J128 24/09/2017 Chheubas

J128 24/09/2017  Chheubas

27.64581, 86.724588

2802m

Everest guesthouse

Partis à 8h pile. Quelques arrêts thé avant le déjeuner. Beau temps, couvert le matin. Petit retard dû au téléphone de Dawa oublié sur le chargeur de la guesthouse.

Les paysages sont ceux de la montagne, les fermes accrochées aux flancs, les terrasses étroites.

 

 

Nous faisons de belles rencontres en chemin.

 

 

Dénivelé positif 930m, négatif 290m. Nuageux et brouillard l’après-midi.

 

 

 

Les porteurs sont souvent jeunes, ce sont des étudiants gagnant un peu d’argent pendant les vacances.

 

 

 

Arrivée 16h30 à la guesthouse. Pas chauffée, pas de douche, ce n’est pas le top.

J127 23/09/2017 Kharikhola

J127  23/09/2017 Kharikhola

Pas de changement depuis hier, nous nous sommes octroyé une journée de repos pour permettre à Françoise de récupérer d’un malaise matinal accompagné de vertiges l’empêchant de tenir debout. Fabien contacté via un wifi très capricieux et le toubib de l’hôpital local font le même diagnostic : il s’agit de vppb et avec l’aide de medicaments de l’hôpital, Françoise peut récupérer en dormant la moitié de la journée.

JL est allé se promener avec Dawa le guide et visiter le temple proche. Entretien très instructif avec l’un des bonzes que l’on avait déjà rencontré dans la guesthouse en arrivant.

Jolies rencontres en chemin.

J126 22/09/2017 Kharikhola

J126 22/09/2017 Kharikhola

27.604631, 86.710043

2045m

Solukhumbu guesthouse

Le parcours d’aujourd’hui est typique d’une randonnée : on commence par descendre pour remonter ensuite vers un autre point de vue.

Nous sommes donc descendus toute la matinée de 3000 à 1700 environ, avons déjeuné d’un dal bahrat puis passé la passerelle de 109 m avant de remonter 500m à un col près d’un monastère.

Un peu de pluie après le déjeuner, mais globalement, temps sec.

 

Rencontres sympas le long du chemin, peu d’étrangers à part 3 Argentins dont les Népalais veulent absolument qu’ils soient Israéliens.

 

 

Après le col, descente d’un quart d’heure vers la guesthouse. Douche chaude, diner, et au lit.

J125 21/09/2017 Taksindu

J125 21/09/2017 Taksindu

27.592302, 86.617436

3055m

Hilltop guesthouse

Une fois les sacs bouclés pour la première fois, il est presque 9h au moment du départ.

C’est une étape de 4h d’après Dawa, en fait 5 à cause de la boue.

 

 

 

Nous partageons le chemin avec les mules et c’est quelquefois sportif.

 

 

 

Déjeuner à 11h30 dans un lodge, rencontre avec 3 Argentins sans guide, en baskets.

 

 

 

 

L’après-midi, il pleut pratiquement sans arrêt. Nous pouvons constater la mauvaise qualité des capes de pluie achetées à Kathmandu. Arrivée à Taksindu vers 17h.

 

 

 

 

 

Chalet chauffé, douche chaude.

J124 20/09/2017 Phaplu

J124 20/09/2017 Phaplu

27.514095, 86.584996

2480m

Numbur guesthouse

12h de route style col de Menée, souvent Combe Laval, et beaucoup de passages d’eau très accentués. Le principal obstacle était une dizaine de glissements de terrain constituant des champs de boue profonde.

Nous avons fait le parcours dans une Tata Sumo Gold hors d’âge avec des pneus lisses à moitié déchappés.

 

 

Les paysages de rizières très vertes en terrasses magnifiques alternaient avec des à pics vertigineux. Arrivée de nuit dans l’auberge rustique et non chauffée.

Dîner avec Dawa, notre guide.

J123 19/09/2017 Randonnée 3 semaines dans le massif de l’Everest

Nous partons 3 semaines dans le massif de l’Everest en randonnée. Nous avons renoncé à emporter l’ordinateur, et les connections internet seront très épisodiques. Donc pas de blog avant notre retour prévu pour le 13 ou 14 octobre à Kathmandou. Nous posterons alors un compte-rendu de cette expédition, avant de nous engager sur la route du retour vers la France.

Bonnes vacances.

