04/02/2020 Cochin

La pittoresque pension Raintree Lodge

Petit déjeuner dans un café/galerie à quelques centaines de mètres, très bon. Comme nous avons des problèmes avec la chasse d’eau et à cause des moustiques, le réceptioniste nous change de chambre, nous montons à l’étage (probablement celle qui nous était destinée au départ, il nous a pris pour une Allemande arrivée encore plus tard que nous). Visite très agréable de Cochin, les carrelets chinois, le quartier occidental (où est notre hôtel), les quais.

Admirez le geste – et la mise en page…

Nous admirons le geste des pêcheurs qui jettent leur filet avec le mouvement inchangé depuis des siècles.

Les bateaux à la station service du port

Déjeuner avec vue sur le fleuve.

« rodeoen2cv »

Rencontre très sympathique de Clément vivant à Montreux qui fait le tour de l’Inde avec son frère Maximilien en 2CV depuis la France, et sa copine qui suit en scooter (voir « rodeoen2cv » sur Facebook et Youtube). Spectacle d’arts matiaux du Kerala, suivi d’une courte (1h seulement) pièce de théâtre Kathakali du Kerala, très impressionnante, assez similaire au No japonais, sauf que les acteurs ne parlent pas du tout. Il faut être très attentif aux jeux des yeux et du corps.

Il y a dans cette représentation autant de temps de maquillage que de jeu sur scène

Dîner italien d’une soupe et une pizza. Sommeil plus calme, WC en état.

03/02/2020 Mysore

Le petit déjeuner est servi à partir de 7h00. Mais à 7h, nous sommes obligés de réveiller les serveurs. Petit déjeuner trop copieux, avec omelette sur toasts et toasts avec beurre. Nous sommes un peu en retard à la gare, mais cela n’a pas d’importance, la queue n’est pas pour nous, la ségrégation a toujours cours en Inde. Achat facile de nos billets, et départ pour le palais. Ouverture à 10h ! Nous avons vraiment tout faux.

Le palais de bon matin : il n’y a personne

Nuresh nous emmène -à notre demande- dans un magasin d’état vendant l’artisanat local. F hésite devant des vêtements, le vendeur essaie de nous vendre un éléphant en bois de plus en plus petit, et nous finissons par acquérir un flacon de 50ml d’huile de santal pour la fortune de 50€ et un autre d’huile d’eucalyptus pour soigner nos rhumes.

La visite du palais réserve des bonnes et des mauvaises surprises. Les salles de réception sont très belles et valent le déplacement, avec les marbres, et les objets précieux. Par contre, on ne voit que 1/4 probablement de la surface, et cela reste très protocolaire.

Les halls de réception du palais de Mysore
La famille du maharadja il y a quelques années…

Quant aux appartements royaux, ce qu’on peut voir est miteux. Explication de Nuresh : la famille du maharadja n’autorise pas plus de visite. Nous, nous trouvons que 320 roupies, c’est cher pour ce que l’on peut voir. Bon, évidemment, ramené en €, ça ne fait que 10€ pour nous deux.

Il faut être attentif pour trouver le bureau de poste…


Après avoir acheté des timbres pour les cartes postales, nous reprenons la route vers Bengalore. De jour, Nuresh est plus fringant, et ce retour passe vite, malgré les embouteillages autour de Bengalore. Nous avons 4h à attendre notre vol pour Cochin. Le câble de charge du téléphone étant parti en soute, et le téléphone étant nécessaire pour la communication avec le chauffeur à l’arrivée, il a fallu en racheter un autre, et trouver un point de chargement. Dîner rapide avant le vol. L’avion est rempli à 10% seulement. Une gamine fait un charivari du diable pendant tout le vol, courant en avant et en arrière, faisant des barres parallèles sur les accoudoirs, etc. Vive l' »éducation » moderne. Sa petite sœur était plus calme, le nez sur la tablette de sa mère.
A l’arrivée, le chauffeur nous attend, s’empare du téléphone de JL et modifie notre destination dans l’application, ce qui fait que la note passe de 1080 roupies à 164. Mais bien sûr il nous emmène à l’hôtel et demande les 1080. Nous transigeons à 1050 puisque nous avons participé à la tricherie. Il est minuit et il faut réveiller le veilleur pour nous faire ouvrir. Chambre au RdC envahie par les moustiques. Mais le quartier est calme et nous dormons comme des loirs.

