06/08/2018 J3 Serre Chevalier – Turin 142km 760m+ (et 2000m-)

La journée commence par la descente à Briançon. Le long du contournement par le haut, un cycliste sur vélo ultra moderne me fait la conversation. Je me rends compte alors que j’ai vraiment l’allure de ce que je suis : un routard, lourdement chargé avec les sacoches.

Dernière vision sur Briançon avant de basculer côté italien

 

 

 

La montée au col de Montgenèvre est plus facile que prévue, malgré la charge sur le vélo, la circulation des voitures, des camions et des camping-cars. Il y a de belles vues sur Briançon.

 

 

Le Montgenèvre, 2e point le plus haut du parcour

 

2 Français à vélo de course me prennent en photo au col, et m’avertissent que du côté italien, il ne faut pas trop espérer des signalisations pour les vélos. Quant à l’Eurovélo 8, jamais entendu parler. Au moment de repartir de Montgenèvre, je suis pris de douleurs violentes au genou droit, au point de penser à rebrousser chemin. Puis ces douleurs se calment plus ou moins dans la descente.

 

Je suis l’ancienne route, et je freine pour ne pas dépasser le 60km/h qui me paraît être la limite de mes capacités de contrôle du vélo.

Exilles, joli vieux village piémontais

Au passage, je survole Exilles, petit bourg moyenâgeux en contrebas de la route, où nous nous étions arrêtés en allant à Kathmandou.

 

 

 

Les Italiens ne sont pas tous favorables à un TGV Lyon-Turin

Les Italiens ne semblent tous favorables à la construction d’une ligne TGV entre Lyon et Turin…

 

 

 

 

Courses à Carrefour puis déjeuner dans le centre de Suze, dans un parc avec une fontaine d’eau potable.

St Michel, qu’il faudrait aller voir, mais il fait très chaud et c’est haut…

 

 

Arrivé dans la plaine du Pô, je ne m’arrête pas pour monter à la Sacra di San Michele qui domine la route depuis une grande colline escarpée.

 

 

 

 

 

L’abbaye de Sant’Antonio di Ranverso

 

Mais je fais une petite halte pour voir une petite église à l’entrée d’un couvent un peu plus loin. Il y a de l’ombre, et les bâtiments sont sympas, au bout d’une allée de platanes. Il part de là un itinéraire pour Turin à vélo, mais le paysan du coin m’avertit que c’est très sinueux horizontalement et verticalement, sans être plus sûr que la grande route.

 

 

L’entrée dans Turin est interminable et très encombrée. Je m’arrête dans l’entrée d’un supermarché pour m’abriter d’un gros orage dans le centre de Turin.

Façade art nouveau à Turin

 

 

Il y a à Turin de jolies maisons art nouveau.

 

 

 

Comme il a beaucoup plu et que je ne trouve pas de traces de l’Eurovélo 8 sur les quais du Pô, je suis la rive droite jusqu’à la sortie de la ville pour chercher un endroit sec, traverse un grand parc et finis par rouler sur des chemins de chantier au bord de la rivière, près de Gassino Torinese. Je suis apparemment au sud de l’aéroport, mais il n’y a pas trop de bruit. Je plante ma tente en bordure du chemin, dans un pré non cultivé. A la nuit tombée, pour éviter les nombreux moustiques, je vais me tremper dans le fleuve.