31/01/2020 Old Goa

Nous commandons un vtc sur l’appli locale (GoaCabs), et çà marche ! Il nous emmène à la gare de Margao pour pas cher. Là, déception, le 1er train pour une gare proche de Old Goa est 2h30 plus tard. Il nous faut reprendre un autre vtc, pas envie de se trimballer un bus dans l’autre sens. Le chauffeur nous lâche devant la basilique du Bom Jesus.

Un christ très réaliste…

A voir, cette église très haute mais non voûtée, assez sombre, très jésuite. De l’autre côté de la rue, au fond des pelouses bien léchées, 2 grands bâtiments blancs semblent se tourner le dos.Il s’agit de 2 églises encore plus jésuites, la cathédrale Ste Catherine et l’église St Jérôme, qui abrite le musée (fermé le vendredi). Ce sont des églises des 17/18e siècles, bâties très solides, peu élégantes. St Jérôme est en travaux, on n’entre pas.
F découvre qu’elle a oublié le câble de chargement de l’iPad au Blue Corner.
Nous déjeunons dans une gargotte dans le parc qui accepte de garder nos gros sacs pendant que nous allons jeter un coup d’oeil à la chapelle Ste Catherine.
Après-midi, nous rallions Panaji d’où part notre bus de nuit.

Les ruelles du quartier des Fontainhas


Visite du vieux quartier portugais des Fontainhas, petites ruelles en pente et habitants sympas. Nous avons pu voir la haute cour de justice et l’église de l’Immaculée Conception. Repos dans les jardins Garcia de Orta après avoir pris en photo l’abbé Faria dont la statue orne le quai.

Ce nouvel appareil a vraiment des possibilités intéressantes
Les casinos Offshore dans le port de Panaji

Après un dîner sympa dans une ruelle, nous nous acheminons vers la gare des bus où nous attendent nos sacs en consigne et après un gymkhana dans le noir entre les bus pour toutes les directions, nous pouvons attendre le nôtre avec d’autres voyageurs. A 20h45 arrive notre coursier, et nous embarquons. Mais des retardataires font que le départ ne se fait qu’avec 30mn de retard. Nous dormons malgré les chaos, il n’y a pas trop de bruits supérieurs à ceux du bus. Arrêt pipi dans la nuit.

30/01/2020 Goa

Petit déjeuner agréable dans le bar sur le même pont que notre cabine. A l’arrivée du bateau, il nous faut attendre accostés on ne sait trop quelle autorisation pendant plus d’une demi-heure. Le quai est en fait au bout du port de fret, et nous voyons les bobines de métal arriver probablement d’une aciérie locale, et être stockées avant d’être chargées sur un cargo. Des grues portuaires déchargent du vrac, charbon semble-t-il. Enfin, nous sommes autorisés à descendre. Et là, nous nous rendons compte que, faute d’avoir réservé un véhicule sur internet, nous devons passer par les “taxis” prépayés, le moins cher étant 400 roupies pour 3km (prix pour la même distance à Delhi : 50 roupies). De la gare des bus, nous partons dans une guimbarde qui s’arrête tous les 500m en direction de Margao à 30km. De Margao, une autre guimbarde du même acabit nous propulse vers Benaulim. De l’arrêt, il nous reste environ 1 km pour rejoindre l’hôtel en bord de mer, que nous couvrons à pied, croisant pas mal de touristes, dans nos âges, à pied, en vélos, et autres transports. La zone est très touristique, tendance bidochon.

Les hippies de Goa ont bien changé…

Pétanque indienne : les boules sont plus petites que le cochonnet


Le Blue Corner est conforme à la description, au bord de la plage. Hébergement en paillotes pas très spacieuses, avec lit à baldaquin équipé d’une moustiquaire et eau chaude pour la douche. Déjeuner léger dans le restaurant sur la plage. Bulle sur place dans l’après-midi, nous nous trempons sans pouvoir nager, il y a un fort courant côtier, des vagues puissantes, et l’eau est très sableuse. Mais il y a du monde très divers sur la plage.

