J129 25/09/2017 Phakding

J129 25/09/2017 Phakding

27.738634, 86.711826

2610m

Sherpa guide lodge

Départ tôt, la journée va être longue. Nous avions fini hier un peu fatigués, mais une nuit de 9h nous a remis debout. Nous inaugurons un nouveau programme : départ immédiat quand nous sommes prêts et nous marchons 1h avant de prendre le petit déjeuner. Nous traversons de plus en plus de villages en approchant de Lukla. Le bouddhisme est présent partout autour de nous.

 

 

 

 

 

Et la faune touristique change aussi, il y a des groupes de gens peu aguerris et beaucoup de porteurs de sacs.

Dawa voudrait s’arrêter pour le déjeuner avant l’endroit prévu, mais nous insistons pour boucler, craignant de finir à la frontale. Le temps est un peu couvert avec de grandes éclaircies,  nous apercevons le mont Khumbu et nous sortons les chapeaux. Il ne reste que 2h de marche, interrompues par une dégustation de nashis.

Au détour d’un chemin, nous croisons le jeune Lama qui sera peut-être le successeur du Dalaï Lama. Pour l’instant, il descend à cheval du monastère de Thame et va à Daramsala se former pendant l’hiver.

 

 

 

Arrivée à la guesthouse vers 16h, refaite récemment, avec tout le confort et les factures qui vont avec.

J128 24/09/2017 Chheubas

J128 24/09/2017  Chheubas

27.64581, 86.724588

2802m

Everest guesthouse

Partis à 8h pile. Quelques arrêts thé avant le déjeuner. Beau temps, couvert le matin. Petit retard dû au téléphone de Dawa oublié sur le chargeur de la guesthouse.

Les paysages sont ceux de la montagne, les fermes accrochées aux flancs, les terrasses étroites.

 

 

Nous faisons de belles rencontres en chemin.

 

 

Dénivelé positif 930m, négatif 290m. Nuageux et brouillard l’après-midi.

 

 

 

Les porteurs sont souvent jeunes, ce sont des étudiants gagnant un peu d’argent pendant les vacances.

 

 

 

Arrivée 16h30 à la guesthouse. Pas chauffée, pas de douche, ce n’est pas le top.

J127 23/09/2017 Kharikhola

J127  23/09/2017 Kharikhola

Pas de changement depuis hier, nous nous sommes octroyé une journée de repos pour permettre à Françoise de récupérer d’un malaise matinal accompagné de vertiges l’empêchant de tenir debout. Fabien contacté via un wifi très capricieux et le toubib de l’hôpital local font le même diagnostic : il s’agit de vppb et avec l’aide de medicaments de l’hôpital, Françoise peut récupérer en dormant la moitié de la journée.

JL est allé se promener avec Dawa le guide et visiter le temple proche. Entretien très instructif avec l’un des bonzes que l’on avait déjà rencontré dans la guesthouse en arrivant.

Jolies rencontres en chemin.

J126 22/09/2017 Kharikhola

J126 22/09/2017 Kharikhola

27.604631, 86.710043

2045m

Solukhumbu guesthouse

Le parcours d’aujourd’hui est typique d’une randonnée : on commence par descendre pour remonter ensuite vers un autre point de vue.

Nous sommes donc descendus toute la matinée de 3000 à 1700 environ, avons déjeuné d’un dal bahrat puis passé la passerelle de 109 m avant de remonter 500m à un col près d’un monastère.

Un peu de pluie après le déjeuner, mais globalement, temps sec.

 

Rencontres sympas le long du chemin, peu d’étrangers à part 3 Argentins dont les Népalais veulent absolument qu’ils soient Israéliens.

 

 

Après le col, descente d’un quart d’heure vers la guesthouse. Douche chaude, diner, et au lit.

J125 21/09/2017 Taksindu

J125 21/09/2017 Taksindu

27.592302, 86.617436

3055m

Hilltop guesthouse

Une fois les sacs bouclés pour la première fois, il est presque 9h au moment du départ.

C’est une étape de 4h d’après Dawa, en fait 5 à cause de la boue.

 

 

 

Nous partageons le chemin avec les mules et c’est quelquefois sportif.

 

 

 

Déjeuner à 11h30 dans un lodge, rencontre avec 3 Argentins sans guide, en baskets.

 

 

 

 

L’après-midi, il pleut pratiquement sans arrêt. Nous pouvons constater la mauvaise qualité des capes de pluie achetées à Kathmandu. Arrivée à Taksindu vers 17h.

