16/08/2019 J9 Ternay/Mours 128km

La tente est encore assez mouillée, quoique moins que la veille, on la plie telle qu’elle.

Après quelques km le long de stockages nauséabonds, la piste est plutôt sympa.

Il y a beaucoup de cyclistes, des familles entières.

Pas d’arrêt à Arcoule (Guy n’est pas disponible).

Nous faisons les courses à St Pierre de Bœuf, un joli village bien qu’il faille monter un peu raide pour atteindre l’épicerie Vival (avec sa bibliothèque) et la boulangerie.

L’épicier sympa nous remplit les gourdes.

Déjeuner à Sablons au bord du Rhône parmi les autres cyclo-randonneurs.

Pepino nous dérange un peu le déjeuner, moins que ses maîtres.

La passerelle de Tain à Tournon

La piste est très bonne et roulante. Arrêt à Tain-L’Hermitage après avoir traversé le Rhône sur le vieux pont transformé en passerelle pour manger une glace et boire un « Perrier ». Ensuite nous reprenons la ViaRhôna pour aller, comme prévu, jusqu’au confluent avec l’Isère.

Remontée de l’Isère le long de la véloroute V63 sans trop de vent contraire.

Quelques abricots ramassés au sol nous donnent un peu de sucre pour la fin de l’itinéraire.

Plutôt que d’aller au centre de Romans au bord de l’Isère, nous coupons vers l’hôpital.

Achat de fruits et tomates avant de remonter à la maison.

128,4km dans la journée, attestés par la montre, record battu pour F.

La montre et le compteur du vélo sont d’accord pour un total de 760km.

15/08/2019 J8 La Balme-les-grottes/Ternay 94km

Au matin, la tente est très mouillée, même après essuyage intérieur et extérieur.

Rapidement, on perd le fil de la voie, il n’y a pas de balisage suivi.

Impossible de voir le confluent Ain – Rhône, les panneaux nous baladent dans le village et la campagne environnante.

Nous aboutissons à la Villette d’Anthon pour les courses à Intermarché, nous y rencontrons 2 collègues qui ne nous saluent pas avant de reprendre leurs vélos dans notre dos.

On retrouve des morceaux de Viarhôna que l’on perd aussi vite.

A la descente, ça va…

A Jons, pour accéder au chemin de halage le long du canal de Jonage, on fait face à une descente d’escalier, du jamais vu.

Après déjeuner le long du canal en faisant sécher la tente, nous doublons une famille de Belley avec 3 enfants sur les vélos avec des gilets jaunes.

Entrée dans Lyon par le parc de Jonage, il faut faire très attention aux piétons et petits cyclistes nombreux et peu concernés par les vélos longue distance. C’est le 15/08, il y a beaucoup de monde.

La Confluence

La traversée de Lyon est très agréable et facile, la sortie beaucoup plus chaotique, nous nous trompons et n’arrivons pas à longer le Rhône après le pont de la Guillotière, ce qui fait que nous sommes sur la route et devons faire des montées et descentes non prévues dans l’itinéraire.

Pour nous, la Viarhôna rive droite : ce n’est que de la route.

Nous longeons les parcs de stockage de la CNR, suivis d’une décharge pas terrible et qui sent fort les matières en décomposition.

A Vernaison, nous traversons le Rhône. Et mauvaise surprise, il y a un sentier escarpé pour contourner Ternay.

A la sortie de Ternay, nous jetons l’éponge, et décidons de passer la nuit au bord du Rhône dans un accès pour les pêcheurs. C’est très calme.

Toilette dans le Rhône, il y a des bateaux à moteurs, des péniches et des énormes bateaux de touristes.

Nos voisins de passage

14/08/2019 J7 Belley/La Balme des grottes 95km

Un pick-up attelé à une caravane est venu s’installer à l’autre bout du champ dans la nuit.

Le petit chien vient nous voir, son maître (le propriétaire du pick-up) vient le chercher et dit à peine bonjour.

F aussi va se laver dans le Rhône avant le petit déjeuner maintenant que la voie est libre.

Départ tardif à presque 10h. C’est la journée des fours et lavoirs banaux.

