Eurovélo6 saison 2 épisode 12


11/08/2023 96km

Wahlwies – Sigmaringen
Je savais qu’il fallait passer du bassin de la mer du nord au bassin de la mer noire. Mais je n’avais pas imaginé qu’il faudrait monter si haut pour çà. 867m, et en plus, c’est le point culminant de l’Eurovélo6.

Une bonne série de côtes casse-pattes, avec des descentes partielles que l’on regrette.

En haut, un monument en mémoire de la grande peste du 17e siècle que les bidochons viennent photographier parce que c’est indiqué. Combien font la relation avec le Covid que nous venons de subir ? Un peu plus loin, une intéressante table d’orientation me fait remarquer que l’on voit de là deux parties du lac de Constance. C’est très loin. Une ferme propose dans un distributeur automatique des produits régionaux, j’en profite pour me payer un sachet de biscuits au chocolat pour fêter le passage de la ligne.Une mauvaise signalisation m’envoie vers un village éloigné de 5 km dont il a fallu revenir pour être sur l’itinéraire, 10 km inutiles…Je vois des oiseaux, une cigogne dans un champs, l’air un peu perdue, et un oiseau de proie en pleine action avec une souris, impressionnant.
Je finis quand même par atteindre Tütlingen, et rejoindre le Danube qui n’est ni impressionnant ni particulièrement bleu.

Je commence donc ici la descente de ce fleuve, et je m’arrête à Sigmaringen pour faire mes courses du soir (y compris des sardines à l’huile pour la chaîne) et je vais installer mon campement au bord du Danube quelques km plus loin. Dîner, toilette dans le fleuve,
et au lit.

Eurovélo6 saison 2 épisode 11

Kadelburg – Wahlwies
10/08/2023 100km

Toilette vite faite au bord du Rhin, les bords sont trop abrupts pour tenter un bain. Alors que je verrai des gens descendre le fleuve à la nage à Schaffhouse ! Les 39 km annoncés pour Schaffhouse semblent bien être plus longs. Ceci est peut-être dû au fait que l’itinéraire ne suit pas le fleuve et donc, il y a des descentes et des montées qui cassent le rythme.

Enfin,après avoir traversé de jolis villages, j’arrive quand même vers 11h au saut du Rhin, site mythique, où l’on peut voir toutes les nationalités.

J’y fais une longue halte, motivée par les prises de courant gratuites mises à la disposition des cyclistes électriques. Je recharge mon téléphone, j’aurais dû charger la montre, elle me lâchera avant l’arrivée au camping du soir. Après avoir déjeuné dans la promenade au bord du Rhin, je vais jusqu’au bout du grand lac de Constance à Radolfzell où je trouve un bistrot du nom de sa propriétaire, Christiane. Laquelle veut bien me brancher mon téléphone pour une heure de conversation en français. Ça me coûte un citron pressé à 3 €. C’est aussi le prix d’une baguette de pain français à la boulangerie du coin. Finalement, je décide de faire les 10 km qui me séparent du prochain camping à Wahlwies, éloigné du lac, trop fréquenté. Bien qu’il soit complet et fermé pour la nuit, la propriétaire me trouve une place sympa dans la prairie en dessous (10m de la ligne locale de trains qui dorment heureusement la nuit). Je peux prendre une douche et faire un peu de lessive.