Eurovélo6 saison 2 épisode 24

23/08/2023

Budapest – Zürich 13h de trajet

Trains allemands

Budapest – Munich prend 20mn de retard, alors que mon temps de transfert à Munich est de 23 mn.

Sans importance : le train suivant 190, de Munich à Zurich est annulé par e-mail.

On me propose un autre chemin non direct et incluant un EC de Bregenz à Zurich. Au bureau des réservations, on me dit que le 190 est parti à l’ heure et roule normalement, mais veut bien valider mon ticket grâce à l’e-mail. Puis me dit que le EC part en fait de Munich. Ce qui s’avère faux après vérification.

Je monte dans le 1er train de mon itinéraire, et on reçoit l’information que seul un des 2 trains à quai s’en va. Cohue, tout le monde se serre dans une rame. J’ai le vélo qui emm.. tout le monde !

Il me faut changer de train à Lindau-Insel. Normalement, 8mn sont disponibles. Mais mon train s’arrête en pleine campagne, et il ne reste que 2mn. Tout le monde se précipite dans le train sur le même quai, moi aussi. Mais mon train est sur un autre quai. Le temps de s’en rendre compte et de changer, il part devant moi. Il me faut attendre le prochain, 40mn plus tard. Le programme au départ m’ amenait à Zurich à 18h27. Il est 18h55 et j’ai encore 2 trains à prendre…

Bregenz, 19h19. Mon 4e train de la journée part à l’heure, et arrive de même. Mais le temps que je trouve le passage souterrain et le bon quai, pour la 2e fois aujourd’hui, je vois les feux rouges du train.

Dîner dans un fast-food avec les derniers Francs suisses (15).

J’espère encore attraper un interrégional à 20h13. Ça marche, mais je serai à Zürich seulement vers 22h.

Je m’arrête à l’aéroport pour coucher dans un capsule hôtel. Très romantique !

Eurovélo6 saison 2 épisode 23

22/08/2023

Moca – Budapest 102km

Lever tôt, avec le soleil, et mauvaise surprise : ma vue idyllique sur le fleuve est encombrée par les deux jeunes qui ont installé leur tente à côté de la mienne mais ont décidé de dormir à la belle étoile sur le ponton, juste sous mon nez. Il y a des objets répandus un peu partout, on dirait la chambre d’un adolescent mal élevé.


Bon, je vais prendre mon petit déjeuner un peu plus loin, prendre un dernier bain dans le Danube et faire ma toilette. Je plie tout mon barda, et peu après 7h30, me voilà en route, avec l’objectif de rallier Budapest en début d’après-midi. Je reste sur la rive gauche jusqu’à Sturovo, où la piste franchit le Danube et la frontière avec la Hongrie.

Un couple de Polonais me précède à la même vitesse et me sert de guide. Ils font toutes les erreurs et me les évitent.

Sauf une dernière, peu après Basaharg, où il aurait fallu traverser le fleuve avec un bac et nous sommes restés du mauvais côté. Les conséquences sont importantes, car il y a maintenant une île et la traversée devient très difficile. Nous voilà condamnés à rouler sur la route n°11, en pleine chaleur et avec beaucoup de voitures et camions, jusqu’à mi-chemin de Budapest.
Courses et déjeuner à Tahitotfalu, où je suis obligé de tirer de l’argent à un ATM
Arrivée à l’hôtel City Matyas à côté du pont Erzsebet, encore un appartement transformé en « pension ». Au centre historique, à 3km de la gare centrale.


Barbier, dîner dans un restaurant chic pour fêter la fin de l’aventure à vélo, et au lit. Au passage, je fais cadeau de la tente de bivouac (30ans quand même, hein, Fabien ?) à un SDF près du restaurant.