J149 15/10/2017 Lumbini, lieu de naissance de Bouddha

Lever tôt, nous sommes un peu anxieux sur la qualité de la route qui nous attend, après l’expérience d’hier.

Visite au centre d’élevage des éléphants. Visiblement, le Népal n’a pas d’ambition sur ce sujet. Une petite quinzaine de femelles sont parquées là avec un petit, mais on ne voit pas de projet, pas d’infrastructure, et le patron de la guesthouse nous a prévenus. Pas de développement commercial, ces éléphants sont pour l’état, pas question d’en acheter. Les éléphants qui servent autour du parc national (une soixantaine) sont majoritairement propriété nationale même s’ils sont nourris, gérés et entretenus par des organismes privés. Notre guesthouse héberge 2 éléphants qui ne lui appartiennent pas. Leur prix avoisinerait les 100k€. Dans ce cas, pourquoi ne pas essayer d’en faire naître ? Après le petit déjeuner, nous repartons en direction de Lumbini, lieu de pèlerinage important pour les bouddhistes puisque c’est là qu’est né Bouddha, il y a environ 2500 ans.

 

Il y a beaucoup de lieux de culte répartis dans un immense parc, ces bâtiments sont récents. Il y a aussi un bâtiment abritant des ruines dont le lieu exact de la naissance. Beaucoup de pèlerins font la queue pour voir ce lieu, dont beaucoup de jeunes en voyage d’étude.

 

Le monastère Linh Son n’est pas aussi accueillant que celui de Kushinagar, la nonne qui nous parle à travers la grille ne peut nous recevoir à cause des coupures d’électricité trop fréquentes.

 

 

Nous nous installons dans une petite guesthouse et dînons dans la rue.

J148 14/10/2017 Parc national Chitwan

Pas de réservation, donc pas de possibilité de faire un safari photo dans le parc.

La seule proposition que nous fait le patron de la guesthouse consiste à aller voir le bain des éléphants le matin et faire un tour en éléphant l’après-midi dans la zone tampon, mais qui implique quand même d’acheter le ticket d’entrée du parc. Il faut savoir que l’entrée du parc est vendue 1700NR, soit à peu près 15€, et que l’on ne peut rien y faire tout seul. Les prestations sont assez chères, et nous semblent peu conviviales : nous voyons passer les Mahindra avec les sièges surélevés dans la benne bourrées de gens qui semblent s’ennuyer ferme.

Nous acceptons le marché et partons pour le bain des éléphants. En fait, c’est amusant, mais pas du tout le bain tel que nous y avions assisté en Thaïlande…il y a 30 ans exactement. Ici, 2 éléphants sont dans l’eau et les spectateurs paient pour monter à tour de rôle monter sur l’éléphant, se faire asperger puis jeter à l’eau.

L’après-midi sur le dos des éléphants est beaucoup plus intéressante, la balade est sympa et nous avons la chance (?) de voir 2 rhinocéros au bain puis dans les herbes, une grande harde de daims, biches et cerfs, quantité de singes, un paon sauvage et un sanglier.

 

 

C’est quand même une expérience intéressante.

 

 

Au retour à la guesthouse, comme les 2 éléphants reviennent à la maison, nous pouvons faire des photos avec le K6.

J147 13/10/2017 Sur la piste des éléphants

Courses alimentaires dans un petit supermarché de Thamel avant de partir, puis Denis, le réceptionniste de l’hôtel, nous souhaite bonne route avec les écharpes oranges rituelles, et nous voilà repartis, toujours sans puissance. La sortie de Kathmandu est infernale. Embouteillages, travaux, poussière à n’en plus finir. Puis la route de Pakhara se déroule, route de montagne, très sinueuse, et comme le trafic de camions est très dense, nous n’avançons pas. Un péage de 25 roupies pour un tronçon de route non identifié, mais tout le monde paye. Un camion en train de changer une roue en pleine côte nous ralentit 1h, d’autant qu’un autre est aussi arrêté dans l’autre sens un peu plus loin. Et vient la bifurcation vers Baharpur, avec la route qui serpente le long de la rivière. Il n’y a plus de route. C’est un champ de poussière et de cailloux, sillonné par un flot continu de camions. Il est quasi impossible au K6 de doubler, mais de toutes façons, le sol est tellement défoncé qu’il est impossible de rouler vite. Le K6 touche plusieurs fois à l’arrière. Au bout d’une quinzaine de kilomètres, un tronçon de route tout frais sorti des machines dure 2 kilomètres, puis c’est de nouveau l’enfer, sauf que le sol a été arrosé. Il n’y a plus de poussière, mais de la boue partout. Le K6 est de nouveau crépi. Enfin, le croisement vers Sauhara où se trouve l’entrée du parc national Chitwan où nous allons voir la jungle et les animaux sauvages, arrive, avec une route plus petite , très encombrée de vélos et autres piétons, mais goudronnée. Nous arrivons dans le village vers 18h, il fait presque nuit et le camping annoncé dans le GPS et le guide n’existe plus. Nous nous installons dans un lodge pour 2 nuits.