02/02/2020 Belur

Petit déjeuner frugal dans l’hôtel (oeufs brouillés sucrés…) et en route pour le temple Chennakesava voisin.

Une des 2 très belles statues accueillant les visiteurs

Il y a beaucoup à voir, les bâtiments sont couverts de petites statues décrivant des batailles et des scènes mythologiques. L’intérieur est très sombre, mais comporte aussi beaucoup de statues. Il est interdit d’entrer dans les alcôves où se trouvent les statues des dieux. A heures fixes, des officiants ouvrent les rideaux et les dévôts (et les curieux) peuvent apercevoir les dieux.

Les dévôts se pressent pour apercevoir les statues des dieux


Nuresh nous convoie ensuite à Halebidu pour voir un autre temple, très intéressant aussi.

Tous les visiteurs ne sont pas dévôts…

Déjeuner sur la route de Hassan, puis nous prenons la route pour Mysore.
Arrivée vers 17h, et passons par la gare pour essayer de réserver un train de nuit entre Madurai et Pondicherry, ce que l’application ne nous permet pas de faire, encore une fois pour cause de défaut de paiement. Nous devrons revenir le lendemain à 8h. Donc, nous allons à l’hôtel pas très loin. Immédiatement trempette dans la piscine sur le toit de l’hôtel.

La piscine de l’hôtel Parklane pour nous tous seuls

Il n’y a personne ni pour se tremper ni pour faire le service. Coucher de soleil sur Mysore. Dîner dans le fameux restaurant de l’hôtel où se trouve un beergarden et deux musiciens locaux essayant de se faire entendre.

01/02/2020 Bengalore

Arrivée prévue à 9h30, en fait 11h30. Le projet est de louer une voiture avec chauffeur pour faire un triangle Bengalore-Belur-Mysore-Bengalore. Une application Olacabs devrait permettre de louer des véhicules sans chauffeur. Parce que nous n’arrivons pas gérer correctement l’inscription, nous nous rendons directement au lieu de prise en charge. Là, malgré nos efforts, impossible de payer la location dans l’application (refus par la banque, ou refus de la carte internationale par l’appli ?). L’un des hommes de l’agence nous propose de nous louer sa voiture toute neuve, avec lui comme chauffeur. Il nous fait un prix qui nous convient, mais excluant les péages et parkings. Et finalement tergiverse. Nous rompons et nous dirigeons vers l’agence de voyage Skyway après le déjeuner (notre plan original était de rouler le matin…). Là, nous faisons affaire et pouvons finalement monter dans la Toyota de Nuresh à 17h. Entretemps, Aichaya nous a aidés à faire envoyer le câble de l’iPad à l’hôtel où nous atterrirons en retournant à Delhi. Évidemment, le trajet dure 4h, et se déroule majoritairement de nuit. Circulation infernale rappelant de mauvais souvenirs à JL, mais Nuresh s’en sort bien, quoiqu’un peu lentement.
A 21h30, nous pouvons encore avoir un dîner dans l’hôtel et au dodo bien fatigués.

31/01/2020 Old Goa

Nous commandons un vtc sur l’appli locale (GoaCabs), et çà marche ! Il nous emmène à la gare de Margao pour pas cher. Là, déception, le 1er train pour une gare proche de Old Goa est 2h30 plus tard. Il nous faut reprendre un autre vtc, pas envie de se trimballer un bus dans l’autre sens. Le chauffeur nous lâche devant la basilique du Bom Jesus.

Un christ très réaliste…

A voir, cette église très haute mais non voûtée, assez sombre, très jésuite. De l’autre côté de la rue, au fond des pelouses bien léchées, 2 grands bâtiments blancs semblent se tourner le dos.Il s’agit de 2 églises encore plus jésuites, la cathédrale Ste Catherine et l’église St Jérôme, qui abrite le musée (fermé le vendredi). Ce sont des églises des 17/18e siècles, bâties très solides, peu élégantes. St Jérôme est en travaux, on n’entre pas.
F découvre qu’elle a oublié le câble de chargement de l’iPad au Blue Corner.
Nous déjeunons dans une gargotte dans le parc qui accepte de garder nos gros sacs pendant que nous allons jeter un coup d’oeil à la chapelle Ste Catherine.
Après-midi, nous rallions Panaji d’où part notre bus de nuit.

