Le Carnet de Passage en Douane est finalement arrivé vendredi matin. La journée se passe en courses, réglage fin de la piscine, ajustements divers et variés.
Le samedi matin, nous finissons les collectes de tout ce qui est prévu (merci les listes de NPO faites dans les mois précédents) et rassemblement dans la salle à manger. Essais de divers conditionnements. Nous arrivons finalement à une seule caisse plastique, un carton (qui a déjà fait moult déménagements) et 2 housses de couettes transformées en conteneurs. Nous conservons le WC (qui ne nous sert en principe à rien), le matelas de la couchette basse et le jerrican à gazole vide.
L’après-midi, nous chargeons. Malgré le nombre impressionnant de bouquins, les pochettes de câbles, les boîtes à outils et tout le bazar, nous arrivons à un chargement très acceptable, homogène et peu gênant.
Départ vers 16h30. Arrêt (prévu) chez M.Bourdat qui nous voit partir un peu effaré. Arrêt (imprévu) chez les nouveaux voisins d’en face C et JM Bosc qui semblent très déboussolés. Et c’est parti. Faux départ, dans le grand chemin, nous nous apercevons que nous n’avons pas emporté le seau bleu prévu pour les lessives et la pelle-bêche.
C’est reparti. Dernière rencontre avec Philippe Caserta dont nous croisons le Mercedes Westfallia sur la route de Génissieux et qui s’arrête. Nous comparons les véhicules et les usages et c’est finalement le vrai départ, une demi-heure après le premier.
Arrêt à Grenoble pour changer la pile de la montre de Françoise et acheter une soupe à consommer chaude. Nous suivons notre idée qui est de passer par le barrage du Chambon malgré tous les panneaux qui signalent la fermeture de la D 1091 au-delà du barrage. Les km défilent et aucune mention de la route de dérivation. Nous persévérons et nous engagerons sur la route de dérivation derrière 3 camions polonais dont les chauffeurs semblent bien connaître cet itinéraire. Leur camion est court et ils n’ont pas de souci pour négocier les chicanes dissuasives.
Nous laisserons la route qui mène au tunnel effondré pour emprunter un chemin de terre au-delà d’une petite centrale que nous entendons turbiner. Nous parcourons 500m et arrêtons le K6 presque à l’horizontal le long du torrent. La Romanche bercera notre nuit.
Nous optons pour un repas chaud.