 

 

 

 

 

Chalet chauffé, douche chaude.

J124 20/09/2017 Phaplu

J124 20/09/2017 Phaplu

27.514095, 86.584996

2480m

Numbur guesthouse

12h de route style col de Menée, souvent Combe Laval, et beaucoup de passages d’eau très accentués. Le principal obstacle était une dizaine de glissements de terrain constituant des champs de boue profonde.

Nous avons fait le parcours dans une Tata Sumo Gold hors d’âge avec des pneus lisses à moitié déchappés.

 

 

Les paysages de rizières très vertes en terrasses magnifiques alternaient avec des à pics vertigineux. Arrivée de nuit dans l’auberge rustique et non chauffée.

Dîner avec Dawa, notre guide.

J123 19/09/2017 Randonnée 3 semaines dans le massif de l’Everest

Nous partons 3 semaines dans le massif de l’Everest en randonnée. Nous avons renoncé à emporter l’ordinateur, et les connections internet seront très épisodiques. Donc pas de blog avant notre retour prévu pour le 13 ou 14 octobre à Kathmandou. Nous posterons alors un compte-rendu de cette expédition, avant de nous engager sur la route du retour vers la France.

Bonnes vacances.

Françoise et Jean-Louis

J122 18/09/2017 Le raccourci pour aller à Kathmandu

Nous avons plusieurs sources d’information, des cartes en papier, des GPS et Google maps quand nous sommes connectés. Les distances données pour Kathmandu depuis notre hôtel vont de 85 à 225km, et les temps de 4h à 11h. Enfin, les moyennes horaires diffèrent peu, c’est de l’ordre de 25km/h. JL choisit de tirer au plus court, aussi le plus rapide, au grand dam de F qui craint des routes très mauvaises. A la sortie de Hetauda, la route est bonne, c’est la route principale, l’équivalent d’une départementale en France. Mais à 14km, il faut tourner à droite et s’engager sur une route plus petite. Difficultés de croisement, et certains passages rendus étroits par les glissements de terrain. Et à 40km environ, une fourche inattendue. F souhaite aller à droite, JL prend conseil auprès d’un conducteur local qui recommande la gauche, plus courte et plus rapide. « Road good condition » dit-il. Les bases de nos estimations de la condition de la route doivent être radicalement différentes, car nous avons rarement vu pire sur le parcours. Quand la route est en bon état, elle est en fait pleine de nids de poule et demande une attention permanente. C’est un tiers du chemin.

Les 2 autres tiers sont très dégradés, et par 2 fois, il faut attendre qu’un engin fasse un passage dans les glissements de terrain nombreux suite aux pluies de la mousson. Certains passages sont assez défoncés par les cars qui assurent le transport local, et il ne faut pas trop regarder vers le ravin alors que l’on roule dans la boue…

Le tout est sauvé par les paysages, un festival de verdure. Nous retrouvons avec plaisir les petites fermes népalaises accrochées à flanc de montagne, et les cultures en terrasses. Enfin, nous avons fait les 85km en un peu plus de 4h, et nous entrons dans Kathmandu, un peu émus de toucher au but du voyage. Il est 13h. Le trajet intramuros est plus facile que nous ne l’imaginions, probablement grâce aux élections qui ont envoyé les népalais dans les villages pour voter.

 

Et l’entrée dans la cour du Ganesh Himal relativement aisée, bien qu’au cm. Déjeuner dans le K6 puis entrevue avec Babu, le patron de l’agence qui organise la randonnée. L’après-midi est passée vite à se balader dans les rues de Thamel animées mais avec peu de touristes. Achat de la carte SIM locale, et dîner dans notre restaurant local favori, nous sommes dans nos traces.

J121 17/09/2017 La route infernale vers la frontière népalaise

Nous voulons essayer de rallier Kathmandu dans la journée, alors nous sommes à l’heure au petit déjeuner du temple. Mais au moment du départ, notre hôte a un doute sur le fait que nous puissions franchir la frontière à Birgunj. Discussion animée avec les ouvriers du temple, tous nous disent que ce n’est pas possible. Nous finissons donc sur internet, et la frontière est ouverte tous les jours de 6h à 22h. Nous sommes soulagés, car cela nous permet de couvrir un tiers du parcours sur l’autoroute. Encore un adieu un peu ému, nous avons bien aimé le lieu et l’homme. Peut-être repasserons-nous par là au retour ?

