Le matin, nous nous promenons dans Kashgar, et retrouvons l’ambiance si particulière de cette ville. Nous retournons dans la vieille ville, et trouvons qu’elle a bien rétréci.
Un parc d’agrément a été créé au pied de la falaise qui la borde. JL souhaite remettre en route sa ligne de téléphone portable sur laquelle DongShi a versé une peu d’argent et qui ne fonctionne toujours pas. Nous nous mettons donc en quête de China Mobile. Là, une jeune femme parlant un peu anglais se dévoue pour essayer de changer la carte SIM périmée pour les nouveaux réseaux. Peine perdue : il faut entrer un mot de passe que jL n’a plus et le n° du passeport n’est pas cohérent avec celui du dossier. Il faut abandonner.
Le RV pour reprendre les procédures d’entrée en Chine a été fixé à 15h. Cela peut paraître bizarre, mais en fait, il y a 2 heures en vigueur au XinJiang : l’heure de Pékin, utilisée uniquement par les administrations, et l’heure locale qui est la même que celle du Kyrgyzstan, 2h en retard. 15h heure de Pékin, c’est donc 13h, et comme les douanes reprennent le travail à 16h30 heure de Pékin et qu’il faut plus d’une heure pour aller de Kashgar au point de contrôle de l’immigration, c’est cohérent. La guide arrive avec une voiture standard, et une personne qui n’a rien à voir avec nous. Nous sommes 5 dans cette petite voiture et comme nous sommes en avance, nous devons attendre. Mais les papiers du K6 ne sont pas prêts et en tout nous attendons 1h30. Heureusement, nous avons demandé l’autorisation d’aller dans le K6 et nous nous faisons un café pour passer le temps, car il pleut des cordes. Délicatesse des douanes qui nous font payer le parking et (sic) l’ouverture du portail. Retour à Kashgar par le chemin des écoliers, nous n’avons pas de plaque d’immatriculation donc pas d’identification pour l’autoroute. Nous allons direct dans le service après-vente de VW à Kashgar, et cela se passe mal. Tout d’abord il faut payer (environ 30€) pour entrer le véhicule dans l’atelier. Ensuite, ils ne maintiennent que les véhicules qu’ils ont vendus. Et finalement, ils ne sont pas compétents en diesel. Nous repartons, un peu ulcérés. On remet cette tâche au lendemain, et tout le monde va se coucher. Le prochain RV est fixé non pas au lendemain vendredi, mais à lundi matin. Cela peut paraître bizarre et ça l’est. Clash avec l’agence à qui nous ne voulons définitivement pas payer les jours supplémentaires acceptés pendant le voyage. Nous allons dîner dans un restaurant pour nous faire oublier tous ces ennuis. Nous retrouvons alors les Chinois gouailleurs et braillards. Un scooter à 3 roues avec bulle attire notre attention devant une agence de jeu. Le propriétaire nous le montre gentiment, et annonce le prix environ 2000€.
Deuxième nuit dans cet hôtel un peu vieillot mais décoré de façon amusante.