J186 21/11/2017 Un château et une rechute

 

Nous avons bien dormi dans les collines au sud de Khoram Abad, malgré 2 visites tardives de curieux d’abord et de fumeurs en panne de briquet ensuite. Nous sommes donc très tôt à la grille du château pour visiter le musée qui l’habite. Le gardien veut nous faire payer 3 billets par personne. Cela monte le droit de visite à 10€ environ.

Nous trouvons que c’est trop cher, et proposons de payer un billet par personne. Conflit, nous passons outre et entrons. Le conservateur nous accueille dans la grande cour, et nous laisse passer.

Ce musée du Luristan est intéressant, beaucoup d’outils anciens mis en scène avec des mannequins et des commentaires en anglais. Une tente de nomades à l’échelle 1/5 est expliquée de façon très réaliste. Sans oublier la vue depuis les créneaux de la cour supérieure. A la sortie, le conservateur nous demande de payer un billet par personne, ce que nous acceptons bien volontiers.

 

Cependant, le gardien ne l’entend pas de cette oreille et maintient son tarif. Nous partons donc sans payer. Courses alimentaires dans le marché en face de la forteresse, très pittoresque.

Nous avons essayé de contacter sans succès Arash Faranga à Kermanshah, nous aurions bien aimé le revoir ainsi que Negin sa femme, mais il a changé d’adresse. Nous déjeunons donc sous une pluie battante au pied des falaises de Bisotun où F.Nowtash organise un festival international d’escalade tous les 2 ans, puis nous traversons Kermanshah sans nous arrêter, avec l’objectif d’aller coucher dans le K6 au même endroit qu’il y a 2 ans, sous le barrage au nord de Sanandaj. A 17h30, il fait nuit et il pleut quand nous arrivons au carrefour avec la route de Howraman-at-Tak que JL souhaite prendre le lendemain, quand la direction du K6 se durcit brutalement, la courroie de l’alternateur ayant lâché de nouveau. Demi-tour, et changement de programme, nous allons dans un hôtel quasi imposé par nos indicateurs locaux, et appelons l’assistance. La soirée passe dans l’organisation du dépannage pour le lendemain.