subir ? Un peu plus loin, une intéressante table d’orientation me fait remarquer que l’on voit de là deux parties du lac de Constance. C’est très loin. Une ferme propose dans un distributeur automatique des produits régionaux, j’en profite pour me payer un sachet de biscuits au chocolat pour fêter le passage de la ligne.Une mauvaise signalisation m’envoie vers un village éloigné de 5 km dont il a fallu revenir pour être sur l’itinéraire, 10 km inutiles…Je vois des oiseaux, une cigogne dans un champs, l’air un peu perdue, et un oiseau de proie en pleine action avec une souris, impressionnant.
Je finis quand même par atteindre Tütlingen, et rejoindre le Danube qui n’est ni impressionnant ni particulièrement bleu.

Je commence donc ici la descente de ce fleuve, et je m’arrête à Sigmaringen pour faire mes courses du soir (y compris des sardines à l’huile pour la chaîne) et je vais installer mon campement au bord du Danube quelques km plus loin. Dîner, toilette dans le fleuve,
et au lit.