Les ruelles du quartier des Fontainhas


Visite du vieux quartier portugais des Fontainhas, petites ruelles en pente et habitants sympas. Nous avons pu voir la haute cour de justice et l’église de l’Immaculée Conception. Repos dans les jardins Garcia de Orta après avoir pris en photo l’abbé Faria dont la statue orne le quai.

Ce nouvel appareil a vraiment des possibilités intéressantes
Les casinos Offshore dans le port de Panaji

Après un dîner sympa dans une ruelle, nous nous acheminons vers la gare des bus où nous attendent nos sacs en consigne et après un gymkhana dans le noir entre les bus pour toutes les directions, nous pouvons attendre le nôtre avec d’autres voyageurs. A 20h45 arrive notre coursier, et nous embarquons. Mais des retardataires font que le départ ne se fait qu’avec 30mn de retard. Nous dormons malgré les chaos, il n’y a pas trop de bruits supérieurs à ceux du bus. Arrêt pipi dans la nuit.

30/01/2020 Goa

Petit déjeuner agréable dans le bar sur le même pont que notre cabine. A l’arrivée du bateau, il nous faut attendre accostés on ne sait trop quelle autorisation pendant plus d’une demi-heure. Le quai est en fait au bout du port de fret, et nous voyons les bobines de métal arriver probablement d’une aciérie locale, et être stockées avant d’être chargées sur un cargo. Des grues portuaires déchargent du vrac, charbon semble-t-il. Enfin, nous sommes autorisés à descendre. Et là, nous nous rendons compte que, faute d’avoir réservé un véhicule sur internet, nous devons passer par les « taxis » prépayés, le moins cher étant 400 roupies pour 3km (prix pour la même distance à Delhi : 50 roupies). De la gare des bus, nous partons dans une guimbarde qui s’arrête tous les 500m en direction de Margao à 30km. De Margao, une autre guimbarde du même acabit nous propulse vers Benaulim. De l’arrêt, il nous reste environ 1 km pour rejoindre l’hôtel en bord de mer, que nous couvrons à pied, croisant pas mal de touristes, dans nos âges, à pied, en vélos, et autres transports. La zone est très touristique, tendance bidochon.

Les hippies de Goa ont bien changé…

Pétanque indienne : les boules sont plus petites que le cochonnet


Le Blue Corner est conforme à la description, au bord de la plage. Hébergement en paillotes pas très spacieuses, avec lit à baldaquin équipé d’une moustiquaire et eau chaude pour la douche. Déjeuner léger dans le restaurant sur la plage. Bulle sur place dans l’après-midi, nous nous trempons sans pouvoir nager, il y a un fort courant côtier, des vagues puissantes, et l’eau est très sableuse. Mais il y a du monde très divers sur la plage.

Run the cartwheels : faire la roue en anglais
Coucher de soleil avec une lumière fantastique

Dîner dans le restaurant, nous n’avons décidément pas envie de bouger, c’est la partie farniente. Nuit calme.

29/01/2020

Nous partons de bon matin pour aller voir la plage de Chawpathi, haut lieu de rendez-vous de la jeunesse de Mumbai.

Chawpathi beach

Bon, cela ne vaut pas trop le déplacement, mais nous décidons de suivre la côte en direction de la pointe sud dans l’espoir de voir de belles propriétés. Nous avons vu beaucoup de voitures, avalé plein de gaz d’échappement, longé une grande propriété le long de la côte qui nous empêche de rien voir. Et nous découvrons que le D200 ne veut plus fonctionner. Demi-tour donc, et direction « Handloom house » dans les environs de laquelle nous devrions trouver des marchands d’appareils photo. Il semble que l’appareil ne lit plus la carte mémoire. Et vive le GPS du téléphone qui nous conduit directement dans le quartier des vendeurs d’appareil photo. L.e premier est le bon JL explique notre souci et en manipulant l’appareil découvre qu’une des bagues de positionnement de l’objectif est décalée. Le D200 peut continuer le voyage mais voilà qu’en bon commerçant indien le vendeur sort une boite d’un autre Nikon, le D7500 et propose un prix et le rachat du D200…. Discussion transaction la vente est presque faite sauf que nous n’avons pas le chargeur avec nous. F propose d’aller d’abord à l’hôtel chercher les sacs à dos et donc le chargeur en prenant le temps de manger et de réfléchir avant de se lancer dans cet achat.

