24/01/2020 Enterrement de vie de jeune fille indienne

De bon matin, après un petit déjeuner tout aussi bizarre que la veille, nous partons, en métro, voir Qutub Minar, un site de ruines où l’on peut voir une tour ressemblant à un minaret et les restes d’une madrasa.

La tour de Qutub Minar

Après un déjeuner très local dans un village, notre chauffeur qui se rend à la mosquée nous fait entrer dans le parc Mehrauli, une nécropole un peu à l’écart des circuits touristiques.

Retour à l’hôtel pour une douche en risquant notre vie en traversant les avenues très chargées. Vers 18h, nous nous rendons en aurorickshaw chez Rachna, quelques km au nord de notre hôtel. Rachna nous y attend, toute peinturlurée de héné sur les membres.

Les tatouages tout frais de Rachna

Beaucoup de femmes de la famille se font tatouer de cette façon.

F y passe aussi

Ensuite, nous passons la soirée à danser et banqueter dans une tente dressée sur un parking voisin avec un orchestre tonitruant. Nourriture exclusivement végétarienne et pas d’alcool.

Grande fête familiale informelle, tout le monde danse

La famille de Rachna se dit Penjabi bien que tous soient nés à Delhi. Le père est mort en 2015 à 60 ans. Il possédait un commerce qui permet aujourd’hui à la mère de vivre correctement. Rachna a 2 frères. Kamal, l’aîné, est marié et a 2 enfants. Il remplit sa voiture dépose des amis et nous ramène à l’hôtel vers minuit.

J168 03/11/2017 Et quand les planètes sont alignées…

Lever de bon matin, études de cartes dans tous les sens avec tous le logiciels disponibles, nous arrivons à cerner le quartier, mais pas l’adresse exacte. Sur place, nous comprenons que l’adresse donnée est surabondante et probablement décrit 2 endroits distincts. Le quartier, c’est en fait un vaste ensemble  d’anciennes fermes rachetées par des particuliers qui en ont fait des domaines clos très fermés sur lesquels ils ont fait construire de grandes villas luxueuses bien gardées dans leurs murs. Nous sommes perplexes. Où est ce garage ? Un voiture de police est au bord de la route, ils veulent bien nous emmener. Au bout de quelques centaines de mètres, on nous ouvre un grand portail, et nous découvrons une autre résidence dans la résidence, c’est des poupées russes ! L’adresse est au fond. Perdu. Le gardien qui nous a vus arriver nous informe qu’il y a 2 adresses avec les mêmes coordonnées, c’est l’autre la bonne, elle est juste en face du grand portail, à l’extérieur. Nous nous y présentons, un peu anxieux : toujours pas de garage. Mais à travers le portail, on peut voir quelques grosses Mercedes, des BMW, une Porsche…On nous ouvre, le jeune regarde notre voiture, un peu surpris : “c’est pour cette voiture ?” Le père, visiblement sortant de sa douche, nous accueille avec le sourire, prend les choses en main immédiatement. Une prise est branchée, et il s’installe dans un fauteuil à l’ombre avec son appareil de contrôle ; le fils est au volant du K6 et suit les instructions du père.

 

Le chat Jaguar s’est déjà installé sur le siège arrière, il parait que c’est bon signe, il adore les belles voitures. JL suit de près. 20mn et quelques redémarrages plus tard, plus de clignotants, le père a le sourire, débranche la prise et demande, pourquoi n’allez-vous pas essayer ? Essai avec le fils, la puissance est bien là, elle ne demande qu’à sortir, nous n’étions plus habitués.

 

Tout le monde a le sourire, le père s’est visiblement bien amusé. Il explique que son champ de compétence, c’est les voitures importées exclusivement et uniquement le haut de gamme : Ferrari, Maserati, Lamborghini, Bentley, etc Mais il aime bien le concept de notre K6 et nous trouve sympas. Il ne demande rien pour des babioles comme celle-là. La seule chose qu’il accepte, c’est une petite tour Eiffel que nous avons un peu honte de lui offrir, mais nous n’avons rien d’autre. En fait, il a un atelier officiel ailleurs (l’autre partie de l’adresse ?) et là, nous sommes chez lui, nous avons été reçus avec thé, café, très agréablement. Nous repartons tout guillerets, directement sur la traversée de Delhi de part en part qui nous prend 2h avant de nous arrêter pour le déjeuner. La conduite du K6 est redevenue normale et très confortable, tout va bien. En fin d’après-midi, nous atteignons le but de la journée : Chandigarh. Hôtel moderne pas trop cher et propre, et au repos.

