L’ambiance à Pondichéry est beaucoup plus décontractée, on sent l’influence française, les rues ont des noms français.
Sur le front de mer, les statues de Gandhi et Nehru se font face à côté du palais du gouverneur.
L’après-midi, nous décidons d’aller voir Auroville, la ville utopique de Sri Aurobindo, fondée en fait par la « Mère », une française (Mirra Alfassa) qui l’a secondé jusqu’à sa mort et qui a ensuite réalisé son rêve.
Le cœur de la ville se trouve dans le Matriandir, une énorme boule posée sur 4 arcs dans laquelle il est possible de « se concentrer ». Cette boule a été entièrement fabriquée par des bénévoles, de la conception d’après les instructions de la Mère jusqu’aux finitions.
Le projet n’est d’ailleurs pas fini, puisqu’il inclut les jardins, un lac, tout un environnement. La ville elle-même fait aussi l’objet d’un plan « en comète » qui se réalise petit à petit, au rythme des arrivées et de l’argent qui rentre dans l’organisation. Le concept, bien que non religieux, fait la part belle à la spiritualité, puisque la règle de vie sur place est orientée vers le divin. Il y a un grand nombre de visiteurs tant à l’ashram à Pondichéry qu’à Auroville. Nous déjeunons sur place, puis retrouvons notre chauffeur d’autorikshaw qui nous a attendus une heure de plus que prévu…ce qui se traduit à l’arrivée à l’hôtel par une discussion animée sur le prix qu’il faut lui verser. Nous ne nous quittons pas bons copains. Et nous sommes obligés d’essayer d’en trouver un autre pour aller prendre le bus pour la suite du voyage. Un premier triporteur omnibus nous emmène à un endroit où nous pouvons enfin prendre un autorikshaw pour l’arrêt du bus (la statue d’Indhira Gandhi !).
Trajet dans un bus finalement assez confortable bien que mal noté dans l’application Redbus. Arrivée à Mahabalipuram dans la soirée. Le patron de l’auberge Rajakrishna est sympathique et flexible. Nous changeons un peu d’argent et sommes informés à cette occasion que le change était plus favorable à Goa parce qu’il y a une exemption de taxes là-bas. Décidément, à Goa, ils prennent des initiatives, puisque la province a aussi viré Uber et Ola pour laisser toute la place à GoaCabs.
Dîner dans un restaurant local à recommander : Gecko café, où l’on peut voir la Royal Enfield du grand-père en voie de biodégradation, et où l’on est accueillis par le patron extraverti, dont les 3 frères font marcher le restaurant (l’un chef, l’autre à la musique, le dernier quelque part). A tester, le « red snapper » (plutôt un rouget ?) aux herbes, absolument délicieux, bien qu’assez cher, mais il le vend au poids, et le nôtre faisait, parait-il, 1kg. Nuit très tranquille.