Départ à 7h50, objectif Trieste.
Le nord de l’Adriatique est très irrigué par de petites et nombreuses rivières qui m’obligent à de nombreux détours et calculs pour passer par les ponts. Je rencontre au passage un couple de jeunes Polonais venus pédaler dans le coin pendant leurs vacances. Très équipés et en forme. Je fais mes courses, je déjeune et fais la sieste à la Tasana à côté de San Michele al Tagliamento dans un parc public très calme et à l’ombre. Les courses du soir se font à Monfalcone, à une trentaine de km de Trieste. Le plat, c’est fini, le paysage est vallonné. Je pense aller jusqu’à la côte, et dormir près de la plage, mais un vent violent contraire me contraint à l’arrêt. Presqu’au col qui va me mener demain à Trieste, je redescends un peu vers la mer, et trouve un endroit à l’abri dans la forêt. Quelques randonneurs passent au coucher du soleil, ne semblent pas gênés de me voir. Je suis au dessus du Villaggio del Pescatore, à une quinzaine de km de Trieste. Il y a un peu de vent, je suis obligé pour la première fois d’ancrer la tente au sol, sans toutefois mettre les haubans.
Peu de temps après le coucher, j’ai la visite d’un sanglier. Assez impressionnant. Mais après quelques grognements de mécontentement, il repart et s’il est revenu plus tard, il ne m’a pas réveillé. Pas de point intéressant aujourd’hui ou pas le temps, en tous cas, il n’y a pas de photos. La nuit est calme dans la nature sans bruit.