Après le col d’Ala-Bel viennent de grandes lignes droites sur le plateau, à plus de 3000m d’altitude.
La route est jalonnée de yourtes où les nomades kyrgyzes vendent des produits de leur fabrication, principalement à base de lait et notamment de lait de jument. Il y a un produit appelé koumi qui est du lait de jument fermenté, et que nous voulons tester.
Bon, ce n’est pas mauvais, mais nous n’en achetons pas de quantités pour la route. On pourrait assimiler cela à de la bière, avec un goût bien particulier. Pour l’instant, nous ne laisserons aux Kyrgyzes…
La route redescend vers Bichkek où nous arrivons en début d’après-midi. Nous nous mettons immédiatement en recherche du fameux garage IVE. Là, déception, pas d’équipement pour le diesel. On nous renvoie chez Asia Motors. Là, c’est un garage moderne, et où les voitures sont de classe européenne. Nous craignons pour l’addition quand le chef d’atelier annonce que le préalable;c’est le passage à la valise. Mais tout se calme quand il parle du tarif : 500KS, soit à peu près 6€. Rien à voir avec les 97€ que nous avions dû payer une fois pour faire changer un fusible à Peyrins pour la Laguna de Corentin. Et là, grosse surprise, le seul défaut est sur le filtre à air, qu’il faudrait changer. Comme nous n’avons pas de pièce de rechange, le mécano accepte de le souffler et de déclarer au système qu’il est neuf. Le chef d’atelier nous garantit que le filtre à particules est en parfait état et que son colmatage est de 0 %. Le tout nous coûte 900KS, 11€ pour avoir l’esprit tranquille à ce sujet. De plus, le mécano me montre que sur internet, je peux trouver un câble adapté au K6, livré avec le logiciel qui permet de faire les mêmes opérations que le mécano d’Osh. Cela donne des idées…
Deuxième étape : la guesthouse du contact de P.Minier où Aziz accepte de nous loger une nuit sans réservation, mais pas plus, c’est plein. Stéphane, le patron de la maison, discute un peu avec nous mais ne nous apporte pas trop d’informations pour le passage en Chine, il ne travaille plus de ce côté-là, trop compliqué.
WeChat avec Adiljan à Urumqi confirme l’organisation du passage à Kashgar, tous les feux sont maintenant au vert jusqu’à Islamabad. Le visa indien demandé à Bichkek nous permettrait de faire moins de queue probablement qu’à Islamabad, mais il prend 4 jours ouvrables à Bichkek, ce qui représente un verrouillage que nous voulons éviter.
Nuit dans la petite chambre de la guesthouse.