Run the cartwheels : faire la roue en anglais
Coucher de soleil avec une lumière fantastique

Dîner dans le restaurant, nous n’avons décidément pas envie de bouger, c’est la partie farniente. Nuit calme.

29/01/2020

Nous partons de bon matin pour aller voir la plage de Chawpathi, haut lieu de rendez-vous de la jeunesse de Mumbai.

Chawpathi beach

Bon, cela ne vaut pas trop le déplacement, mais nous décidons de suivre la côte en direction de la pointe sud dans l’espoir de voir de belles propriétés. Nous avons vu beaucoup de voitures, avalé plein de gaz d’échappement, longé une grande propriété le long de la côte qui nous empêche de rien voir. Et nous découvrons que le D200 ne veut plus fonctionner. Demi-tour donc, et direction “Handloom house” dans les environs de laquelle nous devrions trouver des marchands d’appareils photo. Il semble que l’appareil ne lit plus la carte mémoire. Et vive le GPS du téléphone qui nous conduit directement dans le quartier des vendeurs d’appareil photo. L.e premier est le bon JL explique notre souci et en manipulant l’appareil découvre qu’une des bagues de positionnement de l’objectif est décalée. Le D200 peut continuer le voyage mais voilà qu’en bon commerçant indien le vendeur sort une boite d’un autre Nikon, le D7500 et propose un prix et le rachat du D200…. Discussion transaction la vente est presque faite sauf que nous n’avons pas le chargeur avec nous. F propose d’aller d’abord à l’hôtel chercher les sacs à dos et donc le chargeur en prenant le temps de manger et de réfléchir avant de se lancer dans cet achat.

La première photo du D7500 dans la boutique du vendeur

Nous filons dare dare vers l’hôtel à pied en cherchant un endroit pour manger. Nous fixons notre choix sur un restaurant rempli d’étrangers venus boire de la bière et nous attendons longtemps notre plat.
En arrivant à l’hôtel quelques centaines de mètres plus loin JL trouve enfin un chauffeur de taxi qui accepte de nous conduire de l’hôtel au magasin (l’achat s’est décidé entre temps) puis au terminal où nous devons prendre le bateau de la compagnie Angrya pour Goa, embarquement avant 3h pour un départ à 4h et il est 2h45… Nous avons acheté le D7500, abandonné le D200 à sa nouvelle vie et pris le bateau à l’arrache vers 3h25. Le plus rigolo dans cette histoire étant qu’à un moment, le chauffeur répond à un appel et tend son téléphone à JL qui, stupéfait, entend quelqu’un de la compagnie maritime lui demander si nous sommes sur le chemin et quand comptons-nous arriver ? La compagnie avait le nom de notre hôtel, l’a appelé, et a appris que le taxi n°xx nous avait embarqués. De là, ils ont retrouvé le n° de mobile du chauffeur (comment ?) et nous ont appelés. Service asiatique… Les 250 roupies négociées au départ se sont évidemment transformées en 500 à l’arrivée où il nous a fallu pourtant escalader une barricade et marcher un peu pour atteindre la guérite d’accès à la navette du bateau.

Attente dans la navette, minutée par la super montre Lillet

Nous n’étions pas les derniers contrairement à ce que l’employée de la compagnie avait déclaré : nous avons attendu une Indienne plus en retard que nous.
Le bateau est très sympa, en fait c’est un ancien bateau japonais, et tous les panneaux sont dans cette langue. Les sièges dans la cabine sont des fauteuils sans jambes, et nous avons même deux accoudoirs au sol.

Le bateau est même équipé d’une piscine
Nous avons une autre vue de Mumbai depuis la mer, avec tous les chantiers de construction

Dîner très correct dans le restaurant self du bateau et nuit très tranquille pendant le trajet.