Florac – Cassagnas
La journée contraste fortement avec celle d’hier, tant par le parcours que par la météo, avec du crachin permanent. C’est un une distance de seulement 19km, avec 428m de dénivelé que nous avons effectué en 4h45, en tout 5h50 de voyage.
Presque dès le départ, un crachin s’installe, nous obligeant à nous protéger de l’humidité : cape de pluie obligatoire, donc appareil photo dans le sac, puisqu’il faut tenir les bâtons de marche.
Environ 1km après le départ du pont neuf de Florac, un vieux pont nous donne accès au sentier qui grimpe raide dans la colline.
La végétation a changé, nous marchons sous des châtaigniers. Certains sont vieux très vieux même et donnent à voir de très belle souche. D’autres présentent au milieu des branches mortes un rameau qui tend ses bourgeons vers le ciel.
Un peu plus loin dans la forêt, nous sommes rattrapés par un groupe que nous avons déjà rencontré plusieurs fois depuis Chasseradès, où nous avions passé la nuit dans le même gîte. Mais alors qu’ils étaient 3 au départ, ils ne sont plus que 2, Véronique et Jérôme, voisins à Rezé. Ils sont accompagnés par un jeune déjà rencontré aussi dans la montée au mont Lozère.
Cette journée se passe donc sous le signe de l’échange, beaucoup de conversations dans des configurations multiples, sur des sujets extrêmement variés. Ceci nous fait oublier la pluie, la marche et nous avançons à bonne allure.
Les photos sont rares à cause de la météo. La deuxième moitié du parcours se déroule sur une ancienne voie ferrée désaffectée. Nous faisons une halte à l’abri de la pluie à la sortie d’un tunnel, étonnés d’avoir parcouru les 9/10émes de notre étape avant midi.
Après un café pris ensemble à l’ancienne gare à l’entrée de Cassagnas, nous nous quittons devant le “Mimentois”, le gîte où nous avons fait notre réservation. Demain, nos amis repartent à Nantes, alors que nous continuons toujours à pied en direction de St Jean du Gard.