Départ direction la route de Koshkor où nous devons nous arrêter le soir pour enclencher le circuit acheté auprès de l’AFKE. F au volant, nous prenons l’ancienne route qui passe par Kant. Tout se passe très bien jusqu’à Kemin où nous rejoignons la nouvelle autoroute. Un premier contrôle routier, examen des papiers, une remarque « Vous ne devriez plus conduire à votre âge, madame » (vérifié plus tard, totalement inexact, il n’y a pas de limite dans ce pays), et nous repartons. Moins de 2km plus loin, nouveau contrôle routier. « Vous devez rouler en code, madame ». Sérieux doute là encore, le K6 est équipé de feux de jour, allumés en permanence. Environ 10km plus loin, contrôle de vitesse, plus sérieux qu’au Tadjikistan, avec un appareil spécifique monté sur pied et qui prend la photo avec la vitesse : 83km/h en agglomération.
Seulement, comme souvent dans ce pays, il n’y avait pas de panneau de fin d’agglomération et F a commencé à reprendre de la vitesse au panneau d’entrée d’agglomération de l’autre côté de la route, ce que le policier conteste, puisqu’il y a encore une maison de notre côté. Arguties, discussions, les voix montent…JL va voir la situation sur place et constate l’absence de panneau avant et après le poste de contrôle. F est sur le point de payer l’amende de 1000soms lorsque les policiers se décident à laisser tomber, bien que JL ait un défaut majeur : il ne joue pas au foot. F refuse de reprendre le volant et JL conduit jusqu’au lac d’Orto-Tokoy à proximité duquel nous déjeunons.
Au moment de reprendre la route de Naryn, nous décidons finalement d’aller voir le lac d’Yssik-Kul où nous prenons un bain normal, en maillots de bain. Sauf qu’il n’y a pas de fond, et qu’il est difficile de nager, mais l’eau est propre. Les autres femmes sont en burkini.
Nous reprenons la route pour Koshkor, obtenons le contact avec un bureau de tourisme local et logeons à la guesthouse indiquée par l’AFKE. Bonne nuit malgré les lits un peu petits.