J166 01/11/2017 Histoire de pomme, ou comment perdre son temps bêtement

On parle souvent de la loi de Murphy, l’empilage des emm…dements. Mais on oublie souvent de dire qu’il y a peu de hasard là. Le nez dans le guidon, nous ne voyons pas venir l’obstacle et buttons dedans tête baissée.

Expérience malheureusement intéressante que cet échange avec le service Apple Care au téléphone en Inde. On obtient immédiatement un conseiller qui est disponible longtemps et qui connait bien les produits. Comme l’iPad est bloqué, il nous faut le connecter à un PC qui fait tourner iTunes et qui va faire le boulot pour lui. La jeune femme (dans notre cas) ne peut pas voir l’iPad et nous demande donc l’autorisation de voir notre écran d’ordinateur. Nous installons un petit logiciel de communication et là, cela commence à se gâter. Elle découvre que notre machine est en français et elle ne peut pas comprendre ce qui se passe à l’écran. De plus, elle a un accent indien épouvantable et JL ne comprend pas la moitié de ce qu’elle dit, d’autant qu’il utilise la ligne du lobby de l’hôtel, les chambres n’ayant pas accès à l’extérieur. Elle exige un PC indien. Le patron de l’hôtel prête son appareil. Pendant plus de 2h, JL monopolise la seule ligne externe de l’hôtel (combien ont-ils perdu de réservations pendant ce temps ?) et le PC du patron. Jusqu’au moment  où il faut redémarrer l’iPad, la conseillère découvre que la carte SIM est verrouillée, il faut la déverrouiller, JL fait stupidement 3 fois un code erroné, la carte est bloquée, nous n’avons pas le code PUK, game over. Personne ne s’énerve, le patron de l’hôtel recommande l’achat d’une autre carte SIM locale. Rapidement fait, mais l’activation de la carte SIM va prendre toute l’après-midi. Fin de l’histoire pour aujourd’hui (on ne parle pas de la désolidarisation de la carte dans son logement qui a imposé un peu de force pour être extraite). Pendant ce temps, Mohammed et son cousin courent après des spécialistes de la reprogrammation moteur, l’expert retenu ayant soudainement disparu. En fin de journée, 2 contacts annoncés, et un trouvé par nous sur internet. Il faut patienter…

Nous sommes pas mal patraques, nous prenons tous nos repas dans des restaurants où l’on peut trouver des plats occidentaux sans épices. Coucher tôt. Pas de photo aujourd’hui, cela reflète peut-être notre état d’esprit, face à ces tracas introduits par les systèmes électroniques censés nous aider dans nos projets et qui deviennent parfois de vrais boulets à traîner. Les ingénieurs nous prennent vraiment pour des handicapés du cerveau. Ou peut-être, au contraire, ont-ils peur d’avoir fait des erreurs qui peuvent leur être reprochées, et verrouillent-ils toutes les possibilités de réglage.

J165 31/10/2017 Retour à Delhi

Le passage par Delhi n’était pas dans l’itinéraire retour. Il est rendu nécessaire par le problème de puissance du K6 que nous voulons résoudre avant d’aborder le Balouchistan, et la réactivation de l’iPad, bien qu’il semble finalement que l’on puisse travailler ce sujet au téléphone. De bon matin donc, nous voilà de nouveau sur la route avec F au volant, JL roupille plus ou moins sur le siège du passager. Le trajet prend 3h, mais  l’entrée dans Delhi prend une bonne heure de plus. Nous choisissons un hôtel proche de Paharganj mais pas le Jyoti Mahal, sans savoir si la rue a été refaite. En fait, nous saurons plus tard que notre choix est très bruyant et que la rue du Jyoti Mahal a été refaite.

 

A peine installés, nous partons en métro pour un centre de réparation Apple où de nouveau nous passons 2h à essayer de débloquer la machin, à côté d’un empilement de gamelles simulant un champignon nucléaire impressionnant.

Sans résultat, le technicien nous donne un n° de téléphone du service client Apple qui devrait pouvoir nous dépanner. Au passage, nous visitons un hall d’exposition Royal Enfield, leur présentation s’est beaucoup améliorée, et les motos ont une allure folle. Les prix en Inde sont en dessous de 2,08 lacks, c’est à dire 2 08 000 roupies. Cela fait moins de 2800€. Les machines sont Euro4. Epuisés, nous allons manger rapidement et retournons à l’hôtel.

Dans la soirée, un défilé très bruyant entraîne un jeune garçon sur un cheval devant l’hôtel. Une des très nombreuses célébrations quotidiennes en Inde.