Au matin, la tente est très mouillée, même après essuyage intérieur et extérieur.
Rapidement, on perd le fil de la voie, il n’y a pas de balisage suivi.
Impossible de voir le confluent Ain – Rhône, les panneaux nous baladent dans le village et la campagne environnante.
Nous aboutissons à la Villette d’Anthon pour les courses à Intermarché, nous y rencontrons 2 collègues qui ne nous saluent pas avant de reprendre leurs vélos dans notre dos.
On retrouve des morceaux de Viarhôna que l’on perd aussi vite.
A Jons, pour accéder au chemin de halage le long du canal de Jonage, on fait face à une descente d’escalier, du jamais vu.
Après déjeuner le long du canal en faisant sécher la tente, nous doublons une famille de Belley avec 3 enfants sur les vélos avec des gilets jaunes.
Entrée dans Lyon par le parc de Jonage, il faut faire très attention aux piétons et petits cyclistes nombreux et peu concernés par les vélos longue distance. C’est le 15/08, il y a beaucoup de monde.
La traversée de Lyon est très agréable et facile, la sortie beaucoup plus chaotique, nous nous trompons et n’arrivons pas à longer le Rhône après le pont de la Guillotière, ce qui fait que nous sommes sur la route et devons faire des montées et descentes non prévues dans l’itinéraire.
Pour nous, la Viarhôna rive droite : ce n’est que de la route.
Nous longeons les parcs de stockage de la CNR, suivis d’une décharge pas terrible et qui sent fort les matières en décomposition.
A Vernaison, nous traversons le Rhône. Et mauvaise surprise, il y a un sentier escarpé pour contourner Ternay.
A la sortie de Ternay, nous jetons l’éponge, et décidons de passer la nuit au bord du Rhône dans un accès pour les pêcheurs. C’est très calme.
Toilette dans le Rhône, il y a des bateaux à moteurs, des péniches et des énormes bateaux de touristes.