J11 30/05/2017 Lac de Pesta, Korça

Après une communication skype avec Tiphaine, nous quittons ce camping où ne restent plus qu’un couple dans une caravane. Nous allons voir Pogradec. Le long de la route qui longe le lac, comme ailleurs dans ce pays, de nombreuses constructions inachevées ou inutilisées depuis longtemps se dégradent. Usines désaffectées, structures d’immeubles, villas dont le rez de chaussée est habité, mais dont les étages, voire le toit n’ont que l’ossature.

Pogradec, nous nous arrêtons pour faire quelques courses et nous orienter. Un gros pain accompagné d’un chausson au fromage tout chaud consommé sur place, des haricots et des fraises feront les repas de ce soir et demain. Le tout pour moins de 3€. Pas de touristes, donc pas de prix spécial. Et le sourire des gens en plus.

Nous reculons devant la situation de la route que nous voulions emprunter, non goudronnée, type chemin carrossable dans les environs de Die. Nous ferons donc le tour pour joindre le grand lac de Pesta.

Déjeuner au bord du lac, en compagnie de quelques ânes plus ou moins au piquet. Le site est grandiose, mais les orages tournent et nous menacent.

Nous repartons vers Korça, petite ville d’influence française nous dit-on dans le guide. L’ambiance y est méridionale, arbres le long des rues, cafés-terrasses. Nous visitons la cathédrale (années 1990) d’atmosphère très orthodoxe,et son énorme lustre en bois pendu sous le transept, ses icônes. Un tour au musée archéologique et son gardien très érudit (normal, il a master d’archéologie) qui fait toute la visite en anglais. L’alliance française et ses 6 professeurs, dont Marion, seule Française.

Un orage nous renvoie vers la voiture juste à temps, il pleut à verse quand nous repartons, avec l’ambition de rejoindre Bilisht par le sud des monts Morave. La route est belle, monte très raide.

Dans la montée, une petite station de ski improbable avec un hôtel/gîte. Dans la descente, la route goudronnée devient un belle chaussée pavée, un peu raide pour le K6, très élégante. Ceci aboutit à un hôtel grand standing, visiblement une adresse confidentielle pour les aparatchiks. Le petit village où se trouve cet hôtel est très étagé, pentes raides, et sans que nous nous en rendions compte, la chaussée s’est transformée en chemin. Pas grave, le GPS nous indique que ce chemin, très raide et peu carrossable, rejoint la route un peu plus loin. Nous nous engageons donc dans cette descente dont il est évident que nous ne pourrons la remonter. Et la route n’est pas plus goudronnée ni aménagée que le chemin

Nous ne pouvons pas reculer et continuons…sur une bonne vingtaine de km, avec plusieurs passages que le K6 ne franchit que piloté d’une main sûre par Françoise, et lancé. Après la traversée d’un petit village, nous nous décidons pour une installation en bordure du ruisseau, près d’un gué. Le K6 est couvert de boue jusqu’au toit, mais nous sommes passés sans rien casser.

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