Four banal de la Bruyère

Nous avons cherché à stopper chez Carola près de Morestel, et chez Maurice à Lyon, tous 2 absents.

A Morestel, tout va mal, la boulangère ne me sert pas, on prend des sens interdits, on se perd à la sortie.

Déjeuner sur table de pique-nique occupée à la barbe d’un couple qui remonte en voiture.

On se reperd.

On roule plus ou moins avec 3 couples de jeunes.

Courses à Lagnieu, discussion avec un couple franco-allemand sympathique.

Perte d’une vis de tenue de sacoche sur vélo JL, bricolée avec un Ship-Shandler.

Utilisation amusante d’une ancienne voie ferrée à Sault-Brénaz
Cheminées de fées près de Villebois

Après la Balme-les-grottes, nous allons à Travers où nous rencontrons un groupe de joyeux lurons se préparant des pizzas dans le four banal, à côté du lavoir.

Le lavoir banal de Travers, avec sa bibliothèque, pas banale

Nous nous installons pour la nuit près du Rhône, et d’une installation d’irrigation couvrant 16ha.

Nous discutons avec le paysan, qui n’est pas venu pour démarrer l’irrigation comme nous le craignions (probablement parce qu’il nous a vus passer) il fait pousser du maïs pour alimentation animale, vendu via une coopérative.

Toilette dans le Rhône malgré la vase.

13/08/2019 J6 Valleiry/Belley 83km

Pas de toilette par manque d’eau.

Graissage à l’huile Lesieur des chaînes, resserrage de 2 vis sur les cale-pieds et un frein du vélo de JL.

Chanaz très fréquentée au bout du canal entre le lac du Bourget et le Rhône, avec un paquet de touristes venus en voiture.

Beaucoup de cyclistes, avec de nombreux randonneurs, mais aussi des rouleurs.

Déjeuner à Seyssel au bord du Rhône, rencontre d’un couple suisse qui a beaucoup tourné en vélo, Mme en vélo électrique, comme pas mal de couples d’un certain âge.

Achat d’un nouveau réchaud, le bleuet commençant à avoir des faiblesses.

On s’arrête dans un champ indiqué par un jeune au volant d’une BX dont il manque à peu près tout l’intérieur.

JL peut se baigner dans le Rhône pour se laver, l’emplacement étant choisi pour son accès au Rhône.

Un type arrive avec une voiture et reste un peu de temps à faire on ne sait quoi juste à l’endroit où l’on peut accéder au fleuve.

Pour une raison obscure, pas de photo ce jour-là.

Nuit en sauvage dans ce champ isolé près du Rhône.

12/08/2019 J5 Vongy/Valleiry 82km

Il a plu dans la nuit, notre choix était le bon.

Petit déjeuner avec les motards qui s’avèrent être des flics (bonjour le petit déjeuner en pyjama dans la salle commune!).

Domaine de la Ripaille

Départ sous la pluie, qui s’arrête assez vite, mais la route reste très mouillée. Piste cyclable majoritairement le long de la RN5.

Nous nous arrêtons à Yvoire pour faire un peu de tourisme, et F se fait une copine pas vraiment à sa taille.

Cristallerie d’Yvoire

Genève vers 13h sans s’être rendus compte que nous avions franchi la frontière.

Genève

Déjeuner d’une pizza chez Mama Corleone puis café Starbucks à côté.

La sortie de Genève est difficile, on traverse des quartiers glauques avant d’affronter des pentes assez raides.

Montées descentes fatigantes.

Frontière très perméable sur une petite route où les voitures circulent trop vite, qui ferme de 22h à 6h.

Courses dans un supermarché Carrefour à Valleiry, discussion avec un homme qui utilise son vélo aménagé pour les courses, prise d’eau au cimetière.

Nuit dans un champ tranquille entre Valleiry et Vulbens, si ce n’est les avions (nous sommes dans l’alignement de la piste de Cointrin) et les trains au passage à niveau voisin.

11/08/2019 J4 Martigny-Thonon 81km

Amphithéâtre romain de Martigny

Nous commençons la journée par la visite de l’amphithéâtre romain voisin.