En tous cas, la route se déroule rapidement comme prévu jusqu’au moment de quitter la NH27 pour obliquer vers l’ouest puis le nord. 10km après la bifurcation, c’est Motihari que l’on contourne par l’est.

Ce contournement traverse les décharges d’ordures de la ville sur plusieurs km. L’odeur est épouvantable et il faut slalomer entre les tas qui débordent sur la chaussée. La route continue, assez bonne entre les zones de travaux inévitables et certaines traversées de village visiblement abandonnées des cantonniers. Nous trouvons même un endroit agréable à l’ombre d’un petit bois, pas trop sale pour déjeuner, environ 10km avant la frontière. Les gamins du coin qui doivent travailler dans la boue si l’on en croit l’odeur qu’ils dégagent, nous considèrent de près et finissent par se mettre d’accord sur l’origine de notre plaque d’immatriculation : nous venons de Darjeeling. Petite constatation sur le fait que les résultats trouvés sont étroitement fonction de l’étendue de nos connaissances…

Après ce déjeuner rapide, nous déchantons.

La route se dégrade complètement et devient un champ de poussière, bordé sur le côté gauche de 2 files de camions arrêtés. Sur 10km. Il y a des moments, il faut s’arrêter, il est tout bonnement impossible de voir à 2m devant la voiture. La progression est difficile, la place laissée par les camions arrêtés tellement étroite qu’on ne peut pas se croiser. Nous roulons au pas. Et soudain, quelqu’un tape sur la voiture. C’est un douanier qui nous fait signe que nous venons de passer la frontière sans nous arrêter. Marche arrière. Peu d’uniformes. Il faut attendre le chef. Et l’on nous dit que nous ne passerons pas parce qu’il y a des élections au Népal. Curieux, nous avons déjà entendu cela en 2013. En fait, la frontière sera ouverte pour nous seulement, et certains camions sensibles. La paperasse prend du temps…Arrivés à 13h30 à la frontière, nous en repartons après 17h, il n’est plus question d’atteindre Kathmandu dans la soirée.

La route n’est pas bonne, la nuit tombe rapidement, les voitures, motos et camions roulent souvent en pleins phares, et il y a un trafic monstre. Nous trouvons un hôtel à Hetauda un peu éloigné de la route et bonne nuit.

J120 16/09/2017 Kushinagar, pélerinage bouddhiste

Réveil à 5h du matin par les pèlerins vietnamiens. Nous pensons qu’ils vont prier avec notre ami californien, mais en fait, ils s’en vont. Ce sont des agences de voyage qui vendent une ville par jour, comme les japonais qui « font » une capitale par jour.

A propos du multiculturalisme, nous avons appris hier soir que la maison-mère de notre temple sino-vietnamien établi en Inde se trouve à Joinville-le-pont dans la banlieue parisienne. Nous prenons plus tard notre petit déjeuner dans le K6 devant les yeux ébahis des jardiniers du temple. La ville n’est pas là. Nous sommes dans la partie religieuse et c’est très calme. La visite commence par le portail voisin qui nous ouvre le site archéologique de Kushinagar.

On a retrouvé là des bases de stupas et de pagodes très anciennes. Il en reste un stupa en forme de lingam (pénis) et une nef contenant une statue de Bouddha couché très belle. Ces bâtiments sont dans un parc bien soigné (pelouses tondues à la main, si, si) et aménagé avec un chemin ombragé menant à une cloche impressionnante commandée par le Dalaï-lama. 15cm d’épaisseur, inscriptions en relief, très beau travail, on a vraiment envie de la faire sonner…

 

Nous continuons à pied pour voir les temples au long de la route qui emmène au stupa qui aurait servi de sépulture à Bouddha, mais où l’on n’a pas retrouvé de restes humains (bah, c’était un dieu, non?).

On trouve là des temples d’origine birmane, thaïlandaise, japonaise, et d’autres à venir car le site est en plein développement.

Au bout de la route, le site du stupa est aussi très bien tenu et invite à la méditation. Le stupa ne vaut pas le détour, mais c’est un monument important dans la culture bouddhique, et même tôt le matin,les pèlerins se bousculent pour venir se recueillir. Beaucoup de collégiens en groupes défilent aussi, téléphone en main, et nous sommes mitraillés abondamment.

Retour vers le temple en riskshaw égoïstement, car c’est le pédaleur qui transpire. Nous calmons notre conscience en ne négociant pas trop le prix de la course.

Après-midi de repos à cause de la chaleur et qui permet de mettre à jour le blog, voilà qui est fait !