Françoise et Jean-Louis

J122 18/09/2017 Le raccourci pour aller à Kathmandu

Nous avons plusieurs sources d’information, des cartes en papier, des GPS et Google maps quand nous sommes connectés. Les distances données pour Kathmandu depuis notre hôtel vont de 85 à 225km, et les temps de 4h à 11h. Enfin, les moyennes horaires diffèrent peu, c’est de l’ordre de 25km/h. JL choisit de tirer au plus court, aussi le plus rapide, au grand dam de F qui craint des routes très mauvaises. A la sortie de Hetauda, la route est bonne, c’est la route principale, l’équivalent d’une départementale en France. Mais à 14km, il faut tourner à droite et s’engager sur une route plus petite. Difficultés de croisement, et certains passages rendus étroits par les glissements de terrain. Et à 40km environ, une fourche inattendue. F souhaite aller à droite, JL prend conseil auprès d’un conducteur local qui recommande la gauche, plus courte et plus rapide. « Road good condition » dit-il. Les bases de nos estimations de la condition de la route doivent être radicalement différentes, car nous avons rarement vu pire sur le parcours. Quand la route est en bon état, elle est en fait pleine de nids de poule et demande une attention permanente. C’est un tiers du chemin.

Les 2 autres tiers sont très dégradés, et par 2 fois, il faut attendre qu’un engin fasse un passage dans les glissements de terrain nombreux suite aux pluies de la mousson. Certains passages sont assez défoncés par les cars qui assurent le transport local, et il ne faut pas trop regarder vers le ravin alors que l’on roule dans la boue…

Le tout est sauvé par les paysages, un festival de verdure. Nous retrouvons avec plaisir les petites fermes népalaises accrochées à flanc de montagne, et les cultures en terrasses. Enfin, nous avons fait les 85km en un peu plus de 4h, et nous entrons dans Kathmandu, un peu émus de toucher au but du voyage. Il est 13h. Le trajet intramuros est plus facile que nous ne l’imaginions, probablement grâce aux élections qui ont envoyé les népalais dans les villages pour voter.

 

Et l’entrée dans la cour du Ganesh Himal relativement aisée, bien qu’au cm. Déjeuner dans le K6 puis entrevue avec Babu, le patron de l’agence qui organise la randonnée. L’après-midi est passée vite à se balader dans les rues de Thamel animées mais avec peu de touristes. Achat de la carte SIM locale, et dîner dans notre restaurant local favori, nous sommes dans nos traces.

J121 17/09/2017 La route infernale vers la frontière népalaise

Nous voulons essayer de rallier Kathmandu dans la journée, alors nous sommes à l’heure au petit déjeuner du temple. Mais au moment du départ, notre hôte a un doute sur le fait que nous puissions franchir la frontière à Birgunj. Discussion animée avec les ouvriers du temple, tous nous disent que ce n’est pas possible. Nous finissons donc sur internet, et la frontière est ouverte tous les jours de 6h à 22h. Nous sommes soulagés, car cela nous permet de couvrir un tiers du parcours sur l’autoroute. Encore un adieu un peu ému, nous avons bien aimé le lieu et l’homme. Peut-être repasserons-nous par là au retour ?

En tous cas, la route se déroule rapidement comme prévu jusqu’au moment de quitter la NH27 pour obliquer vers l’ouest puis le nord. 10km après la bifurcation, c’est Motihari que l’on contourne par l’est.

Ce contournement traverse les décharges d’ordures de la ville sur plusieurs km. L’odeur est épouvantable et il faut slalomer entre les tas qui débordent sur la chaussée. La route continue, assez bonne entre les zones de travaux inévitables et certaines traversées de village visiblement abandonnées des cantonniers. Nous trouvons même un endroit agréable à l’ombre d’un petit bois, pas trop sale pour déjeuner, environ 10km avant la frontière. Les gamins du coin qui doivent travailler dans la boue si l’on en croit l’odeur qu’ils dégagent, nous considèrent de près et finissent par se mettre d’accord sur l’origine de notre plaque d’immatriculation : nous venons de Darjeeling. Petite constatation sur le fait que les résultats trouvés sont étroitement fonction de l’étendue de nos connaissances…

Après ce déjeuner rapide, nous déchantons.

La route se dégrade complètement et devient un champ de poussière, bordé sur le côté gauche de 2 files de camions arrêtés. Sur 10km. Il y a des moments, il faut s’arrêter, il est tout bonnement impossible de voir à 2m devant la voiture. La progression est difficile, la place laissée par les camions arrêtés tellement étroite qu’on ne peut pas se croiser. Nous roulons au pas. Et soudain, quelqu’un tape sur la voiture. C’est un douanier qui nous fait signe que nous venons de passer la frontière sans nous arrêter. Marche arrière. Peu d’uniformes. Il faut attendre le chef. Et l’on nous dit que nous ne passerons pas parce qu’il y a des élections au Népal. Curieux, nous avons déjà entendu cela en 2013. En fait, la frontière sera ouverte pour nous seulement, et certains camions sensibles. La paperasse prend du temps…Arrivés à 13h30 à la frontière, nous en repartons après 17h, il n’est plus question d’atteindre Kathmandu dans la soirée.