C’est dimanche, mais contrairement aux prévisions des Suisses, nous trouvons une boulangerie ouverte dans le centre-ville.

Pont sur la Dranse à la sortie de Martigny

A la sortie de Saint Maurice, nous nous arrêtons pour prendre la photo d’un vieux pont, rejoints par une famille dont le père fonce dans JL en voulant repartir plus vite et sème ses compagnons le long de la route.

Vieux pont de Saint Maurice

Le parcours est assez plat. Nous finissons par semer la famille du fou-furieux avant d’arriver au lac Léman dans une zone touristique fermant tout accès à l’eau. Nous filons vers St Gingolph, par une piste bien goudronnée, mais qui fait des montées et descentes trop raides.

Il fait beau, sauf une averse dans l’après-midi, à l’entrée d’Evian (sous un abri-bus).

La prévision météo (maintenant que nous sommes en France, nous avons les données) n’est pas bonne, nous prenons la décision de louer un mobile-home, c’est impossible, tout est complet et personne ne veut louer pour une nuit.

Nous optons pour la nuit au Formule 1 de Vongy près de Thonon, rejoints par 8 motards. Toilette dans les toilettes communes de l’ « hôtel ».

10/08/2019 J3 Brig/Martigny 93km

Départ du camping sous la pluie qui vient de commencer.

Flou du Rhône le matin

Toute la journée se passe le long du Rhône, avec une petite pluie fine le matin.

Nous longeons la grande usine Lonza, dont les Suisses nous dirons plus loin les dégâts de pollution qu’elle a entraînés dans toute la vallée qui a utilisé les boues issues des procédés chimiques.

Passerelle sur un canal latéral

La piste est parfaitement goudronnée (commune aux rollers), mais peut se dégrader quelquefois en chemin caillouteux inconfortable. La signalisation est facilement identifiable.

Courses à Sion, déjeuner au bord du Rhône.

Nous ne sommes plus en montagne, l’habitat est plus moderne et moins intéressant, mais il reste encore des maisons anciennes, maintenant en pierre.

Édifice de 1702 à Raron

Un chevreuil traverse le fleuve dans le courant juste à côté de nous, sans nous laisser le temps de prendre un cliché.

Il y a un fort vent de face (comme disent les Suisses, la vallée du Rhône, ça se remonte!)

On retrouve nos Parisiens du train, toujours hautains et galéreux : le père a perdu son téléphone et ne se trouve plus avec les 2 autres. Tout le monde est au courant.

Courses 5km avant Martigny, mais pas d’endroit agréable pour camping sauvage, nous optons pour le camping TCS de Martigny où nous sommes très bien accueillis et informés.

Nous avons eu des voisins arrivés après le coucher du soleil et repartis avant le lever…

9/08/219 J2 Oberwald/Brig 55km

Nous faisons les courses à Oberwald en partant, avec l’ambition de déjeuner chaud.

Pas de pot, la cartouche de gaz achetée à SuperU (en Turquie?) est fuyarde, ou du moins c’est ce que nous croyons. On la jette.

Nous rachetons une vraie cartouche Camping Gaz au camping de Ulrichen, trouvée fuyarde aussi. Mais après l’avoir manipulée, nous arrivons à étancher la fuite, ce qui fait penser que c’est le réchaud qui est défectueux et que nous avons jeté la cartouche précédente pour rien. Nous nous éloignons du camping, le propriétaire pourtant sympathique n’ayant qu’un goût modéré pour le risque d’explosion.

Petit déjeuner dans l’herbe près d’une auge le long de la route n°1, et en présence d’un nid de balles de fusil étrange.

Le balisage est quelquefois difficile, on se retrouve de l’autre côté du Rhône.

Pont couvert à Reckingen

Nous traversons de jolis villages anciens.

Maison de Reckingen
Protection des façades par mini-tavaillon

Un détour très escarpé du côté de Grengiols, nous avons une discussion intéressante avec un couple de Fribourg en vélo comme nous, perdu sur le sentier du pont des Romains (Römer Brücke).

Nous faisons les courses à Brig dans un supermarché Coop.

F râle parce qu’elle ne veut pas dépasser Brig, mais accepte d’aller jusqu’à Brigerbad pour dormir dans un camping.

8/08/2019 J1 Göschenen/Oberwald via le col Furka 48km

Le pont du Diable

Il ne pleut plus, et nous avons le temps d’admirer le pont du Diable au passage dans la côte qui remonte vers Andermatt.

Au bord de la piste cyclable un espace est aménagé avec barbecue, provision de bois sous abris et même une hachette pour fendre les bûches. Comme il ne faut pas tenter le diable la hachette est enchaînée.

Bizarrement taillé dans la roche, il y a un monument à la gloire du général Suvorov qui a battu Napoléon à cet endroit en 1799.

Dans la montée, on trouve une des galeries de l’armée suisse creusée directement dans la roche, éclairée pour l’édification des touristes.

Nous faisons les courses sans acheter de pain dans un supermarché, espérant trouver une vraie boulangerie sur le chemin. Perdu, il faut nous rendre à l’évidence, pas de boulangerie dans les petits villages. Il nous faut acheter 5FS un pain bis congelé dans un restaurant géré par 2 sympathiques jeunes femmes.

Quelquefois, il y a déviation de la route n°1, et cela peut nous emmener dans des endroits peu roulants…avec des pentes à 11 %.

F à la peine dans la montée du col Furka

On déjeune dans la côte. La montée est longue, F met pied à terre et pousse son vélo pour reprendre haleine.

Col Furka 2436m

Au sommet, lorsque nous voulons prendre la photo avec le panneau, nous rencontrons un jeune japonais qui fait profession de pédaleur errant depuis 1 an et demi. Il ne reconnaît même pas le japonais de JL, et a aussi du mal à comprendre l‘anglais. Trop seul, trop longtemps…mais c’est lui qui prend la photo.

Pas d’hôtel au col Furka.

Pas d’hôtel au belvédère. Il faut débourser 2x9FS pour pouvoir aller voir le glacier du Rhône, sans recevoir de ticket… Tout le monde ne paie pas les taxes en Suisse.

Le glacier du Rhône 2300m

Les premières gouttes d’eau du Rhône s’élancent vers la Méditerranée.

La descente jusqu’à Oberwald est comme la montée du col : rapide et efficace.

Pas d’hôtel à Gletsch

Arrivés à Oberwald nous nous précipitons au camping officiel dans les bois, très informel et sans possibilité de restauration.Un gentilhomme suisse déplace sa voiture pour nous permettre d’installer la tente sur un coin de verdure.

Il est tard vite il faut retourner en ville. Et là, pas trop de choix, à l’heure où nous arrivons, le seul restaurant à servir de la cuisine chaude (si!) est le Ahorni (les érables) où les pizzas sont délicieuses.

07/08/2019 Descente du Rhône J0

Mours Saint Eusèbe/Göschenen

Le projet consiste à rejoindre Andermatt, dans le canton d’Uri en Suisse en train, puis de monter à la source du Rhône par le col de la Furka et de redescendre le Rhône jusqu’à Pont d’Isère et remonter finalement jusqu’à Mours Saint Eusèbe.

Départ tôt le matin, il y a 5 trains à prendre, où il va falloir monter et descendre 5 fois vélos et sacoches (et nous!), 12h de voyage pour être à Andermatt. Dans le dernier tronçon, nous sommes accompagnés par un couple et un jeune (parisiens à coup sûr) déguisés en cyclistes publicitaires (m’as-tu vu avec mon blouson IBM?) infoutus de charger un vélo dans un train ni de renvoyer l’ascenseur quand on les aide.

L’hôtel réservé est à Göschenen, il faut donc prendre la route et, surprise, descendre une pente très raide sur 6km pour atteindre le village. Comble de bonheur : il pleut. Bon, l’hôtel est plus ou moins conforme, simple et très cher. Pas de restaurant pour dîner, il faut sortir et aller manger un poulet « en corbeille » sauce au curry (succulent, mais cher) dans l’hôtel d’à côté.