Stevenson saison 2 épisode 5

Cassagnas – St Etienne vallée française

Journée longue, 6h15 de marche pour un total de 8h, 23km avec 460m de dénivelé.

Nous étions 3 groupes de 2 dans le gîte, avec un couple de Bordelais de notre âge dont le monsieur semble relever difficilement d’un AVC, et 2 jeunes femmes dont nous avons appris qu’elles sont sœurs. Discussion très ouverte au dîner, sans vraiment entrer dans les sujets qui pourraient fâcher. L’une des sœurs est sommelière dans un grand restaurant du Cantal, et l’autre rêve de monter une exploitation agricole mais pas de reprendre la ferme des parents dont leur frère s’occupe aujourd’hui. Le couple bordelais voyage localement avec un âne, Grim, qui semble docile et familier. Les hôtes sont professionnels et tiennent ce gîte depuis 16 ans, madame vient de la finance et se demande tous les jours pourquoi elle reste là, et le mari plus vieux, fait le service. La chambre est très grande, peut recevoir 7 personnes, mais nous sommes seuls pour profiter d’une très belle salle de bains. Sitôt le petit déjeuner avalé et les paniers repas mis en sac, nous voilà partis sous le crachin matinal. La pelouse magnifique hier à notre arrivée a été labourée pendant la nuit par les sangliers.

Une des nombreuses pierres plantées

Peu de photos encore aujourd’hui, le temps ne permettant pas d’avoir les appareils à la main. Le gîte n’était pas sur le chemin de Stevenson, il nous faut faire un parcours de raccordement, et au moment où nous rejoignons le chemin, nous retrouvons nos 2 amis Avignonnais. Nous marchons ensemble deux bonnes heures sans voir le temps passer dans le brouillard.

Ambiance “Grand Maulnes”
Un abri ressemblant aux bories de l’Est du Rhône

Les filles nous doublent et un jeune homme déjà vu au mont Lozère aussi. Nous déjeunons en bordure d’un village de vacances,bien situé avec une très belle vue sur les Cévennes, qui semble fermé, nous saurons le soir qu’il est en rupture d’exploitation, le gérant ayant été pris les deux mains dans la caisse. La vue s’est dégagée le temps du déjeuner.

Jolie vue pendant le déjeuner

A notre arrivée à st Germain, nous retrouvons tout ce monde-là attablé au bord de la route au bistrot du village. Grande conférence sur le moto-ball, un sport que nous ignorions complètement et que pratique l’un de nos 2 papis avignonnais. Une statue réalisée par une Iranienne qui a séjourné quelques années au village trône sur la place principale. Il y a peut-être un problème de proportions quelque part…

Nous nous devons encore parcourir 6km pour rejoindre notre nouveau gîte, une vieille maison cévenole au bord du Gardon au pont de Burgen. Là, un groupe de 4 femmes se pressent devant la cheminée, et un homme est installé dans une chambre au 1er étage. Dîner animé par notre hôte qui n’est pas local mais qui habite ici depuis 40ans et a lancé l’activité de gîte dans la région au moment où personne n’osait parier sur ce sujet. Le gîte est aménagé simplement, mais est très agréable. Histoires locales, évolutions sociales, protestants, chasseurs, hippies, etc, notre hôte est très intéressant.