8/08/2019 J1 Göschenen/Oberwald via le col Furka 48km

Le pont du Diable

Il ne pleut plus, et nous avons le temps d’admirer le pont du Diable au passage dans la côte qui remonte vers Andermatt.

Au bord de la piste cyclable un espace est aménagé avec barbecue, provision de bois sous abris et même une hachette pour fendre les bûches. Comme il ne faut pas tenter le diable la hachette est enchaînée.

Bizarrement taillé dans la roche, il y a un monument à la gloire du général Suvorov qui a battu Napoléon à cet endroit en 1799.

Dans la montée, on trouve une des galeries de l’armée suisse creusée directement dans la roche, éclairée pour l’édification des touristes.

Nous faisons les courses sans acheter de pain dans un supermarché, espérant trouver une vraie boulangerie sur le chemin. Perdu, il faut nous rendre à l’évidence, pas de boulangerie dans les petits villages. Il nous faut acheter 5FS un pain bis congelé dans un restaurant géré par 2 sympathiques jeunes femmes.

Quelquefois, il y a déviation de la route n°1, et cela peut nous emmener dans des endroits peu roulants…avec des pentes à 11 %.

F à la peine dans la montée du col Furka

On déjeune dans la côte. La montée est longue, F met pied à terre et pousse son vélo pour reprendre haleine.

Col Furka 2436m

Au sommet, lorsque nous voulons prendre la photo avec le panneau, nous rencontrons un jeune japonais qui fait profession de pédaleur errant depuis 1 an et demi. Il ne reconnaît même pas le japonais de JL, et a aussi du mal à comprendre l‘anglais. Trop seul, trop longtemps…mais c’est lui qui prend la photo.

Pas d’hôtel au col Furka.

Pas d’hôtel au belvédère. Il faut débourser 2x9FS pour pouvoir aller voir le glacier du Rhône, sans recevoir de ticket… Tout le monde ne paie pas les taxes en Suisse.

Le glacier du Rhône 2300m

Les premières gouttes d’eau du Rhône s’élancent vers la Méditerranée.

La descente jusqu’à Oberwald est comme la montée du col : rapide et efficace.

Pas d’hôtel à Gletsch

Arrivés à Oberwald nous nous précipitons au camping officiel dans les bois, très informel et sans possibilité de restauration.Un gentilhomme suisse déplace sa voiture pour nous permettre d’installer la tente sur un coin de verdure.

Il est tard vite il faut retourner en ville. Et là, pas trop de choix, à l’heure où nous arrivons, le seul restaurant à servir de la cuisine chaude (si!) est le Ahorni (les érables) où les pizzas sont délicieuses.

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