J150 16/10/2017 Au revoir Népal

Bien qu’un poste frontière existe au sud de Lumbini, nous devons rebrousser chemin et passer plus à l’Est, car ce poste n’est pas ouvert aux étrangers.

La sortie du Népal est déjà assez informelle (il faut un peu secouer les fonctionnaires pour qu’ils s’occupent de nous). Mais le côté indien est un vrai poème.

 

D’abord 2 hommes en chemise blanche nous demandent nos papiers. JL demande qui ils sont, réponse : des douaniers. Mais pas de carte, pas d’uniforme. Donc, pas de papiers, et nous passons notre chemin. C’étaient des agents en douane chargés de rédiger les formulaires de déclaration. Il auraient bien trouvé des choses à déclarer, des taxes à payer et surtout des commissions à encaisser. Ensuite, contrôle de sécurité. On extrait le K6 de la file et 2 hommes en uniforme tentent d’ouvrir les portes, y compris l’un avec un chien. Protestation. Ils battent en retraite, et un officier arrive, s’excuse et donne l’ordre à ses hommes de procéder une porte après l’autre et c’est nous qui ouvrons. Le chien ne trouve rien d’intéressant, et c’est tout. Il faut ensuite trouver le bureau de la douane pour faire entrer le K6. Caché au milieu de toutes les boutiques, il est peu visible. Il faut en fait regarder en l’air : il y a une barrière ouverte dans tout ce chaos. Le bureau est au pied de la barrière. Nous passons là une bonne heure, JL à l’intérieur sirotant thé et dégustant les petits gâteaux du chef de la douane la plus importante d’Inde qui voit passer 600 à 700 camions dans les 2 sens par jour. F attend en plein soleil. Finalement, le CPD du K6 est accepté à distance (échange d’emails), tamponné, et nous voilà repartis. Un homme nous stoppe in extremis dans la cohue, c’est l’immigration. Nous avions oublié de faire tamponner nos passeports. Toujours pas d’uniforme… Enfin nous voilà sortis, finalement pas si longtemps après l’arrivée, environ 5h de temps de passage, nous avons vu pire. La file de camions s’étire à notre droite, sur une ou deux files.

15km plus loin, nous finissons par en voir le bout. Là, par contre, c’est un record. Même aux frontières turques ou chinoises, la queue n’était pas si longue. On comprend la dépendance du Népal de l’Inde. Tout passe par les camions.

Il nous reste 4 heures d’autoroute pour rejoindre Lucknow qui vont se transformer en plus de 5h à cause d’une station service acceptant les cartes visa, mais pas les internationales. Retour chez Nahid qui nous accueille avec les chats et un grand sourire.

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