J87 14/08/2017 Nous piétinons les edelweiss

Nous déplaçons le K6 pour nous mettre à pied d’œuvre pour une montée à un sommet choisi au hasard. Celui-ci a un névé juste sous le sommet. Montée dans les alpages, il n’y a aucun sentier. De temps en temps, une yourte et le campement avec beaucoup d’enfants jouant dans les champs qui nous interpellent dans des langues que nous ne pouvons pas comprendre.

A un moment, nous repérons un cheval qui se découpe à contre jour sur le ciel au dessus de nous. Un peu plus tard, alors que nous croyons le rejoindre, nous le voyons monter exactement dans la trajectoire que nous avons choisie. C’est un cavalier avec 2 chiens. Pause déjeuner, puis nous atteignons le sommet.

Il ne fait pas très beau, les nuages s’accrochent aux sommets. Le panorama est grandiose, nous voyons le cirque complet à 360°, il y a de la neige tout atour. En bas, le lac est une grande étendue plate et brillante. Nous décidons de redescendre par la même itinéraire vers le K6 qui ne représente plus qu’un pixel dans le paysage. Et nous croisons le cavalier qui de loin nous demande de quel pays nous venons, et qui passe sans s’arrêter après nous avoir souhaité bon voyage. Dans le vallon voisin, les troupeaux commencent la descente.

Les bergers à cheval les poussent, sans chien. Deux grands troupeaux de plus de 100 bêtes. La descente sera longue. Nous atteignons le K6 en fin d’après-midi. Il faut déjà songer à trouver un endroit pour la nuit. Comme nous ne souhaitons pas dormir à 3000m, nous prenons le chemin de la descente ; via le col Moldo Ashuul.

Route non asphaltée, descente rapide sur elle-même et vertigineuse dans un paysage alpin très escarpé. Nous trouvons un coin très sympa un peu à l’écart de la route, dans un pré près du petit torrent qui ne fait pas trop de bruit. Toilette facile et nuit calme. Des voitures et des camions descendent du lac dans la soirée.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *