J108 04/09/2017 Le temple d’or

Amristar, c’est la ville sainte des Sikhs. On y trouve quantité de mausolées et lieux de prière, mais le plus important, c’est le temple d’or. Nous nous devons d’aller voir ce monument et ce qui s’y passe. Un tuctuc à l’entrée de la guesthouse accepte de nous emmener au plus proche distributeur de billets (ATM), ce qui prend plus de temps que prévu, car nous devons nous arrêter 4 fois avant d’en trouver un qui accepte notre carte ou simplement qui fonctionne. Et nous voilà repartis vers le centre d’Amritsar. A quelques centaines de mètres de l’enceinte du temple dans laquelle le riskshaw ne peut pas pénétrer, la pluie commence à tomber. D’abord petite pluie peu impressionnante, à l’arrivée, nous ne pouvons pas descendre de notre engin pourtant peu abritant.

De grosse pluie, on passe à pluie diluvienne et aux gros seaux, le vent s’en mêle et nous sommes trempés. Il ne fait pas froid, mais c’est assez inconfortable. Tant qu’à être mouillés, autant traverser la rue et aller dans un café. Il faut se déchausser car la hauteur avoisine les 15cm. Et nous constatons notre erreur : le café est climatisé et cela ne fait pas bon ménage avec nos vêtements dégoulinants. Heureusement, l’abondance de la pluie provoque une coupure d’électricité. Au total, l’épisode pluvieux a duré une bonne heure et demie. Les rues sont impraticables pour les piétons, la boue envahit tout, les égouts débordent…

Nous n’avions jamais expérimenté les pluies de mousson, c’est très impressionnant. Dans la zone où nous sommes, les balayeurs sont à l’oeuvre dès l’arrêt de la pluie. 2H après, il n’y a plus trace de l’inondation. Ce n’est pas le cas ailleurs dans la ville, la circulation est perturbée jusqu’au soir.

 

 

 

Dans la cour carrée qui entoure le temple d’or, les fidèles se pressent, effectuent le tour et font la queue sur la jetée qui permet de rejoindre le temple en traversant le bassin

Il y a une majorité d’hommes, mais aussi des femmes et des enfants. Comme il se doit, les eaux du bassin sont curatives et purificatrices, il y a donc des baigneurs. Les hommes (en caleçon) ont un emplacement aménagé, les femmes bénéficient d’une enceinte.

Après un déjeuner pris dans un restaurant local (mais où se trouvaient déjà 3 Français), nous visitons d’autres monuments liés aux Sikhs, y compris un restaurant où la nourriture est distribuée gratuitement aux pélerins. Nous profitons du centre ville et faisons des courses au marché.

Retour en tuctuc, une vache sacrée nous attend à l’entrée de la guesthouse.

 

 

 

Et nous n’avons plus qu’à nettoyer les dégâts de la pluie dans Le K6 puisque nous avions laissé le toit levé et la fenêtre latérale ouverte. Pas de bain dans la piscine ce soir.