La route n’est pas bonne, la nuit tombe rapidement, les voitures, motos et camions roulent souvent en pleins phares, et il y a un trafic monstre. Nous trouvons un hôtel à Hetauda un peu éloigné de la route et bonne nuit.

J102 29/08/2017 Course aux visas indiens et népalais

Les demandes de visas pour l’Inde ont dû être transmises hier lundi, et nous allons à l’ambassade pour pousser sur le dossier, un peu anxieux car on nous promet 2 semaines de traitement. Il faut pour cela entrer dans l’enclave diplomatique, ce qui ne devrait pas poser de problème, nous y sommes déjà allés 2 fois. Eh bien, c’est sans compter avec la susceptibilité de l’un des gardes à l’entrée qui ne se laisse pas impressionner par les lettres CD à la fin de notre plaque d’immatriculation et nous bloque. Le chef confirme que nous ne pouvons pas entrer, du moins en voiture. JL fait le tour du rond-point, se gare en pleine interdiction et nous voilà partis pour entrer à pied. Le truc joue son rôle, immédiatement, on nous réoriente vers une autre porte où se trouve le chef des chefs qui pourra trancher. Et nous entrons sans trop de tracasserie. A l’ambassade (on dit « High Commission »), nous sommes cantonnés hors du guichet de base, puis devant un guichet spécial pour les cas urgents, et enfin admis à l’intérieur. Deux hommes en costume nous reçoivent et expliquent qu’ils ne peuvent délivrer les visas immédiatement, parce qu’un document bancaire manque (mentionné nulle part). Je propose de montrer l’état actuel de nos comptes, pourvu que l’on me rende mon téléphone. Mais ils veulent un document papier ou électronique. Et les passeports seront rendus avec les visas dès réception du document. Dans l’après-midi, le document est envoyé, mais JL reçoit un email demandant que les passeports ne soient pas collectés avant jeudi 30/8. Nous nous demandons si l’ambassade du Népal pourra attribuer les visas en 24h…

Nous déjeunons dans une cantine surpeuplée, mais de bonne qualité.

Retour à la guesthouse pour remplir les documents pour l’entrée au Népal. Contact pris avec l’agence à Kathmandu, tentative avec Tendi en France. Les formulaires sont difficiles à obtenir, le site de l’ambassade du Népal à Islamabad est classé « menaçant » par le navigateur de l’ordinateur, nous devons passer par un proxi en Allemagne pour les obtenir. Ensuite, le format n’est pas pratique à remplir, une vraie galère. Enfin, la réservation de l’hôtel de Kathmandu (obligatoire) refuse d’être confirmée, et ne peut être utilisée pour la demande de visa. Nous arrivons au dîner sans être arrivés à boucler tous les papiers.

Dîner dans le centre commercial Jinnah dans un restaurant de « Fine Pakistani food ». Effectivement bien tenu, propre et avec un service impeccable, classe internationale. Les plats sont fins, un peu trop épicés pour F, mais bien servis. Pas de vin évidemment, mais un très bon jus de mangue et du yaourt maison, avec du pain spécial pakistanais.

Tout est presque parfait, la seule fausse note est un peu bizarrement du retard à servir une tasse de thé vert à F. Le tout pour un peu plus de 20€.

Nous rentrons ravis à la guesthouse et passons une très bonne nuit, il pleut à torrent dehors.

J-10

La tension s’accroît. Le visa iranien traîne par incompréhension mutuelle entre l’intermédiaire iranien et nous : il ne veut pas solliciter les codes de référence permettant d’obtenir les visas avant un mois précédant notre entrée en Iran, mais  le consulat nous demande de démarrer la procédure 2 mois avant. Cela nous a bloqués pour le visa pakistanais que nous ne sommes plus du tout certains d’obtenir dans les temps. Nous allons demain à Paris pour renvoyer la bille dans le jeu.

Côté CPD, on a fait tilt. Défaut de la SG et du LCL, il a fallu sortir l’argent. 45k€ dehors de nouveau jusqu’au retour.

Pour la logistique, nous pensons être au point. Kit de réparation de pneu, filtre gazole de secours, sangle de remorquage.

Le parcours est à peu près figé maintenant, le planning un peu moins. Passage en Chine prévu pour mi-août, et en route à travers le Pakistan et l’Inde pour rejoindre le Népal. Il y aura donc 2 parenthèses montagne, au Kirghizstan et au Népal.

Au niveau des dépenses, à part la caution du CPD, il y a aussi un problème de billets d’avion remboursables non complètement remboursés par voyages-sncf.com. LR/AR déjà en route, je prévois un passage au tribunal de Romans pour récupérer le reste (200€).

(à suivre)