La première photo du D7500 dans la boutique du vendeur

Nous filons dare dare vers l’hôtel à pied en cherchant un endroit pour manger. Nous fixons notre choix sur un restaurant rempli d’étrangers venus boire de la bière et nous attendons longtemps notre plat.
En arrivant à l’hôtel quelques centaines de mètres plus loin JL trouve enfin un chauffeur de taxi qui accepte de nous conduire de l’hôtel au magasin (l’achat s’est décidé entre temps) puis au terminal où nous devons prendre le bateau de la compagnie Angrya pour Goa, embarquement avant 3h pour un départ à 4h et il est 2h45… Nous avons acheté le D7500, abandonné le D200 à sa nouvelle vie et pris le bateau à l’arrache vers 3h25. Le plus rigolo dans cette histoire étant qu’à un moment, le chauffeur répond à un appel et tend son téléphone à JL qui, stupéfait, entend quelqu’un de la compagnie maritime lui demander si nous sommes sur le chemin et quand comptons-nous arriver ? La compagnie avait le nom de notre hôtel, l’a appelé, et a appris que le taxi n°xx nous avait embarqués. De là, ils ont retrouvé le n° de mobile du chauffeur (comment ?) et nous ont appelés. Service asiatique… Les 250 roupies négociées au départ se sont évidemment transformées en 500 à l’arrivée où il nous a fallu pourtant escalader une barricade et marcher un peu pour atteindre la guérite d’accès à la navette du bateau.

Attente dans la navette, minutée par la super montre Lillet

Nous n’étions pas les derniers contrairement à ce que l’employée de la compagnie avait déclaré : nous avons attendu une Indienne plus en retard que nous.
Le bateau est très sympa, en fait c’est un ancien bateau japonais, et tous les panneaux sont dans cette langue. Les sièges dans la cabine sont des fauteuils sans jambes, et nous avons même deux accoudoirs au sol.

Le bateau est même équipé d’une piscine
Nous avons une autre vue de Mumbai depuis la mer, avec tous les chantiers de construction

Dîner très correct dans le restaurant self du bateau et nuit très tranquille pendant le trajet.

28/01/2020 Mumbai

Les conditionneurs d’air font un bruit épouvantable juste à côté de notre fenêtre. JL regrette d’avoir laissé ses bouchons d’oreilles à New Delhi. Lever pas très tôt, vers 8h alors que nous voulions aller voir l’île Elephanta avec le 1er bateau à 9h… C’est raté. Nous cherchons le petit déjeuner sur le toit alors qu’il est au RdC. Buffet très correct.

Les grottes de l’île éléphanta

Bateau, ile Elephanta, JL retrouve ses impressions de 20 ans en arrière, surtout après avoir visité les Bouddhas de Dalian…

Le site est mieux mis en valeur qu’il y a 20ans.

Déjeuner dans un restaurant sur l’île, très fréquenté.

L’architecture particulière de la gare Victoria

Après-midi, nous allons visiter la gare Victoria et le quartier catholique Khotachi Wadi.

Fête en l’honneur de Ganesh

Nous tombons sur une clébration en l’honneur du dieu Ganesh, et on nous offre à manger et à boire. Jolies vieilles maisons dans les petites rues. Nous avons réussi à prendre 2 taxis « au compteur ».

27/01/2020 New Delhi – Mumbai

Lever à 6h30, après avoir été réveillés par un Indien hurlant dans son téléphone dès 6h. Il a passé 4 coups de fil est a joint ses correspondants sans problème. Il semble que les affaires démarrent tôt en Inde. En fait, cet homme est un candidat politique qui se promène avec une écharpe aux couleurs du drapeau indien et que tout le monde semble craindre. Pas nous. Petit déjeuner de gâteaux et d’une pomme, les restes de la veille. A 7h30, nous sommes dans l’autorickshaw pour aller au Jyoti Mahal déposer la valise qui va nous attendre jusqu’à notre retour à Delhi en fin de voyage. Après négociations, ce conducteur nous emmène ensuite au terminal du métro express pour l’aéroport. Nous doublons la queue impressionnante des travailleurs prenant la ligne standard pour aller au boulot. Deux arrêts pour les terminaux, dont le 1er est indiqué comme domestique. Impossible d’obtenir l’information concernant notre avion, nous choisissons donc l’arrêt de ce terminal. Il faut payer et prendre une navette pour rejoindre le terminal où l’on nous dit que c’est en fait le n°3 à l’arrêt suivant. Autre navette, etc. Heureusement que nous avions vu large. Avion plein. 10°C de plus nous attendent à Mumbai. Nous prenons un taxi prépayé pour rejoindre l’hôtel, ce qui nous permet de voir un peu de la ville. Arrivée vers 15h, déjeuner dans un salon de thé voisin d’une quiche et un chausson à la viande de mouton. Un peu cher mais très bon et léger.

