J157 23/10/2017 Le fort de Bundi

Comme nous n’avons pas assez monté la veille, nous repartons à l’assaut de la montagne qui domine Bundi, juste au dessus de notre guesthouse. Nous laissons les deux frères Bushanjee à leurs occupations et abandonnons le K6 au milieu des ordures du quartier, bien entouré par une harde de cochons noirs ou blancs et de vaches vautrés tous dans ce monceau de détritus, avec l’odeur de l’égout à ciel ouvert qui draine les eaux usées du coin. Un vrai régal. La montée est raide et longue, mais avec notre entraînement de haute altitude, pas un problème pour nous.

Assez rapidement, on domine le palais et on peut admirer sa majesté.

 

Pour accéder au fort, il faut passer à travers une porte fermée, mais qui comporte une ouverture pour les piétons.

 

 

 

En haut, un peu de déception, à 8h30, c’est déjà tard, la vue est brumeuse, mais on peut apprécier pourquoi le maharajah est venu s’installer là, le fort domine la région sur 360°.

 

JL va inspecter un petit temple bouddhiste en bas de la côte, où tous les bouddhas ont un zizi, ce qui n’est pas tout à fait banal.

 

Et après avoir admiré l’éléphant du maharajah, nous hissons les voiles pour Chittaurgarh, notre prochaine étape à un peu plus de 100 km. Nous mettrons plus de 3h pour y parvenir, les 50 premiers km étant en très mauvais état. Le K6 y laisse le rétroviseur droit, explosé par quelque chose dépassant de la remorque d’un tracteur croisé trop près. Déjeuner à l’ombre au bord de la route, et arrivée vers 16h dans un hôtel dont nous croyions qu’il était rustique mais qui est en fait crasseux et bruyant à défaut d’être cher, et où il n’y a ni restaurant ni wifi. F est prise d’une sévère crise de diarrhée et va immédiatement se coucher.