05/02/2020 Cochin

Nous partons visiter le palais Mattancherry du gouverneur hollandais, à l’est de la presqu’île. Magnifiques peintures murales de tout le panthéon indien, photo interdite. A côté, au bout d’une ruelle, nous entrons dans la synagogue très fréquentée bien que peu intéressante. Nous pouvons quand même passer là un petit moment de calme. F voudrait continuer vers le marché aux épices, mais il a sensiblement disparu. A l’entrée de la ruelle, nous déjeunons dans le charmant restaurant Shree Ganesha, dans le jardin très calme. L’après-midi, nous suivons la foule qui nous emmène à l’embarcadère pour Ernakulam dont le prix de passage très faible nous engage.

Kerarla folklore museum

Nous allons visiter le musée du Kerala, bourré d’objets divers régionaux de différentes époques. Il y a notamment une série de masques de théâtre Kathakali très expressifs. A l’aller, nous avons dû nous dérouter pour éviter une fête dédiée aux éléphants. Nous nous y précipitons donc à la sortie.

Tambours et trompettes nous guident. La rue par laquelle les pachydermes vont arriver au temple est pavoisée, et toutes les entrées de maisons sont décorées, les gens attendent avec des offrandes.

Masques de rue pour la fête des éléphants

Dans le cortège, les mêmes masques dansent.

Les éléphants d’Ernakulam

3 éléphants caparaçonnés se fraient le passage dans la foule.

Mais il nous faut retourner à Kochi pour prendre le car longue distance pour Madurai. Retour à l’hôtel par le ferry et un autorikshaw. Dîner rapide avant d’aller prendre le car dans une station-service. 2 cars pour Madurai : l’un avec et l’autre sans air conditionné. Probablement parce qu’au moment de réserver, le car avec AC était déjà plein, nous sommes dans celui sans AC. Au départ, il fait chaud, mais cela se tasse avec la vitesse, et nous finissons par dormir quelques heures.

J148 14/10/2017 Parc national Chitwan

Pas de réservation, donc pas de possibilité de faire un safari photo dans le parc.

La seule proposition que nous fait le patron de la guesthouse consiste à aller voir le bain des éléphants le matin et faire un tour en éléphant l’après-midi dans la zone tampon, mais qui implique quand même d’acheter le ticket d’entrée du parc. Il faut savoir que l’entrée du parc est vendue 1700NR, soit à peu près 15€, et que l’on ne peut rien y faire tout seul. Les prestations sont assez chères, et nous semblent peu conviviales : nous voyons passer les Mahindra avec les sièges surélevés dans la benne bourrées de gens qui semblent s’ennuyer ferme.

Nous acceptons le marché et partons pour le bain des éléphants. En fait, c’est amusant, mais pas du tout le bain tel que nous y avions assisté en Thaïlande…il y a 30 ans exactement. Ici, 2 éléphants sont dans l’eau et les spectateurs paient pour monter à tour de rôle monter sur l’éléphant, se faire asperger puis jeter à l’eau.

L’après-midi sur le dos des éléphants est beaucoup plus intéressante, la balade est sympa et nous avons la chance (?) de voir 2 rhinocéros au bain puis dans les herbes, une grande harde de daims, biches et cerfs, quantité de singes, un paon sauvage et un sanglier.

 

 

C’est quand même une expérience intéressante.

 

 

Au retour à la guesthouse, comme les 2 éléphants reviennent à la maison, nous pouvons faire des photos avec le K6.

J147 13/10/2017 Sur la piste des éléphants

Courses alimentaires dans un petit supermarché de Thamel avant de partir, puis Denis, le réceptionniste de l’hôtel, nous souhaite bonne route avec les écharpes oranges rituelles, et nous voilà repartis, toujours sans puissance. La sortie de Kathmandu est infernale. Embouteillages, travaux, poussière à n’en plus finir. Puis la route de Pakhara se déroule, route de montagne, très sinueuse, et comme le trafic de camions est très dense, nous n’avançons pas. Un péage de 25 roupies pour un tronçon de route non identifié, mais tout le monde paye. Un camion en train de changer une roue en pleine côte nous ralentit 1h, d’autant qu’un autre est aussi arrêté dans l’autre sens un peu plus loin. Et vient la bifurcation vers Baharpur, avec la route qui serpente le long de la rivière. Il n’y a plus de route. C’est un champ de poussière et de cailloux, sillonné par un flot continu de camions. Il est quasi impossible au K6 de doubler, mais de toutes façons, le sol est tellement défoncé qu’il est impossible de rouler vite. Le K6 touche plusieurs fois à l’arrière. Au bout d’une quinzaine de kilomètres, un tronçon de route tout frais sorti des machines dure 2 kilomètres, puis c’est de nouveau l’enfer, sauf que le sol a été arrosé. Il n’y a plus de poussière, mais de la boue partout. Le K6 est de nouveau crépi. Enfin, le croisement vers Sauhara où se trouve l’entrée du parc national Chitwan où nous allons voir la jungle et les animaux sauvages, arrive, avec une route plus petite , très encombrée de vélos et autres piétons, mais goudronnée. Nous arrivons dans le village vers 18h, il fait presque nuit et le camping annoncé dans le GPS et le guide n’existe plus. Nous nous installons dans un lodge pour 2 nuits.