La porte de l’Inde, monument emblématique sur le port de Mumbai

Nous partons en vadrouille sur le circuit proposé par Lonely Planet : porte de l’Inde, hôtel Taj Mahal et une série de bâtiments datant de l’époque coloniale, université, banques, et diverses administrations. Nous dînons dans la chambre de l’hôtel Godwind’un yaourt et de biscottes sans sucre.

L’hôtel TAj Mahal, nous avons hésité, mais outre le prix, les chambres les moins chères sont dans le nouveau bâtiment qui manque d’intérêt

26/01/2020 Cérémonie religieuse et réception formelle

Petit déjeuner de gâteaux achetés dans la rue et d’une pomme. Le mariage se déroule en 2 temps : une célébration au temple sikh et un banquet dans un restaurant ad hoc. Nous sommes en avance à 10h30 au restaurant (pourtant à l’heure d’après l’invitation), et devons attendre environ une heure, moment où les choses s’accélèrent brusquement. Plus personne dans le restaurant, nous comprenons qu’il faut aller dehors.

A notre façon, nous étions aussi formels que les Indiens
Le futur marié, en haut à gauche avec l’écharpe, arrive.

Et nous rencontrons Rachna difficilement reconnaissable tant elle est maquillée et parée d’une robe imposante rouge. Rajiv nous embarque dans une voiture déjà bondée et nous allons au temple.

Enfin, la (encore future) mariée

Psalmodies, musique lancinante, officiant très sérieux, à quatre reprises Rachna et Dev, reliés par un foulard rose symbolique font le tour de l’autel, et les voilà mariés.

Le cérémonial autour de l’autel

Un oncle de Dev (le mari) nous donne quelques tuyaux pour que nous comprenions un peu le cérémonial. Globalement, pour quelqu’un ne comprenant pas la langue, cela ressemble fort à nos célébrations, aux détails près que tout le monde doit être couvert, et que les femmes et les hommes sont séparés. Nous partageons un repas symbolique sous forme de riz gluant très sucré

Le grand frère du marié semble très ému et écrase quelques larmes. La mère de Rachna a le sourire. On rembarque tout le monde pour le restaurant. Là, tous les invités sont arrivés, peut-être 200 personnes en tout. Musique tonitruante avec tambours, les mariés font leur entrée ensemble, mais Rachna doit terminer le parcours sous un treillis de fleurs porté par les hommes de sa famille. Il nous est impossible de nous approcher et de prendre des photos, trop de monde pressé sur le trajet. Ils sont installés sous un dais et reçoivent les félicitations des invités à tour de rôle.

Les mariés n’ont vraiment pas le temps de s’amuser, les invités se succèdent pour les féliciter.

Puis commencent les danses. Buffet de douceurs à l’entrée de la salle, grand buffet de plats indiens et chinois dans la salle. Nous revoyons le collègue de Rajiv rencontré vendredi soir et faisons la connaissance d’une amie du temps de ses études, tous les deux avocats évidemment. Discussions intéressantes avec des professeurs de français et un ami de Rachna multi-actif qui pratique le mannequinat, l’organisation d’expositions de photos et tableaux en France, l’accompagnement d’étudiants stagiaires, etc. Un peu trop Indien, et qui prétend que la loi qui passe en ce moment concernant l’intégration de toutes les religions sauf l’Islam n’est qu’une gesticulation sans portée, ainsi que les combats au Cachemire des locaux refusant l’intégration de leur province à l’Inde… Après avoir félicité la mère et les frères de Rachna, l’oncle de Dev, et finalement les deux mariés, nous prenons congé et retournons fourbus à l’hôtel vers 17h. Dîner épicé dans un